I- UNE ENFANCE.

Mère et Père. C’était le nom de mes parents, du moins celui que j’utilisais pour m’adresser à eux. Mère et Père étaient des sorciers, ils avaient été traqués durant leur jeunesse pour leur amour qu’on qualifierait d’impossible. Tout deux descendants de deux familles de sorciers opposés, tombés amoureux l’un de l’autre. Une histoire qui aurait fait une belle tragédie dans le monde moldu ; une histoire qui a aboutit à un grand conflit dans le monde sorcier. Afin de fuir la guerre civile qu’avait engendrée leur union, Mère et Père décidèrent de fuir leurs villes respectives.
Cette histoire se situe en Norvège , au bord des grands lacs d’eau cristal, là où l’herbe à la couleur des rêves. Ils se marièrent en haut d’une falaise. Puis, ils s’exilèrent dans une hutte qu’ils construisirent eux-mêmes dans la vallée la plus proche de la falaise. C’est ici que je naquis. Je suis le second d’une famille de 3 enfants. Notre nom signifie « fils des elfes », nos parents nous expliquèrent donc très tôt ce qu’était le monde magique. Si tôt que pour nous, il était une existence cohérente, en aucun cas différente, anormale. Et pourtant, dans les villes, les sorciers étaient traqués, brûlés, châtiés et assassinés. Et ça, nous l’ignorerions.

Moi, mon frère et ma sœur, grandirent avec une éducation portée sur la culture nordique, et sur la sorcellerie, à escient personnel puisque nous n’avions aucun contact avec la société. Mère et Père ne voulaient pas nous exposer au danger des villes, d’un coté ils avaient raison sans doute ; cependant ceci engendra chez nous une inconscience de tout ce qui nous entouraient, de la vie autour, des autres.

II- A 8 ANS…

.. j’allais comme à mon habitude me promener dans les collines aux environs, ce jour marqua ma première rencontre personnelle avec la sorcellerie. Et pas n’importe quelle sorcellerie, je découvris en moi un don de prémonition, de divination. Un don qu’on dit « unique », un don qui m’a surtout apporté des sentiments affreux : culpabilité, frustration, anxiété. Sur ma colline, dans mes rêves, je vois ma sœur se faire assassiner chez moi par un chevalier plus qu’effrayant. Réveillé en sursaut j’ai tenté de courrir aussi vite que j’ai pu, rien à faire. J’arrive trop tard, ma sœur, son corps inerte au sol . Le sang qui coulait de sa gorge tranchée par l’épée de l’homme me répugnait, il avait l’odeur du désespoir, de l’éternité, et de ma culpabilité. Coupable, de ne pas avoir pu arriver assez tôt.

Je suis resté longtemps traumatisé par la magie à cause de ce don effrayant qui m’avait été offert sans que je ne puisse donner mon avis.


III – NOMADES EN CAVALE.


Nous ne purent même pas faire notre deuil que Père et Mère firent tous nos bagages pour que l’on s’en aille. Ce chevalier n’était pas venu pour rien, et le danger de mort nous guettait, il fallait fuire. J’avais 8 ans, mon frère 6. Tout les mois, on changeait de ville, parfois nos départs étaient même précipités parce qu’une secte anti-sorcier nous suivait, et n’avait pour seul désir que notre mort. Mère et Père durent combattre afin de nous sauver de la mort. En 7 ans de cavales, j’ai traversé la quasi-totalité de la région nord-est de l’Europe. Durant cette cavale, nous n’avions aucun contact avec les autres gens, nous avons passé notre vie entière cachés sans connaître les sentiments primaires comme l’amitié, l’amour, et bien d’autres.

Le jour de mes 15 ans, mes parents me dirent de rejoindre l’école de sorcellerie Poudlard, dans le royaume de Grande Bretagne. Un choix horrible d’imposait. Continuer la cavale avec ma famille ou bien me mettre à l’abri dans une école ou j’apprendrai à utiliser une baguette magique et à me défendre. Je laissai verser quelques larmes pendant que je pesais le pour et le contre. C’est avec dépit que j’ai embrassé ma petite famille, en sachant que je ne reverrai mon frère que dans deux ans et que je risquai de ne plus jamais voir mes parents. Je montai sur un cheval et au galop. Le voyage dura 4 jours. 4 jours pendant lesquels j’étais terrifié, devoir dormir dehors, dans les forêts germaniques ou françaises. Au bout de ces 4 longs jours, j’arrivai enfin à Poudlard, l’Ecole de Sorcellerie aux fondateurs plus que célèbres.



Je vis dans la culpabilité depuis mes 8 ans, je n’ai pu sauver ma sœur alors que j’avais prédit sa mort.
A mes 11 ans, j’ai été enlevé par des moldus mais j’ai été sauvé par un homme mystérieux à cape violette. Depuis le violet est ma couleur favorite.
Au début mes parents comptaient me donner eux même l’éducation à la sorcellerie, mais à la vue des dangers de l’époque, ils décidèrent au dernier moment de m’envoyer à Poudlard.
J’ai énormément de connaissances sur les cultures nordiques notamment à propos du peuple viking et du peuple légendaire des Elfes dont je serai un descendant.
Ma relation avec mon frère est très fusionnelle nous étions très proche mais ça fait 2 ans, aujourd’hui que je ne l’ai pas vu.
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