Je me souviens comme si c'était hier du temps où je vivais à Bournemouth. Bournemouth est une ville isolée du Sud de l'Angleterre, il y a qu'une dizaine d'habitant à l'année. Mes parents tenaient une petite ferme qui nous suffisait à vivre convenablement. Comme chaque année, au quatrième dimanche de l'avant, nous nous retrouvons en famille et entre amis pour fêter la venus de l'enfant bénis. Cette année là, la neige avait couvert les plaines d'un manteau très épais de neige où nous avions peine à circulé. Nous étions tous réunis autours de la cheminée où la bûche de noël avait été posée. Je jouai avec ma petite soeur et mon cousin à l'étage et à l'heure du dîner nous sommes descendu pour festoyer. Tout était parfait, comme chaque année, puis les bougies et le feu s’éteignirent d'un coup et la porte s’ouvrit par un vent violent. Ce qui me surpris le plus et la réaction des adultes et non de la situation. Un homme vêtu d'un long manteau noir entra dans la maison et avant que je ne puisse voir son visage, il se mit à crier : « SORCELERIE ! QU’ON LES ARRETE ! » . De là, jaillis de nul part un éclair de lumière et j'entendis au loin ma mère: « COURS MON ENFANT ! » . Ne comprenant pas, j’essayai de prendre la main de ma mère qui me repoussa tout en déposant dans ma main un pendentif. Par la suite, je sortis de la ferme par la grange où je pris au passage l'unique cheval de la famille et partis au loin. D'un galop fou je pris route sans me retourné jusqu'à la première colline où j'allais pouvoir avoir une vus d'ensemble. Il était trop tard, la ferme brûlai et les hommes de noir vêtu emmenaient avec eux les "survivants". Je regarda la scène tristement avant je reprendre la route une fois mettre rendus compte que désormais j'étais leur proie. J'alla jusqu'à la grande ville la plus proche: Londres. Le voyage dura plusieurs jours. A mon arrivée a Londres j'étais épuiser et complètement perdu. C'était la première fois que je marchais sur les pavés d'une grande ville. Moi qui avait connus uniquement Bournemouth et Portsmouth. Je marchais à cheval dans les rues et ruelles en essayant de chercher une auberge pour la nuit. A la nuit tombée, il n’y avait plus personne dans la ville mise à part les mendiants, prostitué et criminels en tout genre. Vêtu de funeste guenille, les pieds nus, la face non lavé depuis plusieurs jours et couverte de fatigue. Je ressemblais à une mendiante parmi tant d'autre. Puis au milieu de la nuit alors que je marchais encore pour lutter contre le froid je tombai nez à nez avec une femme. Cette femme était grande, ses cheveux étaient joliment attachés quelque peu caché par un grand chapeau, elle portait une robe assez sombre mais très élégante et pour ne pas avoir froid elle avait un manteau en peau de bête. Que faisait-elle ici et à cette heure ? La femme me regarda un instant et se pencha pour me parlé. « Que fais-tu donc ici petit ange ? » Elle mit ses mains sur mon visage avant de me serrer fort contre et se mit à pleurer. Je ne dis rien. Elle me tenu ainsi quelques instant avant de me regardé à nouveau dans les yeux et de me demandé: « Quel est ton nom ? » Je répondis timidement: « Joël Reeves, Madame. » Et elle sourit comme si elle venait de découvrir la huitième merveille du monde puis dit à nouveau: « Je suis Anastasie de Restaud, ravie de faire votre connaissance Madame Reeves. Allez viens je vais t’emmener au chaud » Elle ouvrir les bras et me blottis contre elle, me recouvrant de son manteau bien chaud.

Quelques années plus tard à Londres,

« Madame Reeves descendez ! Nous sommes le matin de noël, tous les mondes vous attend pour déjeuner ! »
« Je n'ai pas faim ... »
« Laissez Kath, je m'en occupe. »
J'étais assise au bord de la fenêtre où je regardais les jardins blanchis par la neige. Anastasie entra en douceur et refermât la porte avant de me parler.
« Ma chérie, tu sais ton frère est là .. » Elle s'approcha de moi et mis ses mains sur mes épaules. « ce n'est pas facile, je sais, mais tu lutte avec ce souvenir depuis trop longtemps ... il faut tourner la page. »
Durant un instant je regarda les jardins, plongé sans cesse dans mes souvenirs puis je me tourna vers Anastasie et lui dis:« Mais si je ne me souviens pas d'eux .. Qui le fera à ma place ? » Elle n'eu le temps de me répondre que quelqu'un cria en bas des escalier.
« Joël ? Joël la Belle ? Descend ! »
Cette voix masculine était celle de mon frère adoptif Thomas qui est âgé de quelques années de plus. Thomas est le fils aîné d'Anastasie qu'elle a eu avec son "amour de jeunesse" dont je cherche toujours l'identité. Lorsque je suis arrivée dans la famille de Restaud il m'accueilli les bras ouvert plein d'amour à livré. Anastasie me sourit et dit rapidement à voix base: « Tant qu'ils resteront dans ton coeur personne ne les oubliera. » Je lui souris à mon tour avant de descendre en vitesse retrouvé mon frère.
Depuis la mort de ma famille je déteste noël, c'est toujours une époque assez triste et sombre de l'année. Mes démons subsistent encore malgré le temps, les souvenirs demeure de cette soirée et je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont été arrêtés. Nous n'étions pas des sorciers, mais juste une famille normale de personne ordinaire.

La découverte, deux mois plus tard

L'hiver était à son terme, le soleil revenait sur la ville et nos plaines et la chaleur réchauffait mon coeur glacé par l'hiver. C'était ma première sortie depuis le début de l'hiver, pour une fois j'étais seule. En effet, Anastasie avait "quelques trucs à faire" avec Thomas. Je me baladais alors dans les rues pavé de Londres à la cherche de bricoles pour me coudre une robe. A chaque printemps nous avons comme coutume de nous rendre en campagne anglaise pour un pique-nique entre amis. Je dois bien évidement être très bien habillé et pour cela je dois faire une robe. J’allai donc au marchand de tissu en espérant trouver mon bonheur. Ce n'est qu'en fin d'après midi que je rentrai à notre demeure. A mon arrivée la maison semblait vite, personne dans le grand salon ni au premier étage. Je descendis alors dans la cave afin de poser mes paquets, mais voilà que la porte et ouverte et que des gens parlent à voix base. Qui ça peut être ? Plus je m'approche, plus les voix devienne reconnaissable: il s'agit d'Anastasie, de Thomas et de grand-mère. La discussion à l'aire sérieuse.
« Il va bien falloir qu'elle sache un jour d'où elle vient et surtout qui elle est ! »
« Il est encore trop tôt ..»
« Nassie ... Cette lettre est arrivée la semaine dernière et une autre aujourd'hui ! Tu sais très bien ce que ça veut dire, tu dois lui en parler. Il vaut mieux que tu lui en parles qu'elle ne l'apprenne par elle -même. »
« M'apprendre quoi ? »
« Ma chérie remonte, j'arrive ..»
« Anastasie ! Dit lui ! »
« Joël assis-toi .. Je dois t'avouer quelque chose..»
Je n'avais jamais vus Anastasie comme ceci, elle était devenu toute pâle et avait une triste mine. Je regarda inquiète Thomas qui ne dit rien et baissa la tête. Je n'aime pas cette atmosphère, sa ne prévois rien de bon.. Je m'assis sur une veille chaise cassée et écouta attentivement ce que l'on avait à me dire.
« Lorsque je t'ai trouvé à Londres et bien ... Je n'étais pas là par hasard, je t'attendais. Tes parents et moi nous nous sommes rencontrés quand nous étions jeune, à l'école de Poudlard, une école de sorcellerie. Ils savaient qu'ils étaient espionnés, quelqu'un voulait ceci. » Anastasie sorti d'un tiroir un vieux manuscrit qu'elle me donna.« Ils ont été traqué pour ce manuscrit, je ne sais ce qu'il contient mais il t'appartiens de droit ... »
Je regarda le manuscrit que j'avais entre mes mains, sur la couverture il y avait un signe que je n'avais vus et qui était assez particulier. Grand-mère toussa et Anastasie soupira avant de reprendre.
« Tout ça pour te dire que .. Tu es... tu n'est pas comme les autres, nous ne sommes pas comme les autres. Tu es une sorcière Joël, tu appartiens à un monde bien différent que celui-ci.
Je ne dis rien. Je crois que j'étais ailleurs ou bien que je ne m'étais pas rendu compte de ce que c'était vraiment. Anastasie me remis une lettre qui était une lettre d'admission dans l'école dont Anastasie avait un peu parlé auparavant. Je montai dans ma chambre en silence emportant en ma possession le manuscrit et les lettres.

extrait du journal intime de Bar, page 534

[...]

Après trois années de recherche dans tous les livres que contient Poudlard j'ai enfin trouvé ce que le signe du manuscrit signifie ! Mes parents étaient tout deux des Animagus. C'est déjà ça de résolut. Désormais je dois trouver comment ouvrir le manuscrit qui est fermé par un sortilège puissant. Je me demande sans cesse ce qu'il contient, quelque fois j'ai même l'impression qu'il me parle. C'est très étrange. ... Je poursuis mes recherches, je ne baisse pas les bras ! Je dois découvrir ce que ce manuscrit contient, peut importe si le secret et lourd à porté. C'est ma destinée, désormais je consacre chaque jour de ma vie à la découverte de ce secret et à sa protection, mais avant je dois ouvrir ce manuscrit ! ! ! !