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 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit

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Gaëtanne A. Fitzgerad
Gaëtanne A. Fitzgerad

PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Regina ; tumblr
PATRONUS : Chouette Hulotte
BAGUETTE : bois de sorbier, plume de jorbabille, vingt-trois centimètre et demi, souple


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 6 eme année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: En favori les potions bien entendu et la botanique. Pas de matière qu'elle n'aime pas même si les sortilèges et la métamorphose sont pas son fort
RELATIONS:

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MessageSujet: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:05

dossier d'inscription
I - there's something about you
♦️ PRÉNOM(S) - Gaëtanne Alix
♦️ NOM -  Fitzgerad
♦️ ÂGE - vingt années à ce jour
♦️ DATE, LIEU DE NAISSANCE -  un 22 mars, en Irlande dans un village près de Cork
♦️ BAGUETTE - bois de sorbier, plume de jorbabille, vingt-trois centimètre et demi, souple
♦️ PATRONUS -  Une chouette hulotte
♦️ ANIMAL DE COMPAGNIE -  une Nyctale de Tengmalm prénommée Alyona
♦️ ÉPOUVANTARD -  les hommes qui ont rasé son village natal
♦️ AMORTENTIA - les odeurs qui ont bercé son enfance : celle d'un feu de camp posé à même le sol de son village agrémenté de celle du muguet fraichement coupé comme sa mère aimait en mettre sur les vêtements ainsi que celle du jeune garçon avec qui elle grandit
♦️ MIROIR DU RISÈD -  elle se voit dans quelques années, de retour dans le village qui l'a vu grandir, allant de porte en porte aider les gens de son art, parmi ces gens qu'elle n'arrive à oublier.
II - it's hard to explain
« Je me souviens encore de cette époque où j'étais petite et innocente. De cette époque où la pire chose que mes yeux avaient vu était l'abattage des bêtes pour nourrir un peuple d'hommes et de femmes braves, bons et honnêtes. Je me souviens de cette époque où je pouvais encore sorti une fois la lune haut dans le ciel parce que je ne courais aucun danger à l'intérieur du village. Cette époque où j'allais frapper de porte en porte pour amener de remèdes à chacun. Je me remémore les sourires heureux, les rires, les soirs de fêtes interminables que je finissais endormi, la tête posée sur une table pas trop loin du feu alors que les adultes parlaient, buvaient, riaient et mangeaient comme jamais. Je me rappelle qu'à cette époque là j'étais heureuse, tout simplement heureuse. Et en y repensant j'ai parfois l'impression que ce n'était qu'un rêve. Un rêve diablement doux, un rêve envoutant qui pourrait presque m'en faire perdre la raison. Oui un rêve comme il m'arrive parfois de le revivre la nuit ou même en plein jour quand prise d'un ennui je laisse mes pensées courir le long de la ligne du temps, vers l'avenir parfois et bien d'autres vers le passé. Un rêve en comparé à ces cauchemars qui hantent mes nuits depuis que tout cela s'est fini. Des cauchemars qui me privent de sommeil, qui font que je m'endors la peur au ventre tout en sachant que dans quelques heures je me réveillerais en hurlant à la mort ou bien, quand ce n'est pas les deux à la fois, en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je vis la peur au ventre que ceci se reproduise, je sais que c'est probablement déjà arriver à d'autres personnes qui comme moi vivent depuis dans la terreur qu'on les retrouve. Je revois tout ce sang, ce feu, cette chaleur sans oublier les cris et les larmes, les hurlements de douleur. Et moi qui courrait comme si j'avais l'enfer à mes trousses, mon enfer personnel. Je ne peux marcher dans la rue sans me retourner de peur d'être suivie mais par qui ? Il n'y à qu'ici que je me sens en sécurité. Il n'y a qu'entre les murs de Hogwarts que mon coeur arrête de s'emballer quand je tourne au coin d'un corridor. Il n'y a qu'à Hogwarts que je peux passer la journée sereine sans craindre que ce soit la dernière. Il n'y a qu'une fois ici que j'ai recommencer à sourire, à rire. Il n'y a qu'à Hogwarts que l'on entends ma voix résonnait entre les pierre, qu'ici que l'on entend ma voix tout simplement. Je me sens revivre. C'est comme si le monde s'ouvrait à nouveau à moi, ou plutôt que je m'ouvrais à nouveau au monde. Je me demande parfois pourquoi je suis ainsi ici : si heureuse de vivre, joyeuse et positive. Mais finalement la raison m'importe peu, je me sens tellement mieux que je ne vais pas chercher à comprendre. J'ai trop peur que cela gâche tout. Hogwarts est ma nouvelle maison et je suis fière d'y être élève. »


relevé de notes
De manière générale, Gaëtanne est une élève assidue. Tout ce qu'elle fait à Hogwarts la passionne et si elle pouvait, elle suivrait bien des heures de cours supplémentaire. Toutefois, son arrivée tardive à l'école fait qu'elle avait de grosse lacune dans certaine matière telle que les sortilèges ou encore plus en métamorphose. A vrai dire c'était le cas dans toutes les matières qu'elle ne pouvait étudier en dehors de l'école. Alors même avec un an de scolarité derrière, elle a encore beaucoup de mal dans certaine matière comme si son cerveau refusait de suivre. Néanmoins c'est loin d'être le cas partout. Effectivement, la jeune sorcière excelle en botanique et, surtout, en potion. Ce sont deux matières quasiment instinctives pour elle où le vide à combler était petit et a vite été rempli de nouvelle connaissance que seule l'école pouvait apporter. Elle adore ses deux matières et il lui arrive régulièrement d'y obtenir des optimal là où elle peut peiner pour avoir effort acceptable ailleurs. Elle est également bonne en astromonie, l'avantage de ses problèmes de sommeil, rien d'étonnant pour un élève qui aurait eu une scolarité normale. Personne ne viendrait dire que ses notes parfois étonnamment basses sont liés à son manque de travail, car c'est une acharnée de ce côté-ci. La bibliothèque est l'un de ses endroits préféré et elle est du genre à regagner le dortoir tardivement pour continuer à étudier. En cours, il est rare de l'entendre et quand c'est le cas c'est en rapport avec le cours et non pour bavarder des derniers ragots. Ce qui se passe à Hogwarts lui importe peu tant qu'elle peut continuer d'y étudier sans problème. Elle juge qu'elle n'a rien d'autre à faire ici. Mais ne vous y trompez pas : il arrive aussi de la voir profiter d'un week-end ou d'une après-midi de soleil, que ce soit en bouquinant dehors ou simplement en passant un bon moment avec les autres élèves du château. .

❝ The hope guide my steps. It is the hope that allows me to go through the day and more at night... ❞


they say we all have a story to tell
♦️ Toute petite enfant, Gaëtanne avait la fâcheuse habitudes de disparaître pendant plusieurs heures une fois son travail fini. C'est comme cela qu'elle a passé plusieurs fois la nuit dehors, incapable de retrouver son chemin.
♦️ Gaëtanne possèdent quelques cicatrices dont une remarquable au niveau du bras. Effectivement, jouant avec son frère, elle était montée tout en haut d'un arbre. Avant de se retrouver par terre, le bras cassé et une branche d'arbre plantée dans la peau. Depuis, bien qu'aimant l'altitude, elle fait très attention avant de monter dans un arbre.
♦️ Depuis on arrivée à Hogwarts, la jeune irlandaise a passé deux fois la nuit dehors. La première fois, au cours du moins d'octobre de l'an passé, était la cause d'une perte d'orientation. Décidée à faire l'aventurière, elle avait voulu se promener dans les couloirs pour découvrir le château. Résultat, elle s'est perdue et a pas réussi à rejoindre sa salle commune avant le levé du jour. La seconde, Gaëtanne s'était tout simplement endormie dans une pièce où elle était venue étudier pour ne pas être distraite par l'un de ses camarades.
♦️ Bien qu'il faudrait être doué pour le remarquer, Gaëtanne n'aime pas le feu. Sa vue ne la gêne pas, pas plus que sa chaleur mais elle préfère en rester à bonne distance. Elle ne l'associe pas qu'à de bon souvenir et l'idée qu'il la touche la fait frissonner.
♦️ S'il y a bien un truc que la jeune femme tient en horreur se sont les ciseaux. Oui oui, les ciseaux. Approchez en une paire de ses cheveux, et vous la verrez partir en courant et en lançant des regards mauvais. On ne lui coupe pas les cheveux et c'est tout ! Ce fut l'objet de bien des disputes avec sa mère puis avec son oncle mais non ! Elle le fait que très rarement, moins d'une fois par ans.


we all need a home
♦️ Lors de votre arrivée à Poudlard, quel était votre état d'esprit ? - J'étais émerveillée. Sur le coup, je me suis sentie déconnectée de la réalité pendant quelques secondes qui me parurent durer des heures. Cet endroit était d'une telle beauté, et l'est encore à ce jour du moins à mes yeux. Et puis, je fus reconnectée de ce qui m'entourait. Le bruit est venu ainsi que les odeurs. Je fus traversée d'une grande chaleur, une sorte d'état second de bien être. J'étais comme une enfant le jour de noël, je me sentais bien.
♦️ À quoi pensez-vous que votre enseignement magique vous mènera ? - A beaucoup de bonne choses, je l'espère. Au fond, je pense que j'ai juste envie qu'il me donne la vie dont j'ai toujours rêvée. Une petite maison dans un village où je pourrais exercer la profession de guérisseuse sans aucun problème. Mais peut être ai-je le droit d'en espérer plus ? J'espère qu'il m'apportera la connaissance , la sagesse d'esprit et aussi la force.
♦️ Quel est votre cours préféré ? - Probablement le cours de potion, non c'est surement ce cours ci. J'ai l'impression d'être dans mon élément, c'est ce que j'ai toujours pratiqué. Et c'est aussi l'un des rares où je suis loin d'être la dernière, plutôt même vers le haut de classe. Il y a aussi celui de faune et flore que j'affectionne particulièrement mais cela reste moins un plaisir que de se réveiller le matin en sachant que j'ai potion dans la journée.
♦️ Imaginons qu'un de vos amis ait de graves problèmes et que, pour y faire face, il doive se rendre en plein coeur de la Forêt Noire. L'y accompagnerez-vous? - Je ne sais pas si je le ferais ou pas. J'ai envie de me dire oui, j'ai toujours aidé les gens comme je le pouvais. Mais la peur d'être renvoyée me tordrait probablement le ventre. Peut-être que cela dépendrait de la situation, du problème. Je serais surement moins enclin à aider quelqu'un qui doit y aller après avoir perdu un pari avec un camarade de classe que quelqu'un dont on y aurait cacher la baguette, l'animal de compagnie ou autre. Il peut y avoir bien des manière d'aider quelqu'un avant que la situation devienne aussi dangereuse pour lui ou elle. J'espère pouvoir agir avant.
♦️ Quelle sont votre sortilège et votre potion favoris ? - Il y a une potion qui me vient en tête, parmi tant d'autres que j'aime préparer ou simplement dont l'utilisation me plait. C'est l'Elixir Eternel. Imaginez vous une potion qui permet de conserver un objet en l'état pendant des années, des siècles peut être même ! Cela me fait rêver, il faut le dire. Je pense à toutes ces choses aussi bien utile que futile qui pourront se transmettre de génération en génération. Mon sort préféré est plus futile, je le reconnais. C'est Avis. Un sort assez simple je trouve, alors que bien d'autre me posent problème. Et puis j'aime cette nuée de petit oiseau gazouillant qui apparaît. C'est encore plus drôle quand un chat passe dans le coin. Ce sort me fait rire.
♦️ Comment vous occupez-vous lors de votre temps libre ? - De bien des manière différentes. J'aime ne pas rester immobile, je le faisais très peu avant d'être à Hogwarts. Quand le temps le permet, en été par exemple, je vais me promener dans les jardins de l'école et aller aux bords du lac qui la voisine. Mais le climat ne permet qu'assez peu ce genre de sorties. Je remplace ça par déambuler dans les couloirs l'hiver. J'aime aussi me rendre à la bibliothèque ou rester dans la salle commune, à la chaleur du feu dans cette atmosphère agréable. Sans oublier que comme tous les élèves ou presque du château, j'apprécie de passer du temps entre amis.
♦️ Que pensez-vous des moldus ? - Qu'ils sont tous unique, comme chaque personne peut importe la magie qu'elle porte ou pas en elle. J'aurais tendance à les classer en trois parties : les bons, les ignorants, les mauvais. Les bons sont ceux qui comme dans le village où je suis née connaissent l'existence de la magie et pourtant sont en paix avec. Les ignorants sont simplement ceux qui ignorent son existence. Et les mauvais sont ceux qui ont rasé mon premier foyer. Je sais que parmi eux, en les connaissant, certains sont attachants, sont bons. Je sais aussi que c'est pas une façon de classer les gens. Mais c'est plus fort que moi, j'ai trop perdu à cause de ces personnes insensibles qui prône l'anti-magie.
♦️ Supposons qu'un professeur vous donne trois pages de parchemin à écrire pour la semaine prochaine et que, échéance arrivée, vous n'en avez fait que deux. Travaillerez-vous toute la nuit afin de terminer le travail demandé ou irez vous dormir sur vos deux oreilles pendant dix heures ? - Supposons car j'ai pour habitude de finir mes devoirs à l'avance, histoire de ne pas me retrouver dans cette situation. Je pense bien que je resterais toutes la nuit s'il le faut à travailler, bien que l'appel de l'oreiller serait fort. Je ne suis pas toujours une excellente élève alors si je rends pas mes devoirs en entier mes notes vont grandement en pâtir. Et puis, je serais surement plus productif une fois toute distraction enlevée par l'heure tardive.
♦️ Quel est votre lieu préféré à Poudlard ? -C'est une question difficile ! Il y a beaucoup d'endroit que j'aime bien comme les jardins, les cuisines, la grande salle toujours animée ou la bibliothèque et ses livres. Mais je pense bien que l'endroit que je préfère est la tour d'astronomie. Il y a une petite salle, surement une réserve, où j'y suis toujours seule. D'ici j'ai une superbe vue sur le parc du château et le ciel, étoilé la nuit. C'est agréable de se poser ici avec un livre lors des grandes chaleurs ou pour avoir un moment de tranquillité à n'importe quel moment de l'année. J'aime aussi ma salle commune, où il fait toujours chaud et l'atmosphère y est bien conviviale. J'y suis toujours détendue et Alyona semble s'y plaire aussi quand elle n'est pas à la volière.
♦️ Quels livres avez-vous l'habitude d'emprunter à la bibliothèque ? - Des livres de cours ? Souvent c'est dans le but de compléter mes connaissances pour un devoir, ou simplement pour savoir de quel sujet exactement traite mon devoir. J'aime aussi approfondir mes connaissances. Du coup, il m'arrive d'emprunter divers livres sur la flore du monde magique, et il semble qu'elle soit bien remplit. Je suis presque sure de ne pas avoir lu tous les livres de la bibliothèque à ce sujet quand je quitterais Hogwarts.
♦️ Quelle est la place du sorcier dans le monde? - La même que celle du moldu. Il n'a pas de place particulière au sorcier, ou peut être qu'il existe des métiers où ils ont des avantages c'est vrai. Pour moi, le moldu et le sorcier sont égaux même si parfois j'ai bien envie de penser autre chose.


repello moldum
♦️ PSEUDO, PRÉNOM - Lilyce
♦️ ÂGE, SEXE - inconnu et fille aux dernières nouvelles
♦️ TU AS LU LE RÈGLEMENT ? - oui capitain
♦️ AVATAR - Tamsin Egerton
♦️ COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? -] par ma mina à moi <3
♦️ ET QU'EN PENSES-TU ? - Je déteste d'où mon inscription parmi vous /sbaf/
♦️ UN COMMENTAIRE ? - je vous aime déjà Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060



Dernière édition par Gaëtanne A. Fitzgerad le Sam 24 Déc - 0:22, édité 14 fois
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chocogrenouille
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:05


❝ The only thing that mattered to me was the person at the top of the driveway and looked at me the way I had always dreamed of. ❞


they say we all have a story to tell

« Et toi, qui es-tu ? » J'avais cinq ans. Et j'étais plantée devant lui. Il devait pas être bien plus vieux que moi, il n'avait que quelques centimètres de plus. Assez toute fois pour me forcer à lever les yeux pour pouvoir le regarder, surtout en vu de la petite distance qui nous séparait. J'avais frappé à cette porte, comme je frappais à celle de tout le village pour remettre aux habitants ce que ma mère avait préparé pour eux, et c'était lui qui m'avait ouvert. Ici je connaissais tout le monde, de part mon travail de coursier mais aussi parce que j'aimais aller vers les gens, leur parler, passer du temps parmi eux. Mais lui... lui je ne l'avais jamais vu avant. Alors, je le regardais avec des yeux soupçonneux comme si je m'attendais à ce que des dents de vampires sortent de son sourire. Mais il n'en fut rien. « Serais-tu muet ? Laisse moi passer au minimum ! » Et j'avais un caractère bien à moi. Ou plutôt je voulais en avoir un, car malgré les apparences j'étais douce comme un agneau. N'obtenant pas de réponse de sa part, j'essayais de passer. Une fois mon colis délivrait je n'aurais plus qu'à partir et finir le reste de ma journée. Et une fois cela fait, je pourrais aller jouer comme le faisait tout les autres enfants, ou bien aller cueillir quelques plantes pour ma mère, ou encore courir dans les pattes de je ne sais trop quel adulte que je harcèlerais de question sur ce qu'il faisait. Ou n'importe quelle autre de mes activités d'enfant de mon âge qui seraient plus passionnante que de frapper aux portes des gens, et surtout que de rester planter devant parce qu'un garçon ne me cédait pas le passage. Mais il faisait une assez bonne barrière et je ne réussis à passer. Je fronçais le nez, un peu énervée. J'aimais pas perdre mon temps et c'était pour cela que ma mère me faisait confiance : elle savait que toutes les potions seraient bien distribuée. Elle était le médecin de ce village dans lequel nous vivions avec mon frère aîné. Et ici tout le monde faisait un jour appelle à son art, que le besoin soit urgent et important ou même secondaire et négligeable. Elle soignait tout le monde, sans rien attendre en retour d'autre que de temps à autres une part de viande que ni son bras ni celui de ses enfants ne pouvaient chasser à ce jour. « C'est Alix qui t'envoie ? » Je relevais la tête vers la propriétaire de la maison en souriant. Voilà qui me libérait de ce plaisantin qui me bloquait la route. « Tout à fait ! Elle m'a dit de vous donner ceci, comme de coutume. Et comme de coutume, je dois vous rappeler qu'il faut en mettre dans votre eau au repas, de ne pas tout boire d'un coup et de lui rendre ce qui serait de trop, s'il y a. » « Mais je suppose que comme toujours, il y aura juste la bonne dose ! Remercie ta mère pour moi, jeune fille. Et dis lui, qu'elle serait payée dans la semaine. » Je hochais la tête avec un grand sourire. Cette dame était toujours très gentille avec moi. Généralement, j'avais le droit à un fruit le dernier jour de la semaine, quand je passais lui apporter cette potion et récupérais en même temps ce qu'elle devait à ma mère. Ma mère avait l'habitude de refuser mais cette cliente là insistait et il aurait été impoli de refuser, surtout au vu de nos faibles moyens. Elle s'en alla et je reportais mon regard sur le garçon. « Tu ne m'as toujours pas donné ton nom. » Ce n'était qu'une constatation bien qu'il y ait un peu d'énervement dans ma voix. C'était plus une façon de l'amener à me le dire qu'autre chose : n'importe qui au village lui aurait dit qu'il n'avait pas plus à craindre de moi que d'un lombric. Enfin, je courais tout de même plus vite. « Gaëtanne ! Ne reste pas planter là ! Maman a dit que le repas serait bientôt près ! Tu dois finir ta tournée avant ! » Soupirant, je me retournais pour faire un grand signe à mon frère, lui signifiant que je le savais très bien. Il était bien gentil, mais lui son travail ne l'empêchait pas de manger le midi : il pouvait arrêter et reprendre quand il voulait. Oubliant presque le garçon qui m'avait barrer la route, et trainant des pieds, je commençais à m'éloigner. « Tu dois être Gaëtanne non ? » Je me retournais pour le voir me faire un clin d'oeil avant de rentrer dans la maison. Une douce odeur de sucré venait jusqu'à nous. Et je ne savais toujours pas son prénom alors que lui connaissait le mien. A vrai dire, qui ici ne me connaissais pas ? J'avais tellement de fois squatter chez des gens le temps d'un repas, passer une après-midi avec eux à s'occuper des animaux ou des champs. Et puis, me dis-je, je finirais bien aussi par connaître son prénom. Je n'avais pas tort, j'allais le connaître et maintes fois le dire.

« Gaëtanne, je t'ai vuuuuuu ! » Et à peine ai-je entendu mon nom, que des ailes me poussèrent aux pieds, enfin façon de parler. Je fis un grand sourire et je partis dans une course assez rapide, bien que je me doutais que je finirais bien vite par me faire rattraper. J'avais beau courir assez vite, j'étais très lente en comparaison aux garçons. Ce qui les avantageait beaucoup à ce jeu, comme je ne me gênais pas pour le faire remarquer quand c'était à mon tour de les attraper. Le principe était simple : nous nous cachions, pendant que l'un de nous restait sur la place du village, les yeux fermés. Il devait ensuite trouver les deux autres et les attraper. Des fois, nous jouions même qu'à deux quand mon frère, plus âgés que nous, devait aller aider quelqu'un. J'étais la plus jeune de nous trois, à quelques mois près, et surtout la plus petite. J'étais un mini-format alors ma technique à ce jeu consistait à me cacher dans un endroit tordu qu'ils ne trouveraient pas, ou qu'ils ne pourraient pas atteindre. Et quand c'était à moi de chercher, je prenais des chemins détournés, des endroits où ils me verraient pas arriver pour pouvoir les attraper avant qu'ils ne commencent à courir. Et quand cela se jouait à la course, je perdais bien vite mais j'aimais tout de même ce jeu, peu importe que je n'y sois pas si forte. « Tu ne m'auras paaas ! » Je criais cela en rigolant, mes pieds foulant le sol. Bien vite, la sol de terre battu du village fut remplacer par de l'herbe puis par de la terre meuble et tout au tour de moi des épis de blé. Je souris. Si je me cachais à nouveau dans les champs, j'avais une chance de gagner. Après tout, il était seul vu que mon frère ne jouait pas. Ce petit jeu dura encore bien une heure. Je me cachais en baissant juste les genoux jusqu'à ce qu'il me repère et que je me remette à courir pour qu'il perde ma trace. Des fois je me trahissais en rigolant ou lui en faisant trop de bruit. Mais finalement, il ne cherchait pas tellement à m'attraper, faisant ainsi durer le plaisir que l'on avait à jouer ensemble. Jusqu'à ce que la voix de mon frère ne retentisse, me rappelant à l'ordre, et me faisait aussi savoir que j'avais tout intérêt à me dépêcher de rentrer si je voulais manger ce soir. « Je dois y aller ! » Une évidence mais bon... « Moi aussi, l'heure du repas approche. Tu as gagné ! » Je rigolais et nous reprîmes la route du village en partageant quelques plaisanteries. Plusieurs années c'étaient passées depuis ce jour où il m'avait ralentit dans ma tournée du matin. Et depuis, il prenait plaisir à me refaire le coup de façon régulière, comme pour me rappeler qu'il était là. Et moi je prenais plaisir à l'ignorer quand c'était le cas, à le charrier sur tout et sur rien. Si je n'avais pas de mauvaises relations au sein du village, j'en avais peu d'aussi bonne que celle que l'on partageait et le fait qu'il s'entende bien avec mon frère n'était qu'un plus. Vitre, peut être trop vite à mon goût, nous nous retrouvions sur la place du village. Je fis une petite moue et adressait un signe de la main à une vieille dame qui rentrait chez elle. Ici tout le monde me connaissait. « J'y vais ou Eole va s'énerver après. » « Il aime bien te crier après, comme tu aimes le faire crier. » Il me dit ça avec un air sérieux. Je levais les yeux au ciel. « Je ne vois pas de quoi tu parles ! » Puis, après lui avoir tirer la langue en fronçant le nez, je déposais un baiser sur sa joue. Et je pris la direction de la maison. Je récupérais mon panier, posé dans un coin à l'abri de la pluie et d'une chute. J'avais cueilli des fleures et des herbes en début d'après-midi pour ma mère, avant que l'on me déconcentre dans ma tâche. Je poussais la porte et rentrait dans un logis chauffée et dans lequel une douce odeur de nourriture régnait. « Huuuum, ça sent bon ! » Je défis ma cape et la posais sur une chaise. Puis je déposais mon panier à sa place, et entrepris de ranger ce qu'il contenait. Je me dirigeais ensuite vers le fourneau pour embrasser ma mère. « Tu en as mis du temps ! » Cette voix, juste derrière moi me fit sursauter. Je me retournais brusquement pour voir une jeune homme, âgée de quelques années de plus que moi. Je souris avant de lui sauter au cou. « Eole ! »

Il y avait du bruit au tour de moi et ce bruit me berçait. Je sentais mes yeux se fermaient petit à petit, comme si je pouvais éviter le moment fatidique où ma tête viendrait se poser contre la bois de la table alors que je l'entourerais de mes bras et où mon souffle deviendra plus lent et régulier. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Cela faisait des heures que nous étions tous attablé, que nous vaquions d'une place à une autre pour aller discuter avec cette personne là ou celle-ci, que nous dansions en chantonnant sur un air que je connaissais depuis ma plus tendre enfance. Nous faisions la fête comme il est coutume tous les ans à la même date : celle du début de l'été. Rien que de penser à cette fête, j'en avais les yeux qui se remplissaient d'étoile. On la préparait des jours durant et on ne parlait que de ça la semaine qui précédait. C'était la fête du village, la plus importante, celle que nous préférions tous. Et maintenant qu'elle était là, j'avais envie de dormir. Pourtant, je m'étais levée tard aujourd'hui, reportant ma tournée de quelques heures pour avoir moins envie de dormir ce soir. Je n'étais pas allée courir, avais rien fait qui pourrait me fatiguer plus que je ne le voudrais. Mais, c'était visiblement infaisable que de tenir une de ses soirées jusqu'au bout. Il faut dire qu'elles se finissaient parfois même le matin. Tous les ans, j'arrivais à tenir un peu plus que l'année précédente, l'âge arrangeant cela. Et cette année était particulière : j'avais dix ans. C'était ma première fête depuis que j'étais devenues une enfant en âge de s'occuper de choses et autres, d'aider dans les champs ou les vergers pour l'été arrivant. Cette fête elle était aussi pour moi dans un sens et je n'arrivais pas à rester éveillée. Me retenant de taper du poing sur la table comme le faisait les hommes quand ils racontaient une histoire, habitude que je trouvais très drôle à ce sujet, je me levais de ma place. Si j'étais debout je ne m'endormirais pas. Bientôt une main vient à attraper la mienne et je me sentais entrainée vers la ronde de danseurs. Joignant mon rire et ma vois aux leurs, je me laissais faire, amusée par cela. C'était une enfant à peine plus grande que trois pommes qui m'avait attiré, m'affichant au passage un grand sourire. Je finis tout de même par baisser les bras et sortit en catimini de la ronde, échappant à un tournis infernal qui me guettait avec envie. Je pris un verre et le portait à mes lèvres avec délice. « Alors Fitzgerad, on abandonne une enfant ? Je suis sure qu'elle sera déçue ! » Je ris en entendant cette remarquer. Cette enfant avait beau être adorable, je n'allais pas me coller un mal de pied pour ses beaux yeux. « Tu as manqué de me faire avaler de travers... Rigole pas ! Imagine un peu que je me sois étouffée avec cette eau, cela aurait été ta faute. Tu ne voudrais pas que mon frère ait besoin de me venger n'est-ce pas ? » Je lui fis un clin d'oeil alors qu'il me tirait la langue. Bien fait pour lui, il savait que je détestais que l'on me fasse sursautait comme lui adorait le faire, alors au tant dire que je le faisais très souvent. Et je savais que si quelqu'un me faisait le moindre mal, mon frère irait me venger sans aucune hésitation. Il était une sorte de mini bourreau pour moi quand il s'y mettait mais cela restait gentil, fraternel. Et jamais il n'aurait accepté que l'on me fasse pleurer : il était très protecteur. Il était le seul homme chez nous, alors qu'il n'avait pas encore l'âge d'être nommé ainsi. Cela avait quelques conséquences sur son caractère comme notre vie en avait sur le mien. Je m'assis sur une table et il suivit le mouvement. « Au fait, où est ton frère ? » Je haussais les épaules, pour lui signifier que j'en avais strictement aucune idée. Nous étions assez indépendants, notre mère n'ayant pas le loisir de nous courir après. Nous travaillons pour elle et le reste du temps nous étions livré à nous même et cela depuis notre plus jeun âge. Si on s'inquiétait le soir venu, ou au moment du midi, de ne pas voir l'un de nous trois à la maison, nous nous cherchions pas spécialement. Et là c'était peut être le soir mais c'était la fête. Probablement que Eole était parti dans un coin avec les autres enfants de son âge, qu'il jouait à je-ne-sais-trop-quel-jeu de notre âge. Ou qu'il s'était lui aussi endormi dans un coin, posé loin des bruits, loin de ceux qui pourraient le déranger. Quelques minutes passèrent avant qu'un hurlement viennent à faire toute la fête. Je vis mon frère et une fille de son âge revenir dans la place principale en courant. « Des brigands ! COUREZ ! » Je descendis de la table, cherchant du regard ma mère. Puis je les vis. Certains étaient à pieds, d'autres à cheval mais tous étaient armés, d'une épée ou d'un couteau long... Des lames qui s'enfoncèrent dans les premiers villageois qui s'opposèrent à leur passage. Je fus bientôt bousculer dans tout les sens. J'avais envie de courir mais mes jambes me portaient à peine. Mon ami disparu de mon champ de vision. Je sentis la main de ma mère se posait sur mon épaule. « Viens ! » Il y avait Eole qui courait vers nous. Je laissais m'entrainais sans y mettre beaucoup de bonne fois. Je ne partirais pas sans Eole, jamais ! C'était lui et moi ou aucun de nous dans ma tête. Mon frère que je ne pouvais pas abandonné. Mais le sort ne me laissa pas le choix. Je le vis arrêter de courir tout d'un coup. Je vis cette lame qui sortit de son ventre et l'homme dans son dos... « Nooooooooon ! Eole ! » Je profitais de la stupeur de ma mère pour me dégager de sa poigne solide. Je me mis à courir vers mon frère. Il ne pouvait pas ! Il avait pas le droit de partir, pas comme ça. Il m'avait promis que toujours il serait là, qu'il veillerait sur moi aussi longtemps que je vivrais. Il ne pouvait pas mourir, je ne pouvais le penser. Mais ma course vers la liberté et mon frère fut bien vite stopper par des bras qui se resserrèrent au tour de ma fine taille. Je me débattais comme un diable mais j'avais toujours était un petit format. Les larmes envahirent mon visage et je criais comme une démente. Je fixais Eole encore un temps avant que ce ne soit trop dur. Cette flaque de sang qui se formait au tour de son corps, je ne pouvais pas la voir. Mes yeux se posèrent alors sur le spectacle d'une place du village ensanglanté, parsemé de corps, sans dessus dessous alors que ses habitants fuyaient. Je le vis, lui, entrainer par un adulte vers les champs alors qu'il se débattait. Je crus entendre sa voix me parvenir, crier mon nom parmi d'autre. Je me débattais toujours, griffait les bras de ma mère. « Laissez moi ! Je dois y retourner ! Il nous faut aider Eole ! Laaaaaaaachez moi ! » Mais peu importait mes protestations, elle n'écoutait pas. Je le sentis me jeter sur le dos d'un cheval avant d'y monter également. « Nooon ! Nous pouvons pas partir sans Eole ! Vous n'avez pas le droit de faire ça ! C'est mon frère ! » Son visage était froids comme jamais. Je sentis un sac ou deux sous moi : le cheval qu'elle avait préparé pour aller dans le village voisin demain... Quelque chose de froids tomba sur mon bras : une larme. Une larme qui n'était pas la mienne. J'aurais voulu regarder ma mère mais ma position ne le permettait pas. Le cheval partit et je me tordais le coup pour regarder une dernière fois mon village, à feu à sang. « Je veux y retourner ! Laissez moi y retourner ! » Je criais encore et encore mais nous avions pris la route. Et je m'épuisais plus vite que ce cheval. Je finis par m'endormir, d'un sommeil qui n'avait rien de paisible.

« La petite ne peut pas nous entendre ? » « Non je l'ai couchée tout à l'heure. Elle dort maintenant. » De toute évidence, une partie de cette information était fausse puisque j'étais à cet instant même en train de l'écouter. Ma mère était effectivement aller me poser une espèce de matelas pour que je dorme mais je n'en avais pas envie. De plus j'avais dormi bien des heures au cours de jours de chevauchée qui nous avait amené ici. Je n'avais pas tellement sommeil et mes cuisses me brûlaient, pas encore habituées au si longue montée. Je m'étais du coup relevée, et avait avec discrétion gagné l'approche de la pièce où était ma mère et cet homme chez qui nous étions venues. « Je tiens à te remercie de bien vouloir nous accueillir chez toi. Je ne sais pas ce que j'aurais fait dans le cas contraire. » J'entendais la voix de ma mère qui tremblait et je sentais déjà des larmes remonter le long de mes joues. Je n'avais arrêté de pleurer, plusieurs jours durant les sanglots avaient été les seuls sons que j'avais pu prononcer. Je regardais pas une petite fente dans le bois ce qui se passait dans l'autre pièce. Ma vision était peu large et floue mais je ne pouvais rester à regarder dans le vide sans revoir l'image de mon frère baignant dans cette flaque de son liquide vital. Il y avait ma mère comme je l'avais jamais vue : décoiffée, vêtue de vêtement salis, le visage pâle et les yeux rouges. Et il y avait aussi cet homme que je ne connaissais pas encore et qui venait de la prendre dans ses bras. « C'est parfaitement normal Alix. Je n'aurais su laisser ma petite soeur et sa fille à la rue, peu importe ce que nos parents pourront en penser le jour où ils l'apprendront. » Je le vis embrasser ma mère sur le front. Sa petite soeur ? J'ignorais même qu'il me restait de la famille quelque part, dans un coin de ce monde. J'ignorais que ma mère avait un frère et moi un oncle. Alors cet homme, grand et musclé au sourire chaleureux, était mon oncle ? Voilà une idée étrange mais à laquelle je savais que je pourrais m'habituer. « Chuuuuut ! Ne me remercie pas, je te l'ai dit c'est normal. Et puis ton joli visage me manquait. Cela fait combien de temps maintenant ? Ma mère sourit tristement. « Cela fait un peu plus de douze ans maintenant que je suis partie. » Douze ans ? Qu'elle était partie d'où ? Il me semblait que cela devait être la durée depuis laquelle ils ne s'étaient pas vu et cela expliquait le fait que je ne l'ai moi même jamais rencontré au pars avant : je n'avais que dix ans. Mais cela n'expliquait pas que je n'ai jamais entendu parler de lui. « Ah oui c'est vrai... longtemps avant la naissance de ta petite... » « Elle n'est pas l'aînée de mes enfants. Elle avait un frère. » Cette simple phrase, simple évocation de mon frère aîné, suffit à ce que je sente ma gorge se serrer et que les larmes déjà présentes sur mes joues aient un débit bien plus élevé. « Elle avait ? Comment cela ? Oh ma chère soeur ! Que s'est-il passé pour que tu viennes me voir et que ton fils ne soit pas des nôtres aujourd'hui ? » Je n'écoutais même pas la réponse de ma mère bien que sa voix parvenait à mes oreilles. Je savais ce qu'elle dirait. Je savais qu'elle était en train de parler de cette espère de moment que nous avions vécu lors de la fête de l'été. Je savais qu'elle raconterait le sang, les cris et les morts. Je savais qu'elle parlerait de Eole et cela m'était insupportable d'écouter. J'attendrais que des mots me signifiant qu'elle avait finit pour me re-concentrer à nouveau sur la conversation. Oui c'était une assez bonne idée. En attendant, j'essuyais mes joues et mes yeux en essayant de ne pas faire de bruit pour que l'on ne remarque pas ma présence. J'aurais aussi bien pu retourner me coucher mais je n'en avais pas envie et je voulais en savoir plus, je le reconnaissais sans aucun problème. J'avais toujours était une personne curieuse. Ce fut la voix de mon oncle qui me sortit de ce moment où je revoyais défilé en vitesse rapide cette soirée qui allait tout changer dans ma vie. « Restez ! Je vous offre l'hospitalité et tout ce qui va avec. Non, ne refuse pas ! Tu as perdu là bas bien plus que tu le penses. Tu n'as plus de travail, plus de maison et d'affaires diverses. Et tu as une fille à nourrir. Je peux vous avoir tout cela et tu pourras travailler dans ce village. Les gens y sont ouverts d'esprit. Moins que là où tu vivais, il te faudra t'en méfier. Mais je voulais m'éloigner de ce monde dans lequel nous avons grandit, toi également. Ici est parfait, je te l'assure. » Vivre ici ? Chez cet once que je ne connaissais à peine ? L'idée ne me déplaisait pas. J'aurais aimé rentrer chez moi, j'aurais voulu vivre dans notre maison et faire ma tournée tous les matins. Sauf que je ne pouvais faire cela et je le savais parfaitement. Alors vivre ici me paraissait une bonne idée : nous aurions un toit et à manger en attendant de réussir à subvenir à nos besoins. J'attendais la réponse de ma mère avec appréhension. « Merci... pour elle. » Pour moi ? J'avais peur de ce que cela signifiait et au fond mon cerveau d'enfant savait déjà ce que ma mère tentait de dire par là. Un long silence suivit mais je n'osais regarder à nouveau par ce trous dans les planches de bois. « Tu savais que j'accepterais qu'elle reste ? Et tu savais également que moi je ne resterais pas, pas vrai ? » Pas de réponse de la part de mon oncle... Oui il savait, j'en étais sure. Je savais moi même au fond même si je voulais pas le reconnaître et qu'à cet instant là mon cerveau me hurlait de réagir, d'intervenir et de dire non. Pourtant je ne pouvais bouger un muscle. « Je te fais confiance, elle serait bien ici. » Je voulais pas rester ici si c'était pour être sans ma mère. Je voulais pas de ce village même si je savais qu'il n'y avait pour le moment rien de mieux pour moi. Je savais que je serais bien ici mais je ne voulais pas l'être sans ma mère. Je lui en voulais de m'avoir empêcher de courir vers Eole mais je voulais pas perdre la seule personne qui me restait. « Oui je savais... et je prendrais soin d'elle, ne t'inquiète pas. Et j'espère que tu en feras pareil avec toi-même. L'est-elle ? » Alors c'était décide, je restait ici. Et moi dans cette histoire, pouvais-je émettre un avis ? Il semblerait que non, je n'avais pas ce droit. Je n'avais pas le droit de choisir où j'irais et j'en étais un peu déçue. Mais de quoi parlait-il ? Qu'est-ce que j'étais ou je n'étais pas ? Je ne comprenais rien et le silence de ma mère était assez effrayant. J'avais l'impression d'être une tare tout d'un coup, une mauvaise personne. Peut-être était-ce juste l'inverse ou que cela voulait dire quelque chose que je ne savais pas. Et c'était la dernière proposition qui semblait être la bonne au vu des mots de ma mère qui vinrent après une grande angoisse chez moi. « Non. Elle n'a pas le don ou alors je ne m'en suis pas rendue compte. Peut être que ça viendra avec le temps. Son frère l'avait. Il l'était... » De quoi parlaient-ils ? Je n'eus pas le temps d'en savoir plus ou d'y réfléchir car les bruits m'indiquèrent que mon oncle venait vers moi. Rapidement et silencieusement je regagnais mon lit. Et la nuit fut longue et pleine de questions aux quelles je n'avais pas de réponse.

Cela faisait quatre ans... jour pour jour, comme si je les avais comptés bien que mes mains n'aient pas assez de doigts pour cela. Quatre ans et les saisons qui allaient avec, quatre ans que je savais écoulé au lever de soleil près. Cela faisait quatre ans que ma vie avait basculé. Cela faisait quatre ans que mon coeur avait éclaté en plusieurs morceaux que je n'avais réussis à recoller jusqu'à lors. Cela faisait quatre ans que je n'avais plus ris. Cela faisait quatre ans que je n'arrivais à réellement être heureuse même quand tout allait au mieux. Cela faisait quatre ans que je n'avais passé une nuit, même en étant exténuée, sans me réveiller au beau milieu, des larmes chaudes le long des joues se frayant un chemin jusqu'à mon coup. Cela faisait quatre ans que je n'avais pas prononcer un son, pas même un sanglot n'avait franchit le seuil de mes lèvres. Quatre longues et bien remplies années que j'avais vécu dans ce petit village. Cela faisait quatre ans moins quelques jours que ma mère m'avait abandonné à un homme que je ne connaissais pas encore à l'époque. Je me souviens encore de ce matin après notre arrivée où je suis descendue dans la cuisine et que je n'ai trouvé que mon oncle qui ne semblait pas en mener large. Il avait l'air perdu et triste, il me regardait avec de tels yeux. Et moi, je n'ai pas versé une seule larme. Non je n'ai pas versé une seule larme pour cette fois qui venait d'abandonner ses deux enfants de deux manières bien différentes mais le résultat était le même. Non je n'ai pas versé une larme pour cette femme qui était partie loin de moi, sa fille, sans même un au revoir, sans un baiser d'adieu. Je n'ai pas versé une larme pour cette femme que le souvenir m'a fait détester. Non je n'avais pas pleuré et aucune mot n'était sorti de ma bouche. J'étais juste allée prendre dans mes bras, bien maigre comparé aux seins, un homme qui allait devenir pour moi un père, un protecteur, un tuteur et la seule personne qui me restait encore. Il m'a offert tout ce que j'avais au bout de quatre années. Il m'a offert un toit : le sien. Et contrairement à ce que j'aurais cru dans un premier temps, le partager avec lui n'était pas difficile. Nous eurent bien vite pris nos habitudes et tout allait comme une bonne chevauchée. Il m'a offert une place dans ce village. Ici tout le monde me connaissait. Pas comme ce fut dans mon village natal, surtout que je ne leur parlais pas. Mais chacun savait qui j'étais et personne ne se montrait jamais désagréable avec moi. Le village m'a permit d'exercer ce que j'avais voulu faire depuis enfant : la médecine. Mon oncle, Alator, m'avait fait élève au près du vieux médecin qui ne pouvait plus vraiment exercer seul. En une année et demi, j'avais appris de lui tout ce qu'il avait à me dire. Et au bout de deux ou peut être un peu plus les gens se firent à moi et à ma façon de les soigner. Ils ne me faisaient pas encore confiance mais que je sois seule qui les auscultent ou qui leur donne leur remède ne les gênaient plus. Je travaillais en journée et je cuisinais le soir pour Alator et moi même. Des fois, il m'emmenait faire une chevauchée à cheval et je dois bien dire que j'appréciais cela. Nous avions notre petite vie, notre petite routine. Et il était devenu routine pour moi de fuir les rassemblements. Et ce soir était la fête de l'été... Je soupirais. Aujourd'hui c'était l'effervescence au village, le genre de chose que je n'aimais vraiment pas. J'avais passé la journée à passer par des chemins détourné pour éviter la foule, à saluer de loin les groupes de personnes qui conversaient de part et autres. J'avais perdu beaucoup de temps à faire cela mais je me rattraperais en prévoyant des remèdes contre le mal de tête lié à l'alcool pour demain matin. Oui c'était une assez bonne idée. Et puis cela occuperait ma soirée car moi je n'irais pas à cette fête. Et là, alors que toutes les autres filles de mon âge ou presque étaient en train de se baigner et de choisir leur tenue pour ce soir, moi j'étais assise sur une barrière à l'écart du centre du village et je regardais les moutons vaquer à leurs occupations. C'était un peu la même chose que quand je regardais les habitants de ce village, du moins pour moi. Et je suppose qu'ils en pensaient de même à mon sujet. Il faut dire que même si je travaillais pour leur docteur, j'en restais pas moins la « muette ». Celle qui en quatre ans n'avait dit un mot. Certains me pensaient certainement simple d'esprit mais je m'en moquais. Je n'avais pas de temps à perdre à parler avec eux. Je n'en voyais plus l'intérêt. Plus depuis qu'ils n'étaient plus là pour le faire avec moi, mon frère et mon plus cher ami. Si nous avions sur que c'était la dernière fois que nous nous parlions, qu'aurions nous dit ? Surement rien de plus et rien de moins parce qu'aucun de nous n'auraient pu accepter cette idée... « Gaëtanne ? » Je sursautais à la voix de mon oncle. Je ne m'étais pas attendue à entendre le moindre bruit. Je jetais un coup d'oeil au ciel et la couleur de celui-ci m'informa qu'il était bien plus tard que ce que je pensais. Je descendis de ma barrière en faisant bien attention à ne pas tomber. Une fois au sol, j'époussetais ma robe et ramassais ma sacoche. Et je pris le chemin de la maison en chantonnant silencieusement un air doux, une berceuse qui sonnait bien dans ma tête et surement que là mais ça je ne pouvais le deviner sans l'entendre réellement. Je croisais Alator, visiblement venu à ma rencontre. « Les moutons ? Tes temps libres deviennent de plus en plus étrange, Gaë ! » je fermais les yeux et formais un « o » avec mes lèvres. Ma façon de lui faire remarquer qu'il était presque vexant et que je lui demandais de ne pas continuer ce genre de remarque. Je rouvris les yeux juste à temps pour voir les fossettes de son sourire disparaître doucement. J'aimais quand il souriait, je me sentais chez moi dans ces moments là. Il était l'une des très rares personnes à me faire sourire. Je lui attrapais le bras et le tirait en direction de la maison. Très vite, je le sentis passer son bras sur mes épaules et je me laissais aller contre lui, à l'abri de tout danger. « Il y a une lettre de ta mère pour toi... » Je haussais les épaules simplement. Pourquoi s'acharnait-elle ? Savait-elle que je n'en avais lu aucune jusqu'au bout ? Que mes yeux avaient survolés le papier, pas fait l'effort de comprendre les mots avant de le jeter dans le feu ? Non, elle ne pouvait pas le savoir. Pourtant j'aurais voulu qu'elle arrête de m'écrire, toujours à cette même date. Combien de temps encore allait-elle jouer ce manège ? Je n'avais pas idée... le temps me le dirait. Je franchis la porte du foyer. Réchauffée par la chaleur du feu dans la cheminée, je soupirais. Oui c'était ici chez moi et nulle part ailleurs.





Dernière édition par Gaëtanne A. Fitzgerad le Mer 21 Déc - 19:43, édité 2 fois
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Gaëtanne A. Fitzgerad
Gaëtanne A. Fitzgerad

PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Regina ; tumblr
PATRONUS : Chouette Hulotte
BAGUETTE : bois de sorbier, plume de jorbabille, vingt-trois centimètre et demi, souple


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 6 eme année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: En favori les potions bien entendu et la botanique. Pas de matière qu'elle n'aime pas même si les sortilèges et la métamorphose sont pas son fort
RELATIONS:

Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit Empty
MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:06


❝ Sometimes affection is a shy flower hatched over time. ❞


they say we all have a story to tell

« C'était excellent, comme toujours ! Je me demande comment tu fais pour si bien cuisiner Gaëtanne. » Je souris devant cette remarque de mon oncle à qui je venais de prendre l'assiette vide. Il aimait bien me complimenter sur mes talents culinaires. Il faut dire que j'avais fait un grand effort ce soir. Il avait pu nous acheter un bon morceau de viande, de bonne qualité que j'avais passé plusieurs heures à préparer pour notre dîner. Je l'avais fait rôtir à feux doux pendant que je préparais un ragout au goût fin et salé pour l'accompagner. Je savais que ce genre de mets plaisaient à mon oncle alors j'avais préparé cela pour lui. Finissant rapidement ma vaisselle, je retournais m'assoir à table, ramenant au passage un peu d'eau et quelques fruits pour le dessert. Je lui souris et l'inviter à se servir. « Hey bien ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi pour me nourrir ! Je serais surement mort de faim. » Je ris silencieusement. On pouvait juste voir mes épaules se soulevaient légèrement et retomber au rythme de ma respiration. J'avais beau faire parti de sa vie depuis bientôt neuf ans à ce jour, il avait longtemps vécu seul au pars avant. Et il n'en était visiblement pas mort de faim ni d'intoxication lié à de la nourriture mal préparée ou pas fraiche. Voulant le charrier un peu, je levais les yeux au ciel avant de désigner l'un de ses annulaires. Je voulais ainsi dire qu'il aurait trouver une femme pour le faire à manger, et s'occuper de toutes les autres taches à faire dans un foyer et pour lesquelles il ne se débrouillait qu'assez mal. Il comprit très bien le message et tenta de protester. Je souris amplement. Je m'étais souvent demander si ma présence était ce qui faisait que Alator ne s'était jamais marié. Après tout, il ne devait pas être simple de préparer un mariage, de l'envisager quand l'on doit s'occuper d'une petite fille, à peine sorti de la plus tendre enfance. Mais voilà quelques années que cette excuse ne pouvait plus convenir à la situation. J'étais assez indépendante et surtout je n'étais plus une enfant. Neuf ans et je ne lui avais connu aucune histoire d'amour, pas la moindre oeillade avec une femme du village ou de passage parmi nous. Des rumeurs courraient sur lui mais je faisais semblant de ne pas les entendre. Je me demandais juste pourquoi cet homme fermait ainsi son coeur à ce que l'on nomme amour, un mot bien doux que j'aimais le faire rouler sur ma langue sans jamais lui donner la possibilité de sortir. Je coupais court à ses fausses protestations d'un signe de la main avant de lui faire comprendre d'un seul regard que c'était à moi de dire quelque chose. Enfin dire... j'étais comme muette depuis que j'étais arrivée ici mais j'avais appris à me faire comprendre de tous d'un simple regard ou avec quelques gestes. A un point tel que Alator savait toujours ce que je voulais dire, qu'il arrivait à distinguer le sérieux de l'humour, la colère de la tristesse ou même la question de l'affirmation juste en me regardant. Tous ne savaient pas mais tous ne vivaient pas avec moi dans leur maison. Et cette fois ci le message était simple et clair : pourquoi ? Cette question qui me brulait les lèvres depuis tellement de temps, pourquoi ? Je le vis soupirer avant de se laisser aller contre son dossier. Je ne retiens pas une petite grimace qui laissait à penser que je n'aimais pas qu'il fasse ça. Le nombre de fois où il était tombé en pensant pas que la chaise pourrait basculer sous son poids. Pas qu'il soit gros mais il était assez grand, tellement que je me disais que je tenais pas me petite taille de ce côté ci de ma famille. Mais il n'avait que faire de mes avertissements alors je me concentrais à nouveau sur ma pomme, tentant d'enlever le pédoncule. « C'est une histoire assez longue et compliquée... Je suis pas sure qu'elle t'intéresse. » Je frappais ma main du plat sur la table, ne prenant même pas la peine de relever les yeux vers lui. Voici ma façon de lui dire de continuer, ou plutôt de tout étaler ce qui ici revenait au même. « Tu es bien curieuse comme jeune fille. Cela remonte à bien des années avant ta naissance, il y a très longtemps donc. » Je fis la grimace, amusée. Sa manière de dire ça et le ton qu'il utilisait laissaient croire que j'étais une vieille femme, déjà mère de plusieurs enfants et mariée qui serait venue rendre visite à un aïeul sur le point de s'éteindre. Il aimait vraiment me charrier. « Ta mère et moi même vivions dans un assez petit village quand nous étions plus jeune. C'était... un village de personnes comme nous, un village de sorcier. Il y avait des personnes sans ce don, des familles entières. Et d'autres dont toute la famille l'était mais pas eux. » Un village de sorcier ? C'était donc ce mot là que l'on utilisait ? Ma mère en était une ? Pourquoi toutes ces choses là que j'ignorais jusqu'à lors ne me choquaient pas le moins du monde. J'avais toujours su que le don de ma mère pour la médecine n'était pas normal. J'avais déjà vu ce bout de bois, ce bâton superbement taillé, que possédait mon oncle. Et il y avait des choses comme le feu qui ne s'éteignait pour ainsi dire jamais dans notre cheminée l'hiver même quand le bois manquait presque. Et enfant, j'en avais vu d'autres du genre. Mais sorcier... ce mot était pour moi attaché à la peur : la peur d'une magie dangereuse pour les gens, une magie qui menait au bûcher. Mon oncle n'était pas de ces personnes pourtant... Je lui demanderais à la fin de son histoire. « Elle était l'une de ces personnes. Toute sa famille était sorcière, sauf Elle. Elle était une honte pour beaucoup d'entre nous, mais pas pour moi. Je voyais juste ces yeux bleus pétillants qui me fixait avec cette lueur d'intelligence au fond. Je crois bien que je l'aimais... » Il se stoppa, regardant si je ne m'étais pas endormie comme je pouvais le faire enfant. Mais rien ne le priverait de cette occasion de tout me dire, je l'avais décidé. Ou était-ce au mot honte qu'il avait voulu me regarder ? Il était l'un de ces sorciers, j'en étais maintenant sure. Mais pas moi... voulait-il dire que pour ces gens, j'aurais été une honte ? L'étais-je pour lui ? Je ne pensais. « En grandissant, nous nous sommes rapprocher. Trop au goût de mes parents, beaucoup trop. Ils m'ont interdit de la voir. Je pouvais pas leur désobéir. Pourtant j'ai essayé, et plus d'une fois. J'ai même parfois réussi... Ne prends pas ça pour exemple ! » Je souris en fermant les yeux, comme si je riais mais mes épaules ne bougèrent pas. Je n'attirais pas spécialement les hommes ici. Je ne parlais pas, cela faisait fuir les plus courageux qui avaient pris le risque de supporter les reproches de mon oncle pour m'avoir courtisé. Je n'avais pas l'âge à cela disait-il. Et pour le moment, je pensais comme lui. D'un geste calme de la main, je l'invitais à continuer cette histoire qui me passionnait déjà. « C'est à cet époque là que ta mère rencontra celui que je suppose être ton père. Il avait été éduquer dans une autre partie de sa famille, chez une tante qui n'avait pas de fils pour l'aider au quotidien. Ils se sont très vite trouvés. On aurait pu croire à une intervention divine. Je me souviens de ces regards longs qu'ils se lançaient... Il était un sorcier, contrairement à sa soeur. » Je commençais à comprendre. Cette fille dont il pensait avoir était amoureux serait ma tante ? Du moins la soeur de celui que ma mère aimait. « Je vois que tu as comprit. C'était bien Elle. Je sais, tu ne comprends pas. C'est... Elle est morte. Les gens en sont venus à penser que c'était un suicide, que la honte avait eu raison d'Elle. Moi je n'y ai jamais cru. Je la connaissais mieux qu'eux. » Je lui attrapais le main te la serrait doucement. Morte... cela n'avait pas du être simple pour lui. Alator me sourit, il semblait heureux. « Tu es trop gentille... Le suicide est assez mal vu. Sa famille l'est devenu. Ta mère et son amant ont du quitter le village et se sont installés là où tu as grandit. Je crois même que ta mère était déjà enceinte de ton frère mais j'ai un doute sur les dates. Ils n'auraient jamais pu être ensemble et se marier dans notre village natal. Je me suis rapidement lassé de cet endroit maintenant qu'Elle n'était plus là. Et je suis moi aussi parti de la maison parentale. Et depuis, je n'ai trouvé aucune femme qui a réussi à me faire oublier. C'est pour cela que tu as le droit de faire les corvées ! » Il finit sur ce ton joyeux, m'envoyant un petit coup sur le crane. Je fis la grimace, trop absorbée à réfléchir ce qu'il venait de me dire pour réagir. Alator avait aimé une femme. Il avait connu mon père alors que moi je ne l'avais jamais vu... Il était un sorcier, tout comme mes parents. Les mots de ma mère avant son départ me revinrent et j'en déduis que mon frère le fut également. Et moi ? Moi je ne l'étais pas... Je mordis dans ma pomme, perdue dans mes pensées. Il en fut ainsi encore quelques minutes. Sorciers... toutes ces choses étaient de la magie ? Etait-ce pour cela que l'on avait brûler, mis à feu et à sang mon village natal ? Parce qu'il abritait des sorciers ? Je fus sortie de mes pensées, ou plutôt de mon questionnement sans réponse par la main de mon oncle qui me souleva le menton. « Tu ne dois jamais avoir honte de cela ! Que ce soit d'avoir le sang d'une sorcière ou de ne pas en avoir les autres dons. Je te l'interdis. Tu dois être fière ! La honte ne mène à rien de bon. » Je fis le tour de la table et l'enserrait dans mes bras. Non je n'avais pas honte. Si lui était un sorcier, cela me faisait penser qu'avoir du sang de sorcier était une chose dont je devais être fière. Et si je ne l'étais pas ? Je m'en moquais bien pour le moment. Je ne savais pas encore...

Je m'activais dans la pièce, faisant d'incessants aller et retour entre l'étagère où je rangeais la majorité de mes produits médicaux et la table où était allongé mon patient d'aujourd'hui. C'était une magnifique chouette Nyctal, pas très grande comme le reste de sa race et qui possédait un magnifique plumage gris clair tacheté de blanc par endroit, notamment des sortes de rayures sur son dos. Je l'avais trouvée derrière la maison ce matin, en allant chercher un peu de bois pour faire un feu. Elle était nichée au dessus de ce même bois, blottie contre le mur pour se protéger du vent et gémissant de douleur. Elle s'était visiblement cassée une aile, ce qui m'avait tout de suite attristée pour elle. J'avais une certaine nature altruiste et le fait qu'elle soit un animal et non un humain ne changeait pas grand chose dans ma vision des choses. Je m'étais approchée doucement, pour ne pas lui faire peur et dès qu'elle s'était assez habituée à ma présence, je l'avais doucement prise dans mes mains. Décidée à la soignée, j'étais rentrée et avait entrepris d'exercer mon art sur une patiente assez différents de ceux que j'avais en temps normal. Il était délicat de faire quelque chose sur une bête aussi petite, qui risquait de mal réagir à un traitement ou même d'essayer de me blesser avec son bec probablement habitué à de la viande de souris qu'à de la chaire humaine. J'avais réussi à délicatement remettre son os à sa place normal, provoquant les plainte de ma patiente à mon grand mécontentement. Il était encore assez dur de faire ce genre de chose sur quelqu'un sans lui faire mal et je n'avais pas d'anti-douleur adapté à un être de cette corpulence. Une attelle vide bricolée avait été mise en place, attendant une de meilleur qualité que je lui ferais une fois des onguents appliqué. Et je m'attelais maintenant à cette tache là. Je m'activais, écrasant certaine plante pour en faire une bouille ou récupérer le jus, en découpant d'autres à des tailles différents ou même en les faisant cuir, parfois mélangeant les deux pour plus de rapidité ou simplement pour suivre la recette. Mes gestes, bien que pour certains assez répétitif, étaient fait avec une attention toute particulière, d'un rythme marqué par l'habitude. J'appliquais le premier onglet, réussissant à y mettre quelque chose qui devrait apaisé la douleur. Commençant à préparer le second je me rendis compte que je manquais de thymus citriodorus, plante qui avait un certain effet cicatrisant. Protestant intérieurement contre ma stupidité à ne pas avoir penser à tenir à jour ma réserve, je me préparais à sortir. J'enfilais par dessus ma simple robe blanche une seconde robe, rouge comme les coquelicots, dans une matière qui restait assez légère pour que je n'ai pas trop chaud en ce début d'été. J'attrapais deux ou trois bougie que j'allumais à l'aide d'un petit briquet fabriqué par Alator. Je les disposée dans un bac dont le fond était rempli d'eau et le mettais près de ma blessée. Ensuite, je pris un tissu et la recouvrait avec pour pas qu'elle ait froid. Le premier onguent ne devrait pas tarder à faire effet et selon mon expérience des jeunes enfants, dont la constitution était plus proche de la sienne que celle d'un adulte, elle ne devrait pas tarder à s'endormir. Je le regardais, croisant son regard aiguisé. Il me semblait voir de la reconnaissance au fond de ses yeux mais je savais que cela était plus du à mon imagination qu'à autre chose. Passant une cape de lin, d'un rouge légèrement plus clair que celui de ma robe, sur mes épaules, je sortis en refermant bien le logis derrière moi. J'avais pris l'habitude de toujours fermer à clef, contrairement à Alator qui s'était plusieurs fois retrouvé à attendre dehors mon retour qui pouvait s'effectuer plusieurs heures après si j'étais en tournée chez les habitants du village ou parti à la recherche d'une plante rare ou même refaire ma réserve. Ma main se referma sur l'anse d'un panier et je partis d'un pas rapide mais joyeux en direction de la bordure de la forée avoisinante. En neuf ans j'avais appris à connaître le coin sur le bout de mes doigts. Si bien que je ne mis que très peu de temps à trouver la plante qui m'intéressait. Je ne comptais plus le nombre de fois où je m'étais penchée au dessus de tel ou tels endroits pour cueillir une plante, couper quelques pétales ou feuille. Me disant que la petite chouette pourrait attendre encore quelques minutes de plus avant que je lui appose un cicatrisant, je profitais de cette sorti pour récolter quelques autres petites choses qui pourraient m'être bien utile. Un air que j'avais entendu hier me revient en tête et je bougeais silencieusement les lèvres comme si je chantais. Ayant trouvé tout ce dont je voulais, je pris le chemin du retour. Un petit coup d'oeil au tour de moi m'informa que je ferais mieux de repasser par la place du village, je perdrais moins de temps que d'essayer de passer par la forêt, qui sans être extrêmement dense dans ce coin restait peu praticable. J'essayais de me presser pour ne pas faire attendre la petite bête qui devait souffrir le martyr sur la table de ma maison. Par malheur ma cape se coinça dans un buisson et je passais quelques minutes à le retirer. Mes mains tremblaient alors que pourtant ça ne pouvait être de froids. D'excitation peut être ? Je n'en savais rien. Je finis bien vite par débouchée sur la place du village. Quelle fus ma surprise d'y voir un attroupement ! Qu'est-ce qui pouvait bien amener les gens à s'attrouper ici ? Ce n'était pas l'heure du marcher qui s'effectuer dans l'après-midi et midi n'avait pas encore sonné. Et les fêtes du village s'effectuait le soir. A ma connaissance aucun procès ne devait avoir lieu aujourd'hui et de toute façon je n'avais jamais aimé ce genre de chose. Je m'avançais vers l'amas de personne tout doucement, la peur au ventre sachant très bien que rien de bon n'annonçait cet événement. Quelqu'un aurait pu être de retour, c'était vrai mais mon intuition me trompait rarement et j'aimais laisser mon instinct prendre le dessus. Les gens se tournèrent vers moi et je les entendais chuchoter sans y prêter réellement attention. Pourtant quelques paroles virent jusqu'à mon oreille. « C'est elle ! » « Oh la pauvre ! » « Je n'aimerais point être à sa place ! » J'avais l'impression que les gens n'avaient pas conscience que je pouvais les entendre, comme bien d'autres fois. Ils s'écartaient sur mon passage, me jetant des regardes attristés et peiné. Que se passait-il donc ? Je finis par atteindre le centre du cercle et je le vis. Je crus défaillir. C'était impossible.

Il était là, au milieu de la foule. C'était au tour de lui que tout le monde s'était réuni. Il y avait ces traces, non cette immense tache de sang sur sa tunique blanche. Je sentis le sol se mettre à tourner sous mes pieds. C'était pas possible ! Il ne pouvait lui être arrivé quelque chose. Ma gorge me brulait, mes yeux s'embrumaient. Je sentis ma main lâchait mon panier sans même lui en donner l'ordre. « Nooooon ! Alator ! » Je parcourus le mètre qu'il restait entre lui et moi, et me laissais tomber à ses coté. Je sentis de grosses larmes couler le long de mon cou. Quelqu'un d'autre que moi avait du se rendre compte qu'un son était sorti de ma bouche, j'avais parlé alors que depuis neuf ans je me taisais. Mais j'étais trop bouleversée pour m'en rendre compte. C'était comme ces gens au tour de moi, j'entendais qu'ils parlaient mais je n'arrivais pas à comprendre leurs phrases. Je n'essayais pas réellement. Il n'y avait plus que Alator et ce sang, son sang que j'essayais d'empêcher de couler avec mes faibles mains. « Je t'en prie. Ne me laisse pas seule. » J'avais murmuré, à peine parler comme je pouvais le faire avant : remuer les lèvres sans qu'un son en sorte. Il n'avait pas le droit de partir. J'essuyais les larmes de mes joues, me créant ainsi des peinture de guerre couleur sang sans m'en rendre compte. Ma main se glissa jusqu'à son cou, cherchant son artère pour prendre son pouls. Je finis par la sentir, un petit tuyau sous la peau. Mais elle était inerte. Aucun pouls, aucune pulsation dans son sang, aucun sang qui ne circulait. De nouvelles larmes virent remplacer les précédentes. Je laissais ma tête tomber sur son torse, secouée par de silencieux sanglots. Il ne pouvait pas ! Il n'avait pas le droit de partir, il m'avait promis qu'il veillerait toujours sur moi. Je me laissais aller, suffoquant dans mon chagrin. J'écoutais pas ce qu'ils disaient, j'en avait que faire de leur avis. Ce qui comptait c'était Alator, mon oncle qui avait été comme un père pour moi. Et je ne pouvais plus rien faire pour lui. Si je devais faire quelque chose ! Je ne pouvais pas rien faire comme ma mère n'avait rien fait pour Eole. Ma tête se releva, et je compressais à nouveau mes main sur son flanc. Je sentis quelque chose et d'un doigté délicat je retirait un morceau de métal de la plaie. Je déchirais avec mes dents un bout de sa tunique pour panser la plaie. Je me serais retournée, ou j'aurais levée plus la tête j'aurais vu leur regard de pitié. J'aurais aussi vu l'interrogation dans les yeux d'autres, étonné d'entendre ma voix. Je sentis une main se posait sur mon épaule. « Tu ne peux plus rien faire Gaëtanne. Relève toi. » Je me dégageais de cette main mais elle revint là où elle était précédemment. Je n'avais reconnue la voix de cet homme mais je n'en avais que faire. Je voulais juste aider Alator, je devais aider Alator. Mes mains tremblaient, je reniflait. Mais je l'aiderais. Je la sentis se serrer et essayer de me relever. « Laissez moi ! » J'avais crié, ma voix allant dans des aiguës que je ne me souvenais pas capable d'atteindre. Je sentis la main quittait mon épaule, me faisant basculer vers l'arrière au passage. Je me retournais et je vis l'homme à qui appartenait la voix et la main au sol atterrit plusieurs mètre plus loin, comme projeter au loin par une rafale. Mais il n'y avait pas le moindre vent dans le village, pas une poussière ne volait en cette chaleur étouffante d'été? Je vis les regards apeurés des gens qui s'éloignaient de moi. Etait-ce moi qui avait fait cela ? Comment avais-je pu faire ça ? Je n'avais pas assez de force pour jeter un homme du telle carrure aussi loin de moi. J'étais petite et menue. Un mot se répandit comme une trainée de poudre : sorcière. J'ouvris de grands yeux : moi ? Sorcière ? Ce n'était pas possible ! Je n'avais pas le don qu'Alator m'avait dit ! Est-ce qu'il se serait trompé ? Lui et ma mère auraient donc fait erreur ? Qu'en aurait-il pensé ? Qu'aurait pensé Alator de tout ça ? Je n'en savais rien ! J'osais espérer qu'il aurait été fier de moi, qu'il aurait content que j'appartienne de cette manière là aussi à sa famille. Mais peut-être se serait-il mis en colère que j'ai fait ça à cet homme ? Peut-être m'aurait-il disputer ? Cette idée m'était insupportable. Prise d'un sanglot très peu silencieux cette fois-ci, je me relevais en titubant. J'attrapais mon panier d'une main mal assurée qui ne me ressemblait pas et je pris la fuite. J'essayais de courir mais je finis bien vite par chuter. Ce qui ne m'arrêta pas pour au tant car à peine relevée je recommençais. Je finis par atteindre la porte de notre maison, de ma maison car j'y étais maintenant seule. Je mis plusieurs minutes à insérer la clef dans la serrure, à ouvrir la porte. Puis épuiser mentalement, je me laissais tomber contre elle, la fermant au passage. Des gros sanglots me secouèrent pendant encore bien des minutes. Jusqu'à ce que j'entende un petit hululement qui me sortit de ma trompeur, ou plutôt me plongea dans une autre plus douce avec moins de souffrance. Je me relevais et entrepris de soigner la pauvre bête qui me regardait avec de grands yeux interrogateur. Je tremblais, je pleurais mais je voulais le faire. Puis quand j'eus finis, une petite demi-heure après tellement mon état ralentissait mes gestes, je la pris dans mes bras et la serrait contre moi, posant sa tête dans mon coup qu'elle frotta de son bec sans me faire mal. Je finis par mettre fin à cela, la regardant à bout de bras. Ma décision était prise, je la gardais avec moi. J'aimais bien ce petit oiseau au plumage gris et je ne voulais pas être seule. La reposant sur la table d'où elle sautilla pour être le plus proche possible de moi, j'allais me rincer le visage. L'eau sur ma peau me fit du bien, me calma un petit peu, me permettant de faire le tri dans ma tête. Je devais quitter le village. C'était pas une supposition d'un esprit fatigué mais une certitude qui s'imposa à moi. Je savais trop bien ce qui arrivait à ce que les villageois soupçonnaient de sorcellerie : le bûcher. J'avais vu plus d'une fois ce spectacle, ne pouvant le manquer par tradition villageoise totalement stupide. J'avais vu des hommes et des femmes probablement innocents périr dans les flammes, alors que j'aurais encore pu les sauver quand je fermais les yeux tellement la vue m'était insupportable. Et maintenant, si je restais ce serait moi au bûcher. Sauf que je ne voulais pas partir. Ici était ma vie depuis tellement de temps ! J'y avais grandit, passais de l'enfance à l'âge adulte. J'y avais une maison, des connaissance, un travail et jusqu'il y a peu une famille. Je voulais pas repartir à zéro une nouvelle fois, comme ce fut le cas y a neuf ans de cela. Mais avais-je réellement le choix ? La réponse s'imposa à moi : non. Fuir était-il le choix du lâche ? Non également. Qu'y avait-il de courageux à s'abandonner à la mort ? Rien. Je soupirais et, perdue dans mes pensées, je commençais à préparer mes bagages. Mon oncle avait un cheval, j'aurais qu'à le prendre pour faire la route. Il ne m'en voudrait pas. J'emballais quelques vêtements, pensant à en prendre aussi d'hivers. Une cape chaude, une de mi-saison ainsi qu'une légère en plus de celle que je portais feraient largement l'affaire. Il me fallait prendre aussi des robes, celles du dessous. J'en choisis plusieurs blanches ainsi qu'une bleu pâle. Je pris ensuite des robes à mettre par dessus de plusieurs couleurs ainsi que quelques tuniques et un unique pantalon noir. Finalement ce ne fut pas si dur de choisir, je ne m'étais jamais encombrée de beaucoup de vêtement. Si bien que je les prenais quasiment tous, il y en avait assez peu. Je m'étonnais par ma capacité à réfléchir à ce genre de chose, à faire un paquetage. Etait-ce cela ce que mon oncle appelait l'instinct de survie ? Le mien devait être génial alors, pour réussir à fonctionner dans de pareilles conditions. Je pris quelques vivres pour tenir le temps du voyage. Maintenant, je devais choisir ce qui m'était indispensable dans ma réserve de plantes, médicament et autres. Il y avait ma sacoche médicale dans laquelle j'en entasserais le plus possible. Je commençais à trier du regarde ce qu'il y avait sur mes étagères, poussant certaines choses et en prenant d'autres. Ma main rencontra quelque chose qui n'avait rien à faire ici. C'est avec une précaution toute particulière que je prenais la baguette de mon oncle dans mes mains. Sa baguette... Ce fut reparti, je me laissais tomber sur une chaise, secouée par d'énorme sanglots, serrant ce bout de bois insignifiant contre moi. Je sentis la petite tête de chouette se poser sur mon épaule mais je n'y fis rien. J'avais mal, très mal, extrêmement mal. Je me demandais comment j'arrivais encore à respirer, pourquoi mon coeur battait encore. Je ne sais combien de temps s'écoula avant que mes larmes ne se tarissent, avant que je ne reprenne mon souffle. Je restais encore quelques minutes assise sur cette chaise avant de recommencer à faire mon paquetage. J'eus bientôt fini et je tenais toujours la baguette dans ma main. Je me mordis la lèvre, ne sachant que faire. Puis ce fut plus fort que moi, je la mis dans mon sac. Il restait que la chouette qui trouva bien vite sa place sur mon épaule. Je souris, attrapant un petit morceau de cuir que je glissais entre elle et ma cape pour limiter la douleur que provoquer sa façon de s'accrocher à moi. Puis, je sortis de cette maison. Je fus tout de suite happée par l'odeur. Quelque chose brulait et je n'avais pas besoin de me poser la question pour savoir quoi. Cérémonie mortuaire. J'étais au moins sure de ne croiser personne sur la route qui me mènerait à la sortie du village. D'habitude, je fermais la porte derrière moi, glissant la clef dans mon paquetage, à côté de la baguette de mon oncle. Puis je harnachais mon cheval, accroché mes bagages sur son dos et m'appuyais sur un tas de bois pour monter sur son dos. Je mis les voiles loin de ce village qui maintenant me dégoutait sans que je sache vraiment pourquoi. Je ne m'arrêtais que quand il était presque disparu dans mon dos. Je pouvais voir la fumée qui montait dans les cieux. « Merci pour ces neuf ans Alator. » Et je partis comme j'étais arrivée par le passé.

Neuf ans étaient passés. Neuf années et pourtant j'en regardais un souvenir intact. Un souvenir d'une route que j'avais effectuée qu'une seule fois, la moitié du temps endormie. J'avais une mémoire bien sélective, il faut croire. J'avais parcouru toute cette route en un temps qui me paraissait bien plus court que l'aller mais au final, je doutais qu'il le soit tant que cela. Ma mère était partie en fuyant, moi également. J'avais retrouvé la route comme si elle était restée gravée dans ma mémoire. Cela me rassurait. Je pourrais retourner quand je voulais dans le village de mon oncle de cette manière : je me souvenais de la route. Je descendis de cheval, libérant ma chouette de la sacoche dans laquelle je l'avais mise pour qu'elle ne soit pas trop secouée par la voyage. Un rire cristallin sortit de ma gorge en la voyant ébouriffé ses plumes. J'étais étonnée par la clarté de ma voix alors que je l'avais fait taire pendant des années. C'était probablement dû aux traitements que j'avais pris pour ma gorge pendant ce temps. Mais mon rire s'éteint bien vite. Il sonnait tellement étrange dans ce silence qui régnait au tour de moi. Dire que généralement le silence c'était moi. Jetant un regard à ma chouette, je vis qu'elle avait comprit que le silence était de règle ici. Je guidais lentement mon cheval à travers ce qui restait des maisons. Le village semblait fantôme comme si personne n'y était revenu depuis mon départ. Les portes était toujours enfoncées, des morceaux de bois et autres restes jonchaient le sol. Il n'avait visiblement pas été balayé. Des cendres étaient aussi visible là où le bois avait été mordu par le feu. Je laissais des yeux tristes courir sur ce paysage. A quoi m'étais-je attendu en revenant ici ? A retrouver ma vie d'avant, un village peuplé et accueillant avec ses habitants qui vaqueraient à leur occupations diverses ? Non, j'avais conscience que je ne trouverais pas ça même si je reconnaissais qu'un petit espoir m'avait habité. Je baissais les yeux, regardant mes pieds et essayant de trouver du regard parmi les débris un quelconque objet qui m'aurait rappelé un bon souvenir. Il y avait ce verre, surement abandonné par quelqu'un dans sa course. Et cette épingle pour les cheveux, noircie et déformée par la chaleur des flammes. Par endroit le sol était coloré différemment comme encore imprégné de sang. Je marchais sans vraiment regarder où j'allais, évitant juste les obstacles pour faciliter la route à mon cheval. Combien de chance que mes pas me mènent à cet endroit là ? Beaucoup car ce n'était pas un si grand village après tout. Je reconnus bien vite le sol de la place du village. Mes yeux se remplirent de larme alors que je relevais la tête. Et à la place des cadavres, de l'odeur horrible que je m'attendais à trouver, il y avait un par terre de fleurs. Je restais quelques secondes bloquée sur cette image avant de moi même fondre en larme. Des sanglots silencieux qui secouaient mes épaules et que je mis plusieurs minutes à stopper. Je levais une main pour m'essuyer le visage mais je fus couper dans mon élan par un bruit derrière moi. « Fitzgerad ? C'est toi ? » Mon coeur rata un battement et avant que mon cerveau ne réalise ce qui se passait je me retournais. Mais cette voix n'était pas celle que j'aurais voulu entendre. Je sentis mon coeur se serrait avant que mes yeux embrumés ne reconnaissent celui qui m'avait interpelé. « Bulter ? Henrick Bulter ? » Je vis un grand sourire fendra son visage, caché derrière sa barbe visiblement pas rasée depuis plusieurs jours. Oui c'était bien Henrick, le petit de la maison au volet peint en vert. Enfin le petit... il me dépassait bien d'une tête ou deux maintenant mais si mes souvenirs étaient bon nous avions deux ans d'écarts. Il avait toujours aimé me taquiner sur ma taille, pas très grande. Même gamin, là où les écarts de taille entre deux âges peuvent être important, il faisait presque ma taille. Mais pour moi il était resté ce petit garçon châtain qui courait entre les tables pour aller raconter sa dernière blague à tout le monde, ou pour chipper un peu de nourriture et échapper aux adultes ensuite. Je pus me rendre compte qu'il était vraiment plus grand que dans mon souvenir quand il me prit dans ses bras, j'arrivais même pas à son menton. « C'est si bon de te revoir ici ! » Je lui souris, hochant simplement la tête. Il me posa quelques autres questions. Comment j'allais, si j'avais des nouvelles de ma mère ou de n'importe qui d'autres, ce genre de chose. Et je me contentais de hocher la tête dans un sens ou l'autre, de faire un ou deux gestes avec mes mains. « Es-tu devenue muette ? Pourtant je jurerais de t'avoir entendu parler. » Je souris, riant silencieusement une nouvelle fois comme à mon habitude. « C'est presque ça... Je... une longue histoire. » Je n'ai pas envie d'en parler était la phrase exacte mais c'était un peu sec, trop à mon goût et je voyais bien à sa tête qu'il allait poliment arrêter de poser es questions à ce sujet là. Je vis au tant que je l'entendis siffler, un peu étonnée. « Tu n'avais pas l'intention de rester ici j'espère ? Il y a un village pas loin. Viens, tu vas comprendre. » Un village pas loin ? Je connaissais la région par coeur enfant et pourtant, je ne voyais pas de quoi il parlait. Jetant un dernier coup d'oeil aux fleurs, qui me réchauffèrent le coeur, je montais à cheval. Il était bon de savoir que des personnes pensaient à ceux qui étaient morts ce jour là, et à d'autres qui avaient du subir le même sort. Je me retournais vers Henrick que je vis à cheval, comprenant soudainement pourquoi il avait siffler. Doucement je talonnais ma monture, guettant cette tache grise ailée. « Cette chouette est avec toi ? » « C'est Alyona. » Le nom m'était venu tout naturellement et au vu de son hululement content, il ne la gênait pas. Je souris, la laissant s'installer sur mon épaule. Puis d'un signe de tête, j'indiquais à mon guide du moment que j'étais prête à le suivre.

Je me promenais dans ce village où Henrick m'avait amener. Il avait beaucoup parlé, j'avais à peine ouvert la bouche. Il m'avait raconté, tout du début à la fin et j'avais bu ses paroles. Ce qu'ils avaient fait tous... je ne comprenais pas où ils avaient pu trouver le courage pour ça mais j'étais heureuse qu'ils l'aient fait. Car à cet instant précis j'avais l'impression de repartir plus de dix ans en arrière en déambulant dans des rues que n'importe qui même quelqu'un d'habitué aurait confondu avec celles de mon village natale. Je reconnaissais chaque endroit, chaque recoins et chaque maison. C'était comme si les images souvenirs de mon enfance et celles que j'avais vraiment devant les yeux se superposé. À l'exception peut être de l'usure des bâtiment refait à neufs, de l'état de la rue ou de certains murs mais aussi de quelques enseignes qui étaient apparues ou disparues en rebâtissant. Je savais dire qui avait vécu dedans du temps où j'y vivais aussi même si je savais que bien des maisons avaient du rester vide de leurs habitants d'origine. Je pouvais retrouver n'importe quelle maison, n'importe quel commerce ! Je sentais des petites larmes me monter aux yeux alors que je regardais des enfants courir dans les rues. Dire que j'avais fait comme eux il y a longtemps. Eux je ne le reconnaissais pas mais je voyais parfois un trait de ressemblance avec quelqu'un que j'avais connu, un air de famille ou de déjà-vu. D'autres m'étaient parfaitement inconnu mais cela faisait bon au coeur de les voir s'amuser. Je levais une main pour saluer distraitement un vieux à sa fenêtre. Contrairement à moi, lui n'avait point changé en dix ans. Comme s'il n'avait pas pris une ride, toujours aussi souriant et chaleureux avec les gens. Ils avaient reconstruits le village à l'identique, en souvenir de l'ancien. Ils en avaient fait un lieu de pèlerinage, une sorte d'auberge géante pour sorciers ou moldu venant se recueillir sur les tombes de ceux qui étaient morts pour avoir pratiquer la sorcellerie, héberger des sorciers ou pour avoir simplement été au mauvais endroit au mauvais moment. Et cet endroit où nous avions tous vécu étaient devenus un lieu de recueillement pour la population sorcière d'Irlande. Pourquoi cela n'était-il pas arrivé jusqu'à Alator et moi ? Probablement parce que le peuple moldu n'était que peu, très peu au courant de l'existence d'un pareil endroit, surement parce que les années passant notre lieu de vie avait de plus en plus prôné l'anti-sorcellerie. Henrick m'avait tout raconté, un sourire merveilleusement fier aux lèvres. Il y avait participer bien qu'assez jeune quand le projet avait commencé. Et maintenant, il se chargeait de protéger les pèlerins, de vérifier que rien ne leur manquer et de leur offrir un peu de compagnie dans ce voyage si nostalgique. Il était fier de son travail et je savais qu'il pouvait l'être. Sa mère, chez qui il m'avait emmené en premier, après avoir crier et pleurer ainsi que m'avoir prise dans ses bras, m'avait elle aussi un peu parler de tout cela. Et surtout elle m'avait dit les quelques mots qui m'avaient fait pleurer, silencieusement comme toujours. Un enterrement digne de ce nom... elle s'en était elle-même chargée à l'époque, mettant le feu à sa dépouille, à la dépouille de mon frère. Il avait eu le droit à une cérémonie funèbre comme tous les autres habitants décédés pendant cette fête. J'étais tellement triste et heureuse à cette idée, tellement reconnaissante à tous de l'avoir fait, tellement abattue de me dire que c'était fini et qu'il était définitivement perdu. Je leur avais laissé mon cheval, Henrick proposant de s'en occuper. Et mes bagages sur le dos où à la main, j'étais partie déambuler dans les rues du village. Ils m'avaient dit que je trouverais ma maison, reconstruite elle aussi à l'identique et avec ce qui restait de l'ancien village, à son ancienne place dans la configuration de notre village. Mais pour le moment je n'avais pas envie d'y aller. Je réfléchissais à tout ce qu'ils m'avaient dit et au fait qu'il y aurait quelqu'un chez moi. Une jeune femme, d'à peu près mon âge me disaient-ils. Quelqu'un, une inconnue, chez moi... ces mots tournaient en boucle dans ma tête, encore et encore comme pour ne jamais s'arrêter. Jusqu'à que ce soit moi qui me stop, arrivée là où je savais que mes pas m'avaient amenée. Doucement, je pivotais pour regarder la maison en face. Mon coeur se serra, je sentais ma déception arrivée mais je voulais croire à la joie. Une porte s'ouvrit à la volée et j'ouvris la bouche. Avant de bien vite la refermer, me trouvant devant une femme que je reconnaissais malgré ses traits avant si délicats qui étaient maintenant marqués par l'âge. « Gaëtanne ! C'est bien toi ? » Je me contentais de hocher la tête, lui adressant un sourire qui se voulait rassurant. « J'ai toujours su que tu finirais par revenir parmi nous. Bon retour chez toi, jeune fille ! J'espère que le village va te plaire. » Je ris doucement, en silence, n'osant pas parler. N'osant pas laisser un quelconque son sortir de ma bouche mais je savais, je savais que dans mes yeux la question se voyait. J'étais venue devant cette maison pour une seule raison et je savais que tous s'en doutaient. J'étais venu pour lui, et je me doutais que je serais bien vite repartie. Mon instinct se trompait rarement mais je priais le ciel que ce soit le cas aujourd'hui. « Oh, je vois... Non il n'est pas là. » Je baissais la tête, me pinçant les lèvres, maudissant mon optimisme. C'était comme une blessure ouverte, à peine disait-elle ces mots à peine je sentais la douleur revenir. « Gaëtanne ? Je...je suis désolée. » Je respirais un grand coup et relevais la tête en lui souriant. « Désolée de quoi ? » Je haussais les épaules, sachant très bien qu'elle comprendrais que je ne voulais pas en parler. Puis, lui faisant un signe de la main comme au revoir, je repris ma route. Je marchais vite, ayant qu'une seule envie : fuir. Ils avaient fait tout cela, ce village et je leur en étais reconnaissant. Mais cela faisait mal, très mal. Avais-je vraiment envie de fuir ? De laisser tout cela derrière moi définitivement ? Non, probablement pas. Du moins mon instinct était contre vu que mes pas m'avaient mené devant la reproduction de mon ancienne maison. Je voyais aucun signe extérieur d'habitation mais je savais qu'une jeune femme était dedans. Essuyant du revers de la main l'unique larme qui avait réussi à franchir la barrière de mes paupières, je posais ma main sur la clenche. Et j'ouvris la porte. Rien ne se passa. Il n'y eut pas d'exposition, pas d'orage, ou d'autres choses fâcheuses. C'était plus simple à faire que ce que j'aurais cru. Je refermais derrière moi, déposais mes bagages à côté de l'entrée, de façon à pas gêner l'ouverture. Tournée vers la porte, je fis glisser ma cape sur mes épaules. C'était un geste plein d'habitude, de même que la façon dont je la déposais sur la chaise la plus proche, sans même regarder ce que je faisais. Les choses semblaient être les même qu'il y a neuf ans dans cette maison. J'entendis un bruit. « Eo... » Commençais-je à dire en me retournant. Mais bien vite, je m'arrêtais, consciente que cela ne pouvais être mon grand frère. Et effectivement ce n'était pas lui mais une jeune femme, qui ne devait pas être beaucoup plus vielle ou plus jeune que moi, au long cheveux châtain. « Je... » Je lui fis un sourire gêné sachant pas trop quoi dire en fait. Déjà, cela voulait dire que j'avais eu l'idée de lui dire quelque chose. Elle pouvait s'estimer heureuse. « Tu dois être Gaëtanne ? » Jouvris des yeux surpris. Comment elle connaissait mon prénom ? En tout cas, sa voix était douce, rassurante presque. Elle avait l'air gentille et tout aussi gênée que moi. Bien que je ne comprenais pas pourquoi. « Comment vous savez ? » « C'est Henrick qui me l'a dit. Il m'a dit que tu vivais ici. » Alors c'était cela qui la gênait ? Je haussais les épaules en rigolant à voix basse. « Ce n'est rien ! Gaëtanne Fitzgerad ! Et toi ? » Je lui tendis la main en souriant. Elle me rendis mon sourire et la serra. « Aryanna Gryffindor, enchantée ! » Je lui souris. Et la discussion nous vient rapidement. Je pris possession du lit qui était libre, à la même place dans le logis que celui que j'avais enfin. Je déballais mes affaires rapidement, lui demandant d'où elle venait, ce genre de banalité. « Je sais pas toi mais je commence à avoir faim. » Et mon ventre appuya mes paroles. Je levais les yeux au ciel, désolée d'un tel comportement. J'avais assez peu manger ces derniers jours, pour ne pas perdre de temps et parce que j'aimais pas chevaucher le ventre trop plein. « Moi aussi. Mais je sais pas ce qu'il y a... » Elle commençait à se lever et je lui fis signe de s'assoir. « Tu es chez moi alors je cuisine. » Je la vis sourire et je le lui rendis. Cette jeune femme me plaisait bien. Elle était dynamique et sympathique, visiblement très gentille. J'ouvris les placards pour tomber sur de la viande séchée et quelques fruits et légumes. Je mis de l'eau à bouillir et me tournais vers elle en attendant. « Alors, que viens-tu faire dans ce village perdu au milieu de nul part? »

Souriant, j'effectuais un tour sur moi même. Le bruit du tissu qui ondula contre mes jambes provoqua mon rire. J'étais de bonne humeur, de très bonne humeur même. Et cela devait probablement être contagieux car Aryanna, assise un peu plus loin le dos bien droit, se relâcha pour rire avec moi. Je stoppais mon tour de façon à être en face d'elle et lui sourit, aussi bien que je le pouvais le rire sur les lèvres. Cette fille était un ange, du moins elle l'avait été avec moi. Si j'avais pu avoir quelques inquiétudes à son sujet avant de la rencontrer elle avait su les faire s'envoler. Elle m'avait donné plus que je n'aurais cru pouvoir recevoir un jour. Elle m'avait redonné l'espoir alors que j'avais encore au coeur un plaie grande ouverte. Je me souviens avoir vu sa baguette, avoir posé une question et après c'est venu seul : la magie. Une sorcière elle aussi, quelqu'un qui comprenait ce que j'étais. Et cela ne s'était pas arrêté ici. Elle m'avait parler de tellement de chose et surtout de cette école, cet endroit nommé Hogwarts. Un endroit pour les jeunes gens qui comme nous pratiquent la magie. Un endroit où on leur apprend à l'utiliser dans bien des domaines que je n'aurais pas forcément soupçonné. Une école de magie... cela me semblait assez étrange comme principe, moi qui avait déjà du mal avec le principe d'école que je n'avais jamais eu l'occasion de voir en vrai je me sentais dépassé. Mais après tout, pourquoi pas ? Elle semblait tenir à cette école, elle semblait y croire. Il faut dire que dans son explication elle avait fini par me dire que cette école son père en était l'un des fondateurs. Et elle semblait assez fière de cela. Et c'était grâce à Aryanna que j'avais maintenant ma place dans cette école, qu'à la rentrée qui arrivait à grand pas je foulerais le sol de Hogwarts l'école de sorcellerie pour sorcière et sorcier. Je ne savais pas vraiment comment la remercier. Elle m'avait dit que ce n'était rien, que c'était juste normal et je reconnaissais en elle les qualités qu'elle m'avait dit être celle de la maison de son père. Un jour, je trouverais comment la remercier, comment lui rendre la monnaie de sa pièce. Pour le moment, je me contentais de bien l'écouter alors qu'elle m'informait au sujet de son école, non notre école car maintenant j'en étais aussi l'élève. Elle m'avait emmenée sur le chemin d'ethelwulf, là où je pourrais acheter toutes mes fournitures scolaires. Je m'étais d'abord sentie coupable de lui faire perdre une après-midi mais elle m'avait dit qu'elle devait faire comme moi. Chaque année c'était la même histoire, acheter les livres et autres fournitures mais moi je n'avais jamais connu ça avant. Et elle devait se racheter des uniformes, les siens étant devenus trop court et trop abimés. Je venais de passer une après-midi des plus délicieuses en la compagnie de mademoiselle Gryffindor. Je n'aurais jamais cru qu'acheter des livres pourraient provoqué de tels éclats de rire. Et maintenant nous étions dans la boutique de Dame Malkin, la vendeuse de robe pour sorcier. Nous avions commencé par choisir celle de Aryanna qui visiblement savait ce qu'elle voulait. Moi c'était un peu plus compliqué : je n'en avais aucune idée. Mais cette robe que je faisais maintenant tourner avec moi était mon coup de coeur. Elle était belle, avec une coupe avantageuse qui soulignait ma taille. Les lacets sur le devant aidaient bien à cela, tout en soulignant peut être un peu trop à mon goût mon décolleté mais peu m'importait j'avais l'habitude de ce genre de coupe. Les manches courtes et amples permettaient de ne rien mettre au dessous. La longueur était parfaite pour l'été et je n'aurais qu'à mettre un dessous de robe blanc pour l'hiver si jamais j'avais trop froid. « Tu en penses quoi ? » Je fis un autre tour sur moi même, manquant de perdre l'équilibre ce qui me fit rire à nouveau. Je regardais la jeune femme, d'un an mon aînée, attendant son avis. « Elle te va à ravir ! Très bon choix. Par contre, il t'en faudra plusieurs ! Au moins deux mais trois serait plus pratique. Au cas où tu te taches quand la première est au lavage. » Je levais les yeux au ciel... moi me tacher ? Oh grand jamais ! « Dans ce cas, il en faudrait même quatre ! Mais bon, trois feront l'affaire. » Mon choix finit par se porter sur ce modèle ci, étonnant non ? Je le pris en noir, une couleur classique qui pouvait aller avec tout et n'importe quoi ainsi qu'en bleu et en rouge. Je m'arrangeais avec la vendeuse pour ce qui était des vêtements particulier à l'hiver, qui devait être à la couleur de ma future maison. Quant à l'écusson de ma maison sur ma cape, je le broderais moi même. J'étais pas mauvaise couturière quand c'était de si petite chose que je devais faire. Je la payais ensuite et sortis du magasins, mes nouvelles robes emballées ainsi que les capes dans un sac en toile sous le bras. Aryanna m'attendait devant l'enseigne, prête à m'expliquer la suite des opérations. Elle me sourit et je lui lançais mon fameux regard « et ensuite » qui marchait si bien avec mon oncle. Pas de réponse alors qu'elle passa une main dans ses cheveux pour les remettre en place. Bien entendu, elle comprenait pas quand je m'exprimais sans mot, comme tout le monde. « Et voilà ! Que me manque-t-il ? » Je lui souris, essayant de répartir un peu mieux mes paquets qui me faisaient mal à l'épaule pour le moment. Elle sortit une lettre de sa poche et me la tendis. « C'est la lettre que l'on reçoit chaque année, tu as toutes les informations dedans. Et je crois bien que nous avons tout. Pas besoin de passer à l'animalerie, tu as déjà Alyona. On a acheté toutes tes fournitures ainsi que les miennes. » « Je vois quelque chose que l'on a pas fait ! » Je l'interrompis avant qu'elle puisse dire autre chose, ayant eu une idée soudainement. J'avais commencé par lever la main, par habitude. Mais habituée à entendre les gens parler elle n'avait pas remarqué que j'essayais de la couper dans son élan. Elle me lança un regard interrogatif et m'incita d'un signe de la tête à continuer. « Un arrêt pour grignoter quelque chose et boire un thé. » J'entendis à peine sa réponse, l'emmenant vers une sorte d'auberge que j'avais vu un peu plus tôt dans la journée. Je la poussais dans le bâtiment en souriant.

Je descendis du sombral avec une certaine appréhension : il était assez haut. Mais mes pieds touchèrent le sol sans que mes genoux ne flanchent sous le poids, mon poids. Je déchargeait ensuite la pauvre bête de mes paquets. Elle avait du me porter ainsi que mes affaires pendant plusieurs heures ce qui n'avait pas du être de tout repos. J'avais pas grand chose, enfin juste le nécessaire pour tenir l'année complète à l'école comme l'an dernier. A en voir les autres sombral encore sellés dans la cours, j'avais même fait light niveau bagage comparé à certain de mes camarades. Je sortis un bout de viande de l'une de mes sacoche pour le donner à ma monture qui s'empressa de l'avaler. Je lui caressait la tête doucement, ma façon de la remercier pour se voyage. Je passais la bandoulière de mon sac sur mon épaule et pris mes autres paquets dans mes bras. Jetant un regard circulaire au tour de moi, je cherchais l'entrée du château. Il ne me fallut que quelques secondes pour la trouver mais je continuais de scruter les alentours à la recherche d'une tête connue. Je venais de passer deux mois dans mon petit village en Irlande sans avoir grandes nouvelles de personnes et mes camarades me manquaient. J'aimais l'ambiance qui régnait ici, les petite piques qui se lançaient avec humour à droite et à gauche. Je pouvais voir les plus anciens se saluer, rire et se prendre dans les bras des uns des autres. Et je voyais les premiers années qui comme moi cherchaient un visage connu parmi cette foule, bien que j'étais plus détendue qu'eux. Oui, c'était l'effervescence à Hogwarts comme tous les ans à cette date depuis l'ouverture, du moins je le supposais car je n'étais pas ici depuis aussi longtemps. Mais de ce que l'on m'avait dit c'était comme cela. Je vis l'une des mes camarades de classe avec qui je m'entendais bien malgré nos différentes maisons et je lui fis un signe de la main. Elle me répondit poliment avant de partir rejoindre ses amis postés un peu plus loin, poussant des cris de joie à chaque fois qu'un membre de leur groupe arrivait. Je souris, heureuse de voir ce genre de scène partout au tour de moi. Je soupirais de ne trouver aucun de mes amis proches dans la foule quand j'aperçus une chevelure châtain rentrer dans le hall de l'école. Je pris cette direction et je la pris même en courant. Le temps à Hogwarts était assez variable et une espèce d'orage venait de nous tomber dessus. Pour ne pas me retrouver à dormir dans une chemise de nuit mouillée il ne me restait qu'une seule solution : courir. J'arrivais rapidement dans le hall alors qu'il se remplissait peu à peu d'élèves qui craignaient la pluie au temps que moi. C'est à dire une majorité des élèves. Je vis un de nos fantôme sortir dehors, pas gêné le moins du monde par la pluie qui s'abattait sur nous. Je levais les yeux au ciel, ne l'enviant pas mais me disant qu'il avait au moins trouver cela dans sa mort. J'aimais trouver de bon côté à leur condition de fantôme, essayant d'oublier le côté affreux que cela devait être d'être mort et pourtant d'être encore là. Je le regardais rester sous la pluie un moment avant de me faire bousculer. Sortant brutalement de ma trompeur, je regardais le premier année tout pataud avant de lui faire un signe de la main signifiant que c'était rien. Ce n'était pas du tout comme si j'avais manqué de tomber et que je m'étais raccrocher à un septième année qui visiblement trouvait cela drôle. « Désolé ! » Je m'éloignais vivement en cherchant Aryanna que j'avais cru apercevoir des yeux. Mais il y avait maintenant bien trop de monde dans le hall de l'école, la pluie était la cause de cela. Je soupirais et remis mes bagages à un elfe de maison passant par là. Je lui demandais de prendre bien soin de Alyona qui dormait depuis le milieu de notre long voyage aidé de magie. Et pour le reste, je savais que je n'avais pas à m'inquiéter. Sauf si on se trompait et que mes affaire finissait dans une autre maison ou une autre année. Mais nos elfes de maison sont les meilleurs de toutes la Grande-Bretagne. Du moins c'est ce que je pense quand je vois le travail qu'ils font et l'efficacité avec laquelle cela est fait. Je levais les yeux au ciel en pensant à tout cela, jamais je ne pourrais travailler de cette façon. Je prenais pas mon temps, enfin sauf pour mes devoirs de peur d'avoir une mauvaise note mais eux battaient tous les records de vitesse. Surveillant leurs incessants allers et retours, je me dirigeais vers les escaliers pour prendre un peu de hauteur et repérer mes amis dans la foule d'élève. J'étais assez petite, pour ne pas dire très, et du coup je ne voyais pas grand chose de ma place et même en me mettant sur la pointe des pieds je ne voyais que des cheveux mouillés. « Et tes vacances à toi ? » Je sursautais, bousculant un elfe de maison. Mais je ne m'excusais pas, trop abasourdie pour cela. Cette voix... je l'aurais reconnue entre cent, entre mille même. Cette voix grave que j'étais sure de reconnaître malgré les octaves qu'elle avait gagné avec les années. Oui cela ne faisait pas de doute. Je me retournais dans la provenance de ce son, le coeur battant la chamade dans ma poitrine. C'était lui ! Il était ici à Hogwarts ! Mais je ne voyais rien, la vue cacher par le dos d'un garçon de ma maison. Fronçant le nez de mécontentement, j'essayais de l'apercevoir entre les têtes qui bouchaient ma vue mais rien. Je murmurais son prénom comme si je pouvais croire qu'il m'entendrait dans ce capharnaüm. Les yeux embrumés, pas l'espoir et la peur à la fois, je parcourus les quelques mètres qui me séparaient des escaliers. Je montais quelques marches, relevant ma robe de mes mains pour ne pas risquer de perdre la moindre seconde à marcher lentement. Et de mon nouveau perchoir je tentais de le voir. Cette tête là ? Non ce n'était pas lui. Ce dos musclé ? Cette ligne d'épaule ? Rien à faire je ne le reconnaissais pas dans cette foule, comme si je m'étais imaginé cette voix, comme si elle n'avait jamais existé. Je sentis ma gorge se nouer à cette pensée. Et une larme solitaire coula le long de ma joue. Je ne pris pas la peine de l'essuyer, bien trop occupée à le chercher dans la foule. Je la sentis se glisser dans mon cou et je frissonnais à moins que ce soit à cause de mes longs cheveux blonds mouillés. Je fermais les yeux, cherchant à m'imaginer son visage modifié par les années et la maturité. Il était dans cette foule, je le savais ! J'en étais sure et certaine. Pourtant, les yeux toujours fermés et l'esprit occupés par une image fantôme de lui, je me détournais de l'attroupement. Cela ne servait à rien de chercher. Pas maintenant et pas ainsi. Mais je le retrouverais, je m'en faisais la promesse. Où qu'il soit, je le trouverais ! « Gaëtanne ! » Un sourire triste se traça sur mon visage alors que j'entendais la voix de mon amie. Je le trouverais, je commencerais à chercher dès le repas qui arrivait à grand pas. J'ouvris les yeux, et souris plus franchement. L'année promettait d'être belle. Je le sentais quelque part dans ma poitrine. Et il y avait cette chaleur que je n'avais pas sentie depuis longtemps : l'espoir.





Dernière édition par Gaëtanne A. Fitzgerad le Sam 24 Déc - 0:14, édité 11 fois
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Edwyn A. Lunst
Edwyn A. Lunst

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BAGUETTE : 29 cm, chêne, plume de phénix.
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chocogrenouille
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MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Magie Noire, la sienne.
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:09

Bienvenue ici, Gaëtanne. I love you

Si tu as la moindre question, le staff reste entièrement à ta disposition. (: Bonne chance pour ta (longue ? :P) fiche !
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Aryanna A. Gryffindor
Aryanna A. Gryffindor

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CRÉDIT : POISON IVY et tumblr.
ÂGE : 31
DÂTE DE NAISSANCE : 30/06/1992
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chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 7ème année
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:10

MA LILYYYYYYYYYYYYYYY D'AMOUUUUUUUUUUUR! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739
Bienvenue sur le forum & bon courage sur ta fiche ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060 Si tu as besoin de quoique ce soit tu sais où me trouver ou tu peux même embêter mes collègues! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612

Tamsin ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1828999080
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Cyrielle Vertval
Cyrielle Vertval

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ÂGE : 27
DÂTE DE NAISSANCE : 11/05/1996
PATRONUS : jaguar noir
BAGUETTE : 25.6cm, bouleau, crin de sombral
CITATION : Rien ne vaut la vie avant de l'avoir vécu.


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 5ème
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:10

Welcome !
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Gaëtanne A. Fitzgerad
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PATRONUS : Chouette Hulotte
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chocogrenouille
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MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: En favori les potions bien entendu et la botanique. Pas de matière qu'elle n'aime pas même si les sortilèges et la métamorphose sont pas son fort
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:12

Merci Edwyn !
Je remercie le staff de se proposer, il sait pas ce qu'il fait *sbaf* Et oui elle sera longue Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612

Merci Cyrielle !


MA MIIIINA D'AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUR Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 786701036 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 786701036
Merci ! Oui oui je sais où te trouver ** (en plus j'aurais besoin de toi pour notre rencontre (a) ). Et t'es si gentille de filer du boulot à tes collègues Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1539541541
Je suis contente de te rejoindre ici Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060
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Juda Slytherin
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PATRONUS : COBRA ROYAL.
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:15

OUAAAAIS harcèle ma messagerie Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1765393829 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134
Euh, bienvenue. Tu sais déjà que ton avatar est magnifique, que dire de plus ? Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1828999080
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Gaëtanne A. Fitzgerad
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:16

MP CRAPULEUX Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1671304238 *prend la porte*
Merci beaucoup Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060
Ton vava aussi est pas mal dans son genre !
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Aryanna A. Gryffindor
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:17

Alors comme ça tu me trompes ?! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252

Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 3822454269


oh oui notre rencontre Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060
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Juda Slytherin
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:18

Merci, "mon genre" est comblé Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134 Et je suis okay pour les MP crapuleux, je ne suis ici que pour ça Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 4279267720 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 3957092095
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Gaëtanne A. Fitzgerad
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:20

Jamais je te tromperais mon amour ! Comment peux tu croire une chose pareille ?! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2277528959 *se rappelle que les lesbiennes sont mal vues à l'époque et que son perso ne l'ets pas... prend la porte*
J'ai déjà une idée, je t'en ferais part Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060


Je prend notre donc Juda ! Dès que j'ai une question à la con, je viendrais te la poser par mp Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612
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Aryanna A. Gryffindor
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:24

Attention je vais faire ma crise de jalousie ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612 OWI soyons lesbiennes (en cachette) ma lily d'amouuuur de mon coeur que j'aime à la folie. Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1366640713 D'accord poulette, tu m'diras ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739
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Juda Slytherin
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:25

Si tu veux me demander la couleur de ma culotte préférée (oui, Juda est féminin dans l'âme Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134 ), c'est okay.




- elle est violette avec des pois rouges et des motifs représentant des lamasticots. -
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Aryanna A. Gryffindor
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:30

Gaetanne ne pactise pas avec l'ennemi naméoh !


JUDA SALAZAR SLYTHERIN fait attention à ma femme ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 3063606395 Et ne lui montre pas ta culotte mon(a) poulet(te) tu vas la choquer ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:32

Okay, je vais tenter de bien me tenir, dans ce cas. Mais c'est pas facile, tu sais. Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1366640713

*montre ses fesses en gloussant*
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Edwyn A. Lunst
Edwyn A. Lunst

PARCHEMINS ENVOYÉS : 340
INSCRIPTION : 07/12/2011
CRÉDIT : LIPSLIKEAMORPHINE (avatar) & Tumblr (signa')
PATRONUS : Cheval blanc.
BAGUETTE : 29 cm, chêne, plume de phénix.
CITATION : L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: Professeur.
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Magie Noire, la sienne.
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:32

Après, c'est moi le gars qui va toutes les choquer MAIS OUI BIEN SÛR ON Y CROIT. u_u
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Gaëtanne A. Fitzgerad
Gaëtanne A. Fitzgerad

PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Regina ; tumblr
PATRONUS : Chouette Hulotte
BAGUETTE : bois de sorbier, plume de jorbabille, vingt-trois centimètre et demi, souple


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 6 eme année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: En favori les potions bien entendu et la botanique. Pas de matière qu'elle n'aime pas même si les sortilèges et la métamorphose sont pas son fort
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:34

Je pactise pas avec l'ennemi voyons ! Je suis gentille avec tout le monde, c'est tout Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612
Mais j'aime quand tu fais ta jalouse Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739

Oui fais attention, Arya est super jalouse et en plus elle mord quand elle est de mauvaise humeur. Faudrait pas abimer ta magnifique culotte !
*hésite à être choquée par la culotte ou les fesses... les deux ?*


Edwyn... c'est choquant comment tu es beau aussi... Tu n'y peux rien ! C'est la nature qui t'as fait ainsi !
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Aryanna A. Gryffindor
Aryanna A. Gryffindor

PARCHEMINS ENVOYÉS : 637
INSCRIPTION : 04/10/2011
CRÉDIT : POISON IVY et tumblr.
ÂGE : 31
DÂTE DE NAISSANCE : 30/06/1992
PATRONUS : Lionne
BAGUETTE : Bruyère, poil de licorne, 27.2cm.


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 7ème année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Potions (+) /
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:35

*lui pince les fesses *
Rentre à la maison naméoh ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 3063606395


C'est bien tu es sage (pour une fois) Edwynou ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1366640713


Ma Gaetanne d'amour est trop innocente Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 337664734
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Edwyn A. Lunst
Edwyn A. Lunst

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INSCRIPTION : 07/12/2011
CRÉDIT : LIPSLIKEAMORPHINE (avatar) & Tumblr (signa')
PATRONUS : Cheval blanc.
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chocogrenouille
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:38

Je sais me contrôler, tavu. Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 364988687
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Juda Slytherin
Juda Slytherin

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INSCRIPTION : 26/10/2011
CRÉDIT : VOIR AVATAR.
PATRONUS : COBRA ROYAL.
BAGUETTE : 27,7 CENTIMETRES, BOIS DE ROSE, ÉPINE DE TENTACULA VÉNÉNEUSE.


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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:38

Aryanna A. Gryffindor a écrit:

Ma Gaetanne d'amour est trop innocente Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 337664734

Il va falloir remédier à ça au plus vite Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 4279267720
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Aryanna A. Gryffindor
Aryanna A. Gryffindor

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ÂGE : 31
DÂTE DE NAISSANCE : 30/06/1992
PATRONUS : Lionne
BAGUETTE : Bruyère, poil de licorne, 27.2cm.


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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:40

JUDAAAAAAA! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1541042951
JE m'en chargerais. Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 337664734 J'vais la dévergonder, mais pas à ta manière. Tu garderas ta culotte ma poulette ! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 4279267720


Je suis fière de toi Edwynoud'amour! Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2774444739
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Juda Slytherin
Juda Slytherin

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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 0:42

Personne n'est jamais fier de moi et de ma culotte Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252 Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1805953252

Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 178029134
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Helena Ravenclaw
Helena Ravenclaw

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CRÉDIT : ©cf avatar + ©tumblr
PATRONUS : un aigle
BAGUETTE : bois de houx, crin de licorne, vingt-quatre virgule huit centimètres
CITATION : “I carry your heart with me (I carry it in my heart)I am never without it (anywhere I go you go,my dear; and whatever is done by only me is your doing,my darling) I fear no fate (for you are my fate,my sweet)I want no world (for beautiful you are my world,my true) and it's you are whatever a moon has always meant and whatever a sun will always sing is you here is the deepest secret nobody knows (here is the root of the root and the bud of the bud and the sky of the sky of a tree called life; which grows higher than the soul can hope or mind can hide) and this is the wonder that's keeping the stars apart I carry your heart (I carry it in my heart)” ― E.E. Cummings


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: septième année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: favorites: potions, sortilèges/moins aimées: botanique
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptySam 10 Déc - 11:16

bienvenuuuue Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 345869612
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https://thefounders.forumactif.com
Gaëtanne A. Fitzgerad
Gaëtanne A. Fitzgerad

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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit EmptyJeu 15 Déc - 19:21

Merci Helena Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 2124793060
(ton vava est ** )


Oui dévergondez moi, on va s'amuuuuuuser Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit 1828999080
Juda, je serais fière de toi si tu gardes ta culotte x)


EDIT :

Pourrais-je avoir un délais ?
J'essaye de finir d'ici la fin du week-end mais je suis pas sure de réussir et si non ça report au milieu de la semaine prochaine alors, je suis sure de pas être dans les temps xD
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MessageSujet: Re: Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit   Gaëtanne ▬ Smell like teen spirit Empty

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