« You have been denounced on the charge of witchcraft, a major sin vengable by death. »
L’air était si froid, si glaciale qu’il glacerait le sang de quiconque s’aventurerait sans une couche de vêtement nécessaire à la survie. Je regardais le lac noir, si beau, si sombre. Il me ferait presque envie si mon corps n’avait pas été jeté dedans quelques mois plus tôt. J’avais le regard perdu, et entre mes mains se trouvaient une lettre qu’on m’avait transmise dans la journée. C’était une lettre de mes parents, la première depuis huit ans. Ces immondes moldus de la très haute bourgeoisie moldue m’ont abandonné, tellement ils éprouvaient de la haine envers les sorciers. Je les remercie d’ailleurs. Ils ont eu l’excellente idée de m’envoyer dans leur famille éloignée, chez la chère famille qui m’a accueillie que je considère comme mon oncle et ma tante. C’était peut-être pour cela qu’à contre cœur, j’ouvris la lettre.

Solweig,

Je sais que tu dois nous détester ton père et moi. Nous avons peut être agis trop précipitamment e t’envoyant à Londres lorsque nous avons appris que tu étais une sorcière. Je suis désolée. Mais j’ai oublié le plus important, j’ai oublié de te dire que j’espère vraiment que tout se passe bien pour toi. Tu sais, je t’ai aimée. Je t’ai aimé plus que tout. Tu es notre première fille, notre fierté. J’espère que tu te souviens des bons moments que nous avons passés, en famille. Tu étais tellement complice avec ton père et tu t’entendais à merveille avec ta petite sœur. Tu avais une éducation absolument parfaite, et tout ce que tu désirais. Plus les années passaient, plus tu me demandais de te raconter des histoires de plus en plus longues. Nous étions tous heureux. Mais quelques jours après ton dixième anniversaire, tu as commencé à te comporter bizarrement. Des choses disparaissaient sous nos yeux, d’autre explosaient. Nous avons vite compris que tu étais une sorcière. Pour ton père et moi, ce fut un véritable déchirement. Nous avons toujours haïs les sorciers. A nos yeux, ils ont toujours représentés le mal. Et voilà que tu étais des leurs. Dix longues années de familles gâchées à cause d’un hasard. Ton enfance a été parfaite, ne dit pas le contraire.
En souvenir de ce temps, je te conjure de me répondre. Nous pourrions peut être nous revoir.

Blodwin Kinsela.

Foutaises, balivernes. Elle igorait même que j’étais décédée. Quelle mère parfaite. Je déchirai la lettre, et l’envoya dire bonjour à l’eau noire du lac. Mon enfance n’a pas été parfaite. C’est mon séjour chez ma tante qui a été parfait. Tout de suite, je me suis sentie chez moi. Mon oncle et ma tante, des mages noirs, m’ont tout appris de la magie. Ils m’ont aimée, gâtée, aidée. J’étais leur complice préférée dans les mauvais coups. Leurs enfants m’appelaient la princesse du mal, simplement parce que eux étaient soi-disant tenu à l’écart de la magie noir par leurs grand parents. Et puis un jour, j’ai reçu ma lettre pour Poudlard. J’étais un peu triste de devoir quitter ma tante. Mais tant pis. Poudlard allait être une nouvelle expérience. Et ça l’a été, vraiment. J’ai été envoyée à Serpentard, sans hésitation. Je me suis tout de suite très bien intégrée. Les autres me voyaient comme un petit lutin démoniaque, qui prenait plaisir à embêter les autres, mais avec qui on pouvait aussi s’amuser malgré tout. J’étais respectée dès ma première année à Poudlard. Personne ne venait m’embêter, même les plus vieux. J’ai développé un certain talent pour la magie noire, même si je ne travaillais pas plus que ça. Il n’y avait que deux professeurs qui m’appréciaient. Les autres se plaignaient à longueur de journée de n’en faire qu’à ma tête et de ne pas avoir envie de travailler. Lorsque venaient les vacances, je rentrais chez ma tante et je lui racontais tout. Elle me donnait des conseils pour devenir plus puissante, et nous fêtions nos anniversaires avec de l’avance ou du retard. En dehors des cours, j’étais sois seule en train de préparer un mauvais tour, de songer à quelque chose ou à faire je ne sais quoi, sois je trainais avec des serpentards qui prétendaient être mes amis. Nous nous amusions bien, il fallait l’avouer. Bref, j’avais une belle vie, tout de même. Et puis tout ça est parti en éclat il y a quelques mois à cause d’une mauvaise blague. Et je m’en souvenais comme si c’était hier… J’étais dans la forêt, cherchant une plante carnivore à mettre dans le lit d’un première année. Il faisait sombre, mais j’arrivais tout de même à voir. Alors que je marchais entre les arbres, j’aperçu quelqu’un de loin. C’était Siobhan. Je la croisais de temps en temps dans les couloirs, mais on ne se parlait jamais. Elle était si fière, que j’eu envie de lui faire une plaisanterie, histoire de lui donner une petite leçon. Alors, surgissant de nulle part, je lui ai sauté dessus. Elle ne l’a pas très bien pris. Je n’eus pas le temps de faire quoi que ce soit, elle sortit sa baguette et un éclair vert jailli de son extrémité. Plus rien. Le noir complet. Je flottais désormais dans les bras des ténèbres, à jamais. Du moins, c’était ce que je croyais, jusqu’à ce que je me réveille au fond du lac noir et que ma tête sorte de l’eau. Une fois sur la rive, où je me trouvais en ce moment même, je me rendis compte que je n’étais plus vraiment vivante. J’étais un fantôme, un cauchemar.

Je me mis à rire d’un rire mauvais, un de ces rires qui font peur. Si des sorciers passaient par là, ils voudraient certainement m’interner. Mais j’étais un peu trop morte pour rejoindre une maison pour les fous. Après tout, j’avais tout de même le droit de m’accorder quelque petits écarts. Les mois ne passent pas vraiment vite quand on passe à travers les murs. Certains professeurs disent que je perturbent les élèves, mais je suis sûre qu’ils sont bien content de me trouver pour les punir et leur faire peur.


Ma tante et moi avions l’habitude de choisir une victime mon anniversaire et le sien et de la pousser au suicide ou à la folie.
Une fois, un élève m’a jeté un verre à la figure parce que je l’avais énervé. Il m’est passé à travers, je l’ai pris et je lui ai explosé sur la tête. Je crois qu’il n’a pas apprécié.
Je m’amuse souvent à changer l’ordre des livres à la bibliothèque et à les ranger n’importe où quand je m’ennuie.
J’aime beaucoup côtoyer des personnes encore vivantes, et rassurez-vous, je ne suis pas toujours immonde avec elles.
J'aime beaucoup la musique, elle a le don de m'appaiser, même si elle n'y parvient pas toujours.

Quel est votre lieu préféré à Poudlard ? - J’adore flâner dans les sous-sols et les cachots. Le mieux, c’est d’y aller en pleine nuit, lorsque tout le monde dort. C’est si paisible, si calme. Je prends un malin plaisir à imaginer qu’un jour, j’enfermerai une dizaine d’élève durant toute une nuit. J’aime cet endroit, même s’il est lugubre et pas très attrayant. Il me rappelle mon passé, ma vie.
Lorsque vous étiez enfant, quel métier rêviez-vous de faire ? - Petite, je voulais devenir empoisonneuse. Je vouais un culte aux jeunes femmes courageuses qui gardaient du poison dans leur bague pour ensuite le déverser dans un verre. D’ailleurs, j’avais une bague de ce genre-là, qui gisait au fond d’un tiroir en attendant qu’elle m’aille.
Quel est votre cours préféré enseigné à Poudlard ? - La magie noire. Vivante, j’adorais déjà ce cours. Je ne l’aurais manqué pour rien au monde. Appendre tant de choses si intéressantes, c’était passionnant. Il m’arrive quelque fois d’aller assister à ce cour, mais seulement lorsque j’ai l’esprit assez clair pour apprendre. C’est-à-dire, pas souvent.
Pourquoi hantez-vous Poudlard et pas un autre lieu ? - La personne qui m’a tuée est ici, dans ce château. Même si elle n’a pas l’air d’éprouver quelconque remords ou quoi que ce soit, elle n’oubliera jamais son acte. Je tiens à ce qu’elle me voit tous les jours. D’autant plus que je suis morte dans la forêt noire, non loin d’ici. A Poudlard, je ne m’ennuie jamais. Et je veux me venger. A vrai dire, ce n’est pas Poudlard que je veux hanter, c’est elle.
Quels sont votre sortilège et votre potion favoris ? - Mon sortilège préféré ? Endoloris, sans hésiter. Quand je rentrais chez moi à chaque vacances, ma tante et moi capturions des insectes et nous leur faisions subir ce sortilège. C’était vraiment amusant. Ne me parler plus d’Avada Kedavra. Depuis que je suis morte à cause de ce sortilège, je vire au rouge dès que j’entends ce nom.
Comment vous occupez-vous lors de votre temps libre ? - Je me balade dans les couloirs, je traverse des murs, je casse, je brise, je détruis, je fais des blagues aux autres, je mène la vie dure à certaine, je parle à d’autre. Ne vous en faites pas, être un fantôme n’est pas ennuyeux. Je fais presque les mêmes choses que lorsque j’étais vivante. Enfin, quelques activités son similaires. Il est évident qu’avant, je ne pouvais pas traverser les murs.
Que pensez-vous des moldus ? - Les moldus, je ne les aime pas. Les seuls moldus que j’ai aimés, mes parents, m’ont misérablement abandonnée, pour ensuite me détester. Je ne serais pas morte, j’irais les tuer. Les moldus sont des êtres faibles, qui s’étonnent beaucoup trop lorsqu’ils voient de la magie.
Quels livres aviez-vous l'habitude d'emprunter à la bibliothèque ? - Des livres, moi ? Vous plaisantez j’espère. Je ne lis pas, j’ai horreur de la lecture. Je ne lis des livres que lorsque je suis obligée. J’ai emprunté quelques livres de magie noirs parce que mon professeur me l’avait demandé, mais ça s’arrête là.
Quelle est la place du sorcier dans le monde? - Le sorcier est simplement l’être qui gouverne le mode, selon moi. Même si ils ne se mêlent pas spécialement aux moldus, le monde sans eux ne serait pas possible. La place du sorcier dans le monde n’est pas seulement importante, elle est primordiale.

PSEUDO, PRÉNOM - Manon
ÂGE, SEXE - 17 ans, seulement avec le voisin F
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? - Oui
AVATAR - Lily Collins
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? - Par Siobhan
ET QU'EN PENSES-TU ? - Il est magnifique
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