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| On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper | |
| Auteur | Message |
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Casper
PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 18/12/2011
CRÉDIT : Emma.
PATRONUS : Furet.
BAGUETTE : Lierre, crin de licorne, 21,5 cm.
| Sujet: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper Mer 21 Déc - 23:33 | |
| S’il y avait bien un cours pour lequel je dénigrais complètement la bibliothèque, c’était bien celui de potions. Tout d’abord parce que depuis que je l’avais découvert, cela avait toujours été mon favori, et puis pour diverses autres petites raisons. Avec le temps, est venue l’amitié d’Helena, fervente adoratrice de cette matière également, avec qui j’ai pu avoir nombre de conversations à ce sujet. Le cours de sortilèges était un de ceux que j’aimais bien, également, mais celui de potions restait définitivement à la première place de ma liste. Mélanger divers ingrédients, justement dosés, dans un ordre précis. Il fallait un minimum de patience pour les potions, à la fois car certaines nécessitent qu’on attende un peu, et également car en cas d’échec, il arrive à bien des personnes de renoncer et de se dire qu’elles ne pourront jamais réussir. Les plus impatients avaient vite fait de désespérer, ce qui n’était pas mon cas.
Ce qui était maintenant divertissant dans ce cours, c’était que je pouvais observer bien allègrement les élèves se tromper et provoquer, parfois, quelques explosions. Avant, je restais concentré sur ce que je faisais. A présent, j’avais tout mon temps pour regarder à ma guise. Et de temps à autre, je donnais un petit coup de coude, façon de parler, en faisant une quelconque frayeur à un élève ayant à la main un ingrédient à ne pas mettre en trop grande quantité. Mais comme Abaddon me laissait aller et venir sans trop de réprimandes, j’essayais de réfréner mes envies en matière de tours de ce genre. Et après tout, observer une certaine Poufsouffle était largement suffisant pour me faire rire.
Cyrielle n’aimait vraiment pas les potions, et au vu de ses résultats en la matière, on ne pouvait pas dire qu’elle était douée. Mais elle avait au moins le don de me faire rire. En général, je me retenais, pour éviter de perturber les autres – on voit bien là les efforts que je fais pour cette matière –, mais ce cours-ci fut particulièrement drôle. Cyrielle commettait bourde sur bourde, et ne semblait ne pas pouvoir s’arrêter dans sa lancée, ce qui déclencha un fou rire qui me valut un regard noir de la part du professeur. Ce n’était tout de même pas ma faute si la blonde avait un don pour échouer dans les potions !
Je suivais d’ailleurs celle-ci à la trace, tout en ne manquant pas de lui faire divers commentaires sur sa façon de tenir tel ou tel instrument, ou ingrédient. L’avantage d’être un fantôme, c’est que même en marchant vite, j’arrive tout à fait à la suivre, à peu près n’importe où, et pouvais même la doubler. Nous en étions au troisième étage, moins peuplé, quand elle se mit enfin à ralentir le rythme, ce qui, au fond m’importait peu. Je ne savais pas vraiment si elle était remontée, ou si elle voulait simplement s’éloigner des autres, mais je ne comptais en tout cas pas la laisser seule dans un moment pareil. Un fou rire, ça peut se partager, après tout, non ?
- Cyrielle, un jour, il faudra que tu m’avoues comment tu fais pour être si peu douée en matière de potions, histoire que je puisse enseigner ta tactique aux prochains élèves pour qu’ils puissent me faire rire.
La demoiselle en question se stoppa enfin, alors que nous étions dans le couloir dit interdit qui ne l’était pas en réalité, et dans un même mouvement se tourna brusquement vers moi pour me tirer la langue, d’une manière très juvénile. Un sourire à la fois moqueur et amusé sur les lèvres, je faillis rire une fois de plus de la puérilité de Cyrielle, mais je me retins à temps. Je ne savais pas ce qui n’allait pas chez elle aujourd’hui pour qu’elle rate lamentablement la quasi totalité du cours, mais au moins, elle prenait encore mes remarques bien, ce qui était rassurant de mon point de vue. Elle ne faisait certes pas partie de mes plus proches amis, mais je m’inquiétais – ou étais plutôt curieux – de savoir la cause de tout cela, bien que je supposais très fortement que la fatigue y soit pour beaucoup.
- Bah alors, qu’est-ce qui se passe, Cyri’ ? Tu t’es pris une porte ce matin ou tu t’es levée du mauvais pied ? lui demandais-je d’un ton taquin.
Etant plus grand qu’elle et flottant, de plus, un peu au-dessus du sol, elle était obligée de lever les yeux pour me regarder vraiment, ce qu’elle faisait sans qu’on ne la prie. Et à sa tête, je devinais qu’une réponse à ma question me serait assez vite donnée, ce qui m’enchantait déjà.
Dernière édition par Casper le Jeu 22 Déc - 14:49, édité 1 fois |
| | | Cyrielle Vertval
PARCHEMINS ENVOYÉS : 149
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Moïra
ÂGE : 28
DÂTE DE NAISSANCE : 11/05/1996
PATRONUS : jaguar noir
BAGUETTE : 25.6cm, bouleau, crin de sombral
CITATION : Rien ne vaut la vie avant de l'avoir vécu.
| Sujet: Re: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper Jeu 22 Déc - 0:40 | |
| La nuit dernière avait été la nuit la plus abominable que j’avais du faire tout au long de ma vie. D’accord j’exagérai un petit peu mais il fallait dire qu’entre une retenue le soir pour je ne sais plus qu’elle raison, une course poursuite dans les couloirs avec le concierge, la rencontre avec le professeur de potion dans la forêt noir, je mettais couchés dans les alentours d’une heure du matin puis ensuite j’ai du subir un cauchemars que j’avais déjà oublié et impossible de me rendormir. Conclusion je n’avais dormis que trois petites heures sur mes huit heures habituelles. Heureusement je n’avais qu’un cours ce jour là, malheureusement c’était potion. Décidément quelqu’un avait du me maudire dans une autre vie.
Je baillais à m’en décrocher la mâchoire alors que je rentrai dans la salle de potion. Je fis un signe de tête au professeur, trop fatiguée pour lui dire bonjour de vive voix et j’allais me placée à ma place au fond de la salle dans un coin. Personnellement j’aimais bien cette place car j’étais un peu protéger du regard du professeur, je pouvais faire comme je voulais. Après tout je n’allais pas me concentrer pour une matière que je n’aimais pas et où je n’arrivais strictement rien à comprendre.
Je soupirais alors que le professeur marquait les instructions au tableau. Je pris mes ingrédients et commençais à allumer le chaudron. Je fronçais les sourcils, je devais mettre un ou deux foie de rat ? Je n’arrivais pas à lire avec mes yeux encore embrumé par le sommeil. Finalement j’en mis trois et je touillai dans le sens des aiguilles d’une montre. Je grimaçai ma potion étant rouge au lieu d’être bleue. Ca commençait bien. Finalement dix minutes plus tard il explosa. Mon professeur habitué jeta juste un coup d’œil dans ma direction et me dis de recommencer. Ce que je fis à contre cœur. Deux ou trois chaudrons plus tard, je ne comptais plus, je mélangeai une aile de chauve souris avec des yeux de gobelins lorsque le chaudron m’explosa à la figure. J’en avais marre ! En plus le fantôme de service était en plein fou rire. Je pris une serviette et me nettoyais avec. J’aurais du rester dans mon lit même si je ne pouvais plus dormir.
A la fin du cours je ne pus m’empêcher de retenir un cri de joie. Enfin ! J’avais enfin terminé ma journée de cours, j’allais pouvoirs tranquillement rejoindre mon lit douillet même s’il n’était que dix heures je me sentais fatiguée. Cependant, Caspy, de son vrai nom Casper avait décidé de me donner son avis sur mes exploits en potions. Il adorait m’embêter sur ce sujet plutôt délicat pour moi mais bon je lui rendais l’appareil sur d’autres sujets donc je le laissais faire, en plus avec un autre point de vue et le recul je trouvais mes gaffes plus qu’hilarantes. Par contre ce jour là j’étais fatiguée et je n’étais pas d’humeur à subir les moqueries de mon fantôme préféré. Ce dernier en avait décidé autrement, à chaque fois que j’accélérais le pas il me rattrapait et parfois même me dépassait. Au troisième étage je ralentis, fatiguée de courir et fatiguée tout court.
- Cyrielle, un jour, il faudra que tu m’avoues comment tu fais pour être si peu douée en matière de potions, histoire que je puisse enseigner ta tactique aux prochains élèves pour qu’ils puissent me faire rire.
Je stoppais ma marche lorsqu’il me sortit cette phrase. Bon c’était vraie que j’étais une quiche en potion, d’accord je ne savais pas réussir une potion de première année mais bon ce n’était pas de ma faute. Je me retournais pour faire part de mes réflexions à Casper et lorsque je fus bien en face de lui je lui tirais la langue. Bah quoi ? C’était comme ça que je m’exprimais avec lui. Je le vis se retenir difficilement de rire. Je l’aimais bien ce fantôme un peu casse pied, certes mais bon j’étais un peu pareil quand je m’y mettais. De plus lorsqu’on s’échangeait des infos, il en avait toujours de croustillantes après tout il pouvait déambuler n’importe où donc là où les élèves n’avaient sois disant pas le droit d’entré.
- Bah alors, qu’est-ce qui se passe, Cyri’ ? Tu t’es pris une porte ce matin ou tu t’es levée du mauvais pied ?
Je levais les yeux afin dans le regarder, je n’aimais pas trop cette position d’infériorité mais après tout le petit Caspy n’était pas méchant.
- Laisse-moi réfléchir… Aucun des deux ! Je me suis pris une retenue hier soir bref comme d’hab’ tu me diras puis ensuite je me suis fais courser par le concierge dans la moitié du château, ça c’était moins banal, après et bien je me suis retrouvé dans la forêt noire en compagnie de ton prof préféré mais chut j’ai pas envie que ça s’ébruite et pour finir j’ai fais un stupide cauchemar. Bref tu imagines mon état.
Pour lui montrer, je baillai un bon coup. Je m’adossais à un mur tout en continuant de le regarder. J’avais déjà connu Casper avant sa mort après tout il était dans la même maison que moi mais bon je ne lui avais jamais vraiment parlé comme je le faisais maintenant. Je ne me souvenais plus comment on en était arrivés à s’échanger des informations sur telles ou telle chose mais je supposais que c’était lui qui m’avait abordé après un autre cours de potion désastreux.
- Tu savais que le concierge courrait plutôt vite pour son âge ? Même Delis mon chat avait du mal à garder la cadence.
Ces informations étaient totalement inutiles mais fallait dire que je n’en avais pas de plus croustillantes pour le moment.
- Et toi Caspy comment c’est passé ta nuit ? T’as surpris des professeurs en train de s’embrasser ? Tu as appris quelque chose d’important en ce qui concerne les vacances de noël ?
Je sentais qu’un évènement se préparait pendant les vacances mais je ne savais dire quoi. C’était encore un mystère pour moi et j’espérais que mon fantôme favori avait des réponses. Pour ma question sur les professeurs et bien j’en soupçonnais quelque uns qui se tournait autour mais je n’avais toujours pas la confirmation.
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| | | Casper
PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 18/12/2011
CRÉDIT : Emma.
PATRONUS : Furet.
BAGUETTE : Lierre, crin de licorne, 21,5 cm.
| Sujet: Re: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper Jeu 22 Déc - 14:24 | |
| Mes remarques sur la façon dont elle s’y prenait en potions auraient dû blaser Cyrielle à force, mais il n’en était rien, et je continuais donc sans me lasser du sujet. J’avais assez fréquemment droit à une vue de sa langue tirée dans ma direction, ce qu’elle évitait avec les autres. Privilégié ? Ce n’est pas le terme que j’aurais attribué à ce fait, mais pourquoi pas. Toujours était-il qu’elle pouvait bien me laisser parler sur les potions qu’elle ne dirait rien, mais qu’elle aurait tôt fait de réagir à une autre remarque. Ce qui arriva presqu’immédiatement après que je la taquine au sujet d’un éventuel mauvais jour pour elle.
- Laisse-moi réfléchir… Aucun des deux ! Je me suis pris une retenue hier soir bref comme d’hab’ tu me diras, puis ensuite je me suis faite courser par le concierge dans la moitié du château, ça c’était moins banal, après et bien je me suis retrouvée dans la forêt noire en compagnie de ton prof préféré mais chut j’ai pas envie que ça s’ébruite et pour finir j’ai fais un stupide cauchemar. Bref tu imagines mon état.
Cette fille avait un don pour donner un flot démesuré d’informations d’un seul coup, c’était à peine si je l’avais vue prendre sa respiration. Cela me fit sourire et j’ouvrais la bouche pour lui faire remarquer qu’en matière de discrétion, elle aurait fait un piteux professeur, que déjà elle baillait pour me montrer qu’en effet, elle n’avait pas pu beaucoup dormir cette nuit. Je n’étais pas au courant de cette entrevue dans la Forêt Noire, étant occupé à autre chose, mais étais absolument ravi de le savoir. Ma curiosité me poussait presque à lui demander ce qui avait pu se passer dans la forêt, sachant que Cyrielle avait une sainte horreur des potions, mais j’étais avant tout patient. Et heureusement que j’avais été bien éduqué, car je n’aurais pas manqué de couper la blonde qui, sitôt qu’elle fut adossée au mur le plus proche, reprit la parole, en modérant la vitesse, cette fois :
- Tu savais que le concierge courrait plutôt vite pour son âge ? Même Delis mon chat avait du mal à garder la cadence.
Une fois encore, j’allais lui faire remarquer que j’avais déjà pu le voir à l’œuvre, mais me retins à temps, me doutant qu’elle n’avait pas fini sur sa lancée. Je mémorisais au passage diverses questions et remarques que j’allais lui faire sans m’arrêter également, ensuite, puisqu’elle ne me laissait pas le temps de parler.
- Et toi Caspy comment s’est passée ta nuit ? T’as surpris des professeurs en train de s’embrasser ? Tu as appris quelque chose d’important en ce qui concerne les vacances de noël ?
Je n’aurais pas cru qu’elle renverserait la situation en m’interrogeant à mon tour, même si j’aurais dû, puisqu’il était commun que nous échangions diverses informations. Celles que je venais d’apprendre concernaient uniquement Cyrielle, mais étaient toujours utiles à savoir, après tout. Avec tout ce que je savais, j’aurais facilement pu dicter un livre entier à une tierce personne. Mais je préférais garder le tout pour moi, sachant parfaitement que cela n’aurait pas intéressé tout le monde et qu’au final, j’en avais encore pour des siècles. Alors des informations, j’allais certainement en voir passer un bon nombre.
- Tout d’abord, laisse-moi te faire remarquer que ta course poursuite avec le concierge était loin d’être un modèle en matière de discrétion, cela ne m’étonne pas que tu te sois faite remarquer, commençais-je d’un ton relativement amusé. Et oui, il court bien vite pour son âge. Sans doute qu’il doit s’entraîner secrètement pour accomplir l’unique but de sa vie : attraper les élèves pour leur mettre des retenues.
Je fis une pause, souriant de la possibilité que j’évoquais et qui n’était sans doute pas vraie mais qui aurait pu correspondre. Et puis, avec tout ce qu’elle m’avait débité, il fallait au moins quelques secondes pour que je me repasse ses propos.
- Quant à ton entrevue avec notre cher professeur de potions, je suis bien curieux d’en apprendre plus à ce sujet.
Nouveau sourire. Je savais qu’il me suffirait de ramener le sujet sur le tapis un peu plus tard pour en apprendre plus, ou de faire un deal avec la demoiselle. Qui d’ailleurs attendait patiemment la suite, signe qu’elle ne reviendrait pas sur ce que j’avais dit pour le moment et qu’elle espérait plutôt apprendre quelques infos croustillantes à son tour.
- Si l’on en vient enfin à moi, c’était une nuit comme une autre. Tu as remarqué que de plus en plus d’élèves se plaignent d’une disparition de leurs chaussettes ? Cela peut être une bonne enquête à mener, lui dis-je avec un clin d’œil avant de poursuivre : J’ai aussi surpris une conversation où il serait question d’un problème avec les sombrals, mais je n’ai pu en savoir plus. Il est fort probable cependant que l’un des fondateurs ne tarde pas à faire une annonce officielle.
Je n’avais pas besoin d’en dire plus pour que Cyrielle ouvre des yeux ronds, tout en prenant conscience ce que ce problème indiquait, ce que je me fis un plaisir de dire tout haut :
- Eh oui, ma chère, il est fort probable que vous deviez rester pour les vacances ! |
| | | Cyrielle Vertval
PARCHEMINS ENVOYÉS : 149
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Moïra
ÂGE : 28
DÂTE DE NAISSANCE : 11/05/1996
PATRONUS : jaguar noir
BAGUETTE : 25.6cm, bouleau, crin de sombral
CITATION : Rien ne vaut la vie avant de l'avoir vécu.
| Sujet: Re: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper Jeu 22 Déc - 16:59 | |
| - Tout d’abord, laisse-moi te faire remarquer que ta course poursuite avec le concierge était loin d’être un modèle en matière de discrétion, cela ne m’étonne pas que tu te sois faite remarquer. Et oui, il court bien vite pour son âge. Sans doute qu’il doit s’entraîner secrètement pour accomplir l’unique but de sa vie : attraper les élèves pour leur mettre des retenues.
Je rougis, c’est vrai que je ne lui avais pas vraiment laissé le temps d’en placer une. Je décidais de me mettre à l’aise afin de continuer la conversation donc c’est avec la grâce qui m’est du que je m’assis sur le sol de marbre. Certes on était dans le couloir interdit et n’importe qui sauf nous aurait déjà déguerpie mais bon j’étais trop fatiguée pour faire un pas de plus.
- Quant à ton entrevue avec notre cher professeur de potions, je suis bien curieux d’en apprendre plus à ce sujet.
Je grommelais pour la forme. Je n’aurais vraiment pas du lui dire ça parce que je savais que l’interrogatoire allait commencer mais dans la foulée j’avais laissé échapper cette information et maintenant le fantôme n’allait plus me lâcher. Je soufflais sur les cheveux qui me tombaient devant les yeux, je trouvais plus amusants d’essayer de les enlever avec mon souffle qu’avec mes mains. J’avais vraiment des activités bizarres, moi. Mais bon je préférais me taire pour l’instant en attendant les infos que Caspy avaient à me donner. Je n’eux pas à attendre longtemps car il commença.
- Si l’on en vient enfin à moi, c’était une nuit comme une autre. Tu as remarqué que de plus en plus d’élèves se plaignent d’une disparition de leurs chaussettes ? Cela peut être une bonne enquête à mener.
Il me fit un clin d’œil alors que je souriais, il avait raison. J’adorais fouinée dans le château et encore plus quand j’avais un but. Je me frottais les mains je sentais qu’il allait se passer des choses pendant les vacances. C’était dommage car je rentrais pendant les fêtes mais dès mon retour je me lancerais dans la traque aux infos avec l’aide de Casper enfin s’il voulait bien.
-J’ai aussi surpris une conversation où il serait question d’un problème avec les sombrals, mais je n’ai pu en savoir plus. Il est fort probable cependant que l’un des fondateurs ne tarde pas à faire une annonce officielle.
Toute mon attention fut tournée vers le fantôme qui se trouvait à un mètre ou deux au dessus de moi. Caspy avait dis quoi ? Un problème avec les sombrals ? Quel genre de problème ? Non ; masi je n’étais pas d’accord, parce que si les sombrals avaient un problème qui allaient nous ramener chez nous ? C’est là que je pris vraiment conscience des paroles de mon fantôme favori. D’ailleurs se dernier devait lire dans mes pensées car il rajouta.
- Eh oui, ma chère, il est fort probable que vous deviez rester pour les vacances !
Je m’étalais de tout mon long sur le sol froid comme si les paroles de Casper m’avaient balayée. Ce n’était pas possible ! J’avais promis à mes parents de rentrées pendant les fêtes. Peut être avec un peu de chance tout serait redevenu normal lors du départ. Je ne doutais en aucun cas des paroles de l’ancien Poufsouffle car lui et moi on s’était promis de se dire que la vérité par contre on pouvait cacher des informations ce que j’aurais d’ailleurs du faire en ce qui concerne mon escapade dans la forêt noire parce que maintenant que le sujet était sortie je ne doutais pas qu’il allait bientôt le remettre sur le tapis.
Mais bon commençons par le début.
- Je serais plus heureuse si le concierge était malade où un truc du genre. J’ai entendue dire que toi et Ezeckiel vous faites les quatre cents coups. Vous ne pourriez pas faire un truc contre le concierge come ça j’aurais le champ libre ?
Je connaissais suffisamment mon meilleur ami pour savoir qu’il adorait faire des farces, il m’aidait de temps en temps mais je n’étais rien par rapport à lui. Non mon truc c’était plus fouinée.
- Avant que tu poses d’autres questions en ce qui concerne ton prof préférer sache qui si j’entends quelqu’un d’autre que nous en parler. Fantôme ou pas je t’étripe.
Bah quoi ? Fallait bien mettre les choses au clair avec Caspy car on ne savait jamais. Lorsque je le vis hocher la tête avec son petit sourire, je soupirais mais continuais quand même.
- Alors sache que ce n’était pas du tout de ma faute si je l’ai rencontrée là bas. Et aussi que les Acromentules qui peuplent cette forêt sont mais alors pas du tout jolie à voir et ni gentilles par la même occasion.
Rien que d’y penser j’en frissonnais encore. Rien que de me souvenir, me faisait hérissés les poils à la base de ma nuque. Et dire qu’au début je pensais que c’était mon chat pour finalement trouvée l’araignée géante. Grr, bref changeons de sujet pour le moment. Pas questions que je dévoile toutes mes infos d’un seul coup. Passons au sujet suivant !
- Un voleur de chaussette ? Intéressant ! Pour le moment toutes les miennes sont dans mon armoire. Donc je n’ai pas à me plaindre mais faudrait enquêtez sur ça. Tu m’aides ?
Si je voulais que cette affaire sois résolue au plus vite (j’ai peur pour mes chaussettes) et bien je devais demander à Caspy.
- Et si tu veux, on pourra aussi demander à Eze s’il veut.
Ca faisait longtemps que je n’avais rien fait avec mon meilleur ami et là tout d’un coup j’ai pensé à lui et étant donné que je savais que Caspy et lui s’entendait bien. Je ne me privais pas pour demander. Bref next !
- En ce qui concerne les sombrals, il n’est pas questions que je reste ici pendant les vacances sinon je vais décevoir mes parents qui n’attendent que mon retour. J’espère que ça sera réglé car je m’en voudrais de leur envoyé un courrier en leur disant que je ne pourrais pas rentré.
J’étais très attaché ma famille. Elle était aimante, joyeuse et gentille. Je n’avais pas à me plaindre et donc je voulais qu’ils soient fiers de moi. De plus ma mère qui était une vélane ne pouvait pas vraiment sortir sans attirer l’attention alors un peu de compagnie, pendant que mon père était à la forge, lui ferait du bien.
En parlant de famille une question me trottait dans la tête mais je n’osais pas la formuler de peur de blesser Caspy. Cependant je pris mon courage à deux mains et la posait quand même.
- Dis… Euh... Ta famille elle te manque pas ?
Ca y est je l’avais dit je fermais les yeux pour ne pas apercevoir le visage de Casper qui devait surement être triste. Je n’aimais pas voir les gens tristes cependant ma nature curieuse l’emportait sur tout autre chose.
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| | | Casper
PARCHEMINS ENVOYÉS : 126
INSCRIPTION : 18/12/2011
CRÉDIT : Emma.
PATRONUS : Furet.
BAGUETTE : Lierre, crin de licorne, 21,5 cm.
| Sujet: Re: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper Ven 23 Déc - 19:19 | |
| Vraisemblablement, Cyrielle tenait absolument à quitter le château au moment des fêtes, ce qui ne m’étonnait pas tellement. Toute personne un tant soi peu proche de sa famille voudrait passer les fêtes avec elle, car ce ne sont pas des vacances comme les autres. Sans doute que cette nouvelle ne l’aurait pas autant bousculée si cela avait été durant d’autres vacances. D’ailleurs, elle venait même de s’affaler complètement parterre. Ce qui n’était pas franchement charmant, mais bon. J’avais déjà vu pire.
- Je serais plus heureuse si le concierge était malade où un truc du genre. J’ai entendu dire que toi et Ezeckiel vous faites les quatre cents coups. Vous ne pourriez pas faire un truc contre le concierge comme ça j’aurais le champ libre ?
Elle s’était redressée un peu, reprenant visiblement contenance et procédait à ma façon : elle avait retenu ce que j’avais dit sans répliquer aussitôt et à présent me ressortait toutes ses réponses dans l’ordre. On aurait presque pu croire à un dialogue tout préparé, emballé et plus qu’à être découvert. Je mis quelques secondes à vraiment assimiler le sens des paroles de la Poufsouffle. Notre duo avec Eze’ était après tout connu de tous, et Cyrielle était sa meilleure amie. Il était normal donc qu’elle le mentionne. Sa demande aurait pu bien facilement être approuvée si elle se donnait la peine de me préciser pourquoi diable elle voulait avoir le champ libre. Car « faire un truc contre le concierge », comme elle disait, cela impliquait que je ne puisse être présent pour l’espionner, elle. Et même si je ne doute pas de la véracité de ses propos, je me doute bien qu’elle ne me dit pas tout. Comme moi, quoi.
- Avant que tu poses d’autres questions en ce qui concerne ton prof préférer sache qui si j’entends quelqu’un d’autre que nous en parler. Fantôme ou pas je t’étripe.
J’hochais la tête avec un petit sourire en coin. Cyrielle avait beau ne pas appartenir à la maison des verts et argent, je me doutais bien qu’elle était capable d’une telle chose. Enfin, peut-être, en tout cas. Mais elle aurait bien du mal à m’étriper moi, ne pouvant que me passer à travers – ce qui était assez désagréable, apparemment. Elle soupira, doutant peut-être de mes capacités à garder ma langue – ou était-ce parce qu’elle se rendait compte que sa menace ne valait absolument rien ? –, ce qu’elle n’aurait pas dû. Après tout, j’étais capable d’être muet comme l’objet dans lequel mon corps résidait depuis un moment maintenant.
- Alors sache que ce n’était pas du tout de ma faute si je l’ai rencontré là bas. Et aussi que les Acromentules qui peuplent cette forêt sont mais alors pas du tout jolies à voir, et ni gentilles par la même occasion.
Je haussais un sourcil, pendant qu’un frisson parcourait l’échine de la demoiselle, montrant que ce n’étaient pas les créatures les plus amicales au monde. Cette balade dans la Forêt Interdite n’avait pas franchement été des plus pittoresques, apparemment. J’imaginais un court instant Cyrielle, un panier à la main, sautillant en chantant et caressant la tête des araignées géantes et me retins difficilement de rire. Heureusement pour moi, la concernée n’avait rien remarqué et poursuivait déjà sur sa lancée :
- Un voleur de chaussettes ? Intéressant ! Pour le moment toutes les miennes sont dans mon armoire. Donc je n’ai pas à me plaindre mais faudrait enquêter sur ça. Tu m’aides ?
Elle passait sans hésiter d’un sujet à un autre, si bien qu’heureusement que ma capacité à mémoriser et ma patience étaient assez étendues, car j’aurais bien pu être complètement perdu, ou oublier la moitié de ce qu’elle me disait.
- Et si tu veux, on pourra aussi demander à Eze s’il veut.
Au moins, je pouvais être sûr de la sincérité de Cyrielle quand elle déclarait être une bonne amie d’Ezeckiel : il revenait pour la deuxième fois déjà dans la conversation. Mais peut-être était-ce parce qu’elle l’avait évoqué un peu plus tôt après tout. Toujours était-il que cette enquête, si Cyri’ et Eze’ étaient de la partie avec moi, allait sans doute être drôle. La première adorait fouiner, après tout.
- En ce qui concerne les sombrals, il n’est pas question que je reste ici pendant les vacances sinon je vais décevoir mes parents qui n’attendent que mon retour. J’espère que ça sera réglé car je m’en voudrais de leur envoyer un courrier en leur disant que je ne pourrais pas rentrer.
J’avais donc bien raison en pensant que cette nouvelle l’affectait. J’avais omis de lui préciser que j’étais quasiment certain que le problème n’allait pas se résoudre ainsi, mais préférais éviter de lui annoncer. Elle était au courant, déjà, ce qui n’était pas certainement pas le cas de tout le monde.
- Dis… Euh... Ta famille elle te manque pas ? me demanda-t-elle après un léger temps d’arrêt.
La question n’était pas anodine et si j’avais encore été humain, je me serais sans doute figé. Sans doute que beaucoup devaient se la poser. Evidemment, qu’elle me manquait. Je n’avais que mes parents, mais c’était déjà bien suffisant. Je les aimais et leur absence depuis un peu plus d’un an me faisait mal, maintenant que Cyrielle remettait le sujet sur le tapis. Car je m’efforçais de ne pas y penser, d’oublier tout ça. Comme le fait que j’allais un jour apprendre leur mort, tout comme celle des habitants de ce château, remarquez. Cela faisait partie des sujets que j’évitais. Cyrielle n’aurait pas pu tomber mieux.
- Si, elle me manque. Mais cela doit être pire pour eux : ils ont appris ma mort et ne savent pas que je suis encore là, en quelque sorte. Moi je sais qu’ils sont encore en vie, et c’est déjà ça. Ca fait un peu plus d’un an, tu sais, alors j’ai eu le temps de m’y faire. Plus ou moins.
Voilà, elle avait sa réponse, il était temps d’expédier le sujet pour en revenir à un plus banal et plus intéressant à mes yeux.
- Je compte bien encore avoir des détails au sujet de cette nuit que tu as passée, mais comme je suis de bonne humeur, je vais laisser tomber pour le moment.
Lui offrant un sourire plus sincère que les précédents moqueurs ou amusés, je ne tardais pas, soucieux de mettre le plus loin de nous le sujet auquel je ne voulais pas ajouter de détails.
- Il nous faut enquêter sur ce voleur de chaussettes, oui ! Bon, pour moi, ça sera juste pour le plaisir, mais je suppose que toi, tu tiens à tes chaussettes, non ?
Le ton amusé et taquin était de retour, comme souvent avec Cyrielle. Qui d’ailleurs, devrait s’estimer heureuse que je laisse tomber les sujets pourtant bien croustillants à mes yeux.
1138 mots. |
| | | | Sujet: Re: On est pas des commères, on échange juste des infos ₪ Cyrielle & Casper | |
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