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 hello alone, it's you and me again ♦ EZECKIEL

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AuteurMessage
Siobhan Lizlow
Siobhan Lizlow

PARCHEMINS ENVOYÉS : 23
INSCRIPTION : 21/12/2011
PATRONUS : boa
BAGUETTE : prunellier, écaille de dragon, 21cm
CITATION : you can laugh, you can cry, carry a cross but it won't make you a man


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: sixième année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: magie noire,maniement des armes / savoir domestique,religion
RELATIONS:

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MessageSujet: hello alone, it's you and me again ♦ EZECKIEL   hello alone, it's you and me again ♦ EZECKIEL EmptyJeu 22 Déc - 21:51

La journée commençait à peine. Du moins, officiellement. Comme à mon habitude, je n'avais pas dormi de la nuit. En fait, je dormais un jour sur trois, mais quand je m'endormais, je pouvais dormir durant vingt-quatre heures sans que rien ne réussisse à troubler mon sommeil. Il me faut avouer que mon sommeil n'est pas troublé de nature. Ne pensez pas que je suis folle, mais parfois, la nuit, les objets de ma chambre se mettent à voler sans que je ne fasse rien. J'entends aussi des bruits étranges ici ou là. Sans grand étonnement, j'avais découvert qu'il ne s'agissait pas de folie, mais juste d'un esprit venu se venger. L'esprit de Solweig, pour être exact. Je lui avais donné le sommeil éternel, et elle me privait du mien. Je pense que sa colère est justifiée. L'avantage à ne pas beaucoup dormir, c'est qu'on a le temps de faire plein de choses. En une nuit, j'avais eu le temps de faire un courir autour du château, de lire un livre, d'aller voler de la nourriture en cuisine, et de passer une heure devant mon miroir à me demander à quoi j'allais ressembler le lendemain. Voici donc le désavantage, le lendemain on ne ressemble à rien. Même si c'était purement dans ma tête, j'avais l'impression d'avoir des cernes de trois kilomètres en dessous des yeux. En réalité, mon visage supportait très bien ce manque de sommeil, et affichait juste un teint un peu blême. Mais cela n'a que très peu d'importance.

Je disais, la journée commençait à peine. Le château s'éveillait peu à peu. Chaque élève sortait de sa salle commune respective, et obéissait à sa routine du matin. Certains allaient petit déjeuner, d'autres faire un tour à l'air frais, pour se réveiller. Et moi, je arpentais les couloirs du château, sans but réel. Il faut dire que durant ma nuit blanche, j'avais eu le temps de faire le tour de toutes les routines matinales imaginable. Je n'avais donc plus rien à faire, malheureusement. C'est donc pourquoi je fixais cette statue, totalement immonde, en pensant sans réellement penser. Il faut dire qu'après une nuit blanche, ma concentration est à peu près égale à.. oh, une mouche. Je disais, ma concentration n'est pas très grande. Je réfléchissais donc à tout et à rien, en passant du livre que j'avais lu la nuit même au plat que j'avais mangé il y a trois jours de cela, et qui était absolument délicieux. Je disais aussi que cette statue était absolument immonde. Elle représentait un ogre, nain. Comme quoi, si Dieu existe, il peut punir deux fois. Une statue, du moins. De plus, cette statue était un oxymore à elle toute seule. Quand on parle d'ogre, on imagine une personne immense et très grosse. On pense aux contes qu'on a entendu enfant, parlant d'un ogre très mauvais qui mange les enfants. On a donc peur de cette ogre. Or, cet ogre-ci était nain. Il était donc à l'opposé de la vision d'un ogre qu'on se fait habituellement. Les nains, dans les contes, on plus souvent la place de gentils que de créatures maléfique. L'ogre nain devenait donc une figure risible. Ridicule devait être le mot le plus adapté. Il représentait la terreur et le rire, le bien et le mal, l'excès et la privation. Statue immonde, mais avec une belle symbolique, donc.

M'arrachant à mes divagations sur cette statue, une enfant passa derrière moi et me bouscula. Elle avait de petites lunettes rondes, de longues boucles brunes, et des livres pleins les mains. Elle avait l'air jeune, elle devait être en première année. Elle ne s'excusa pas, erreur fatale. J'aurais pu lui pardonner, puisqu'elle était encore jeune. Mais la couleur de ses boucles ne s'accordant pas du tout avec la couleur de sa maison, poufsouffle, m'énerva au plus haut point. Je sortis donc ma baguette, et sifflai locmotor mortis entre mes dents. Les deux jambes de la petite se collèrent aussitôt, et elle tomba par terre, ses lunettes allant voler à l'autre bout du couloir. Je serais peut-être allée l'aider si elle s'était excusée. Peut-être. Mais là, je n'eus d'autre choix que de la laisser choir à terre, sans savoir comment s'en sortir. Mais elle était plus maligne que je ne le pensais. Elle sortit sa baguette, et murmura finite incantatem, avant de se relever et de continuer sa route comme si de rien n'était. Maligne mais tellement lâche. C'est bien dommage.

Peu de temps après ce petit divertissement, je vis apparaître au bout du couloir un visage familier. Un visage que je préférais ne pas voir dans l'enceinte du château. Il s'agissait d'Ezeckiel Van Santeen, arrogant fils d'amis proches de mes parents. Je le connaissais depuis l'enfance, mais nous avions depuis pris tous deux des chemins bien différents. Tout comme nous prenions des chemins différents dans le château, pour éviter de nous croiser. Mais le château n'était apparemment pas assez grand pour nous deux. Il continua son chemin sans rien dire, sans apparemment faire attention à moi. Je l'aurais volontiers laissé faire en temps normal. Mais il s'avère que j'étais d'humeur maussade. Je ne pus donc m'empêcher de lui faire une réflexion. Mon pauvre ami, que fais tu ici, seul, où sont donc tes fidèles amis ? N'as tu pas peur de te faire agresser par une personne comme moi en marchant seul ici ? Oui car pour la petite histoire, il me faut préciser que mon admission à Serpentard joua pour beaucoup dans notre 'séparation'. Je ne sais pour quelle raison, son bon monsieur sembla être effrayé par les mauvaises choses qui se cachaient en moi. Il faut aussi dire qu'un gryffondor qui fréquente un serpentard n'a pas bonne presse, tout comme l'inverse est aussi valable. Seulement, je restai persuadée qu'il n'avait pas oublié combien nous avions pu nous entendre.


Dernière édition par Siobhan Lizlow le Lun 26 Déc - 12:07, édité 1 fois
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D. Ezeckiel Van Santeen
D. Ezeckiel Van Santeen

PARCHEMINS ENVOYÉS : 97
INSCRIPTION : 17/12/2011
PATRONUS : Dragon
BAGUETTE : 30cm, Chêne, Plume de Phénix


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 6ème année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Il adore les cours de Maniements des Armes, de Magie et de Magie noire. Les autres cours passent aussi sans les détester mais les trois là citées sont ses matières favorites et celles dans lesquelles il excelle.
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: hello alone, it's you and me again ♦ EZECKIEL   hello alone, it's you and me again ♦ EZECKIEL EmptyJeu 22 Déc - 23:54


hello alone, it's you and me again



Il était encore tôt lorsque le réveil, brusque et fatal, me sortit de mes songes. Le visage fade, le regard livide, limite morbide, je respirais avec difficulté alors que des perles de sueur coulaient le long de mon font et de mon torse. Comme si je venais de courir sans m’arrêter depuis plusieurs jours. Les minutes passèrent, longuement, bien trop longuement, avant que je prenne conscience que je me trouvais dans la chambre que j’occupais au château. Oui, j’étais bien à Poudlard. En sécurité. Les images de l’ancienne époque se trouvaient encore devant mes yeux et j’avais du mal à les chasser. Comme toujours. Comme tous les matins. Le bucher, les flammes… Secouant la tête avec violence, me décrochant presque les cervicales sous la force de rotation que je provoquais, je me redressais, le corps encore bien moite, et sortais de la chambre sur la pointe des pieds, un simple bas en guise d’habille. Il faisait encore nuit dehors et d’après ce que je voyais, l’heure du levé n’était pas prêt d’arriver. J’avais donc du temps devant moi pour me remettre de mes émotions et aller me reposer tranquillement dans un endroit que je côtoyais depuis pas mal de temps maintenant. Un endroit dans lequel je ne devais normalement pas aller. Ne pas avoir accès. Cependant j’avais droit à quelques « privilèges » dirons-nous, de mes connaissances avec certaines personnes. C’est pourquoi, faisant attention de ne pas faire de bruit, je me dirigeais, les yeux presque clos tant le chemin se dessinait parfaitement dans mon esprit, vers la salle de bain des préfets. Là où je pourrais aisément prendre du repos et me détendre après cette nuit agitait que j’avais eu. Je ne savais pas si elle était occupée mais j’espérais que non.

Les minutes passèrent lentement avant que j’entre dans la salle. Fatigué, bizarrement essoufflé, je fermais la porte avant de me mettre nu et d’entrer dans le bain mousseux et chaud qui eu un effet relaxant immédiat. Fermant les yeux en soupirant sans retenue, je me laissais aller dans l’eau en posant ma tête contre le rebord, somnolent délicatement. C’était drôlement bon. Cette sensation, que je connaissais déjà, me surprenait à chacune de mes venues en ce lieu totalement enivrant et détendant. Je pouvais entendre une légère mélodie, comme le chant enivrant de sirène. Enfin… je n’avais jamais entendu le chant des sirènes, cependant, les histoires et contes en faisait de telles éloges que je me faisais une petite idée de la beauté de la mélodie. Une idée certainement fausse mais qui me plaisait tout de même. Quoi qu’il en soit, j’étais plongé dans ce bain chaud à me reposer pendant de longues minutes lorsqu’un bruit me sortis de ma transe. Des voix, des pas, des cliquetis… quelqu’un s’apprêtait à entrer dans la salle de bain. Sortant rapidement de l’eau, j’allais me mettre rapidement dans un coin de la salle pour me sécher avant de sortir en toute discrétion des lieux. Un petit regard vers l’arrière et j’aperçus le derrière assez somptueux et bien dessiné de deux jeunes filles de septième année. Le sourire aux lèvres, profitant de la vue quelques secondes, je repris ma route vers mon dortoir alors que l’heure du levé était sur le point d’arriver.

Remontant dans ma chambre, je croisais le regard de quelques élèves de la maison Gryffindor qui devait certainement se demandait ce que je faisais debout si tôt et, m’habillant rapidement, repris le chemin des couloirs du château. Mes pas me menèrent rapidement dans un couloir du troisième étage. Alors que je tournais dans le dit couloir, mon regard croisa celui d’une jeune brune que je connaissais. Que je connaissais que trop bien même. Il s’agissait de la fille d’amis de la famille. Je la connaissais depuis l’enfance et bien qu’une certaine amitié caractérisait nos liens étant enfant, depuis, tout avait relativement changé entre nous. Pas en bien malheureusement. Depuis son adhésion à une maison ennemie de la mienne en quelques sortes, une distance s’était créée entre nous. Une distance dont je me savais responsable mais une distance que j’avais du mal à réduire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était désormais une Serpentard et moi un Griffondor. Qu’elle avait donc quelque chose de mauvais cachée en elle et qui pouvait donc m’affecter je le savais. Soupirant envoyant donc son visage se tourner vers le mien, signe qu’elle m’avait repérée et que donc elle n’allait pas me lâcher, je continuais mon chemin, l’air de rien, essayant de passer ma route, lorsque je la vis se positionner devant moi et m’adresser la parole. « Mon pauvre ami, que fais tu ici, seul, où sont donc tes fidèles amis ? N'as tu pas peur de te faire agresser par une personne comme moi en marchant seul ici ? » Me questionna-t-elle alors que ma route s’arrêtait. Je relevais mon visage, le déposant sur le sien, la regardant lentement, sans laisser la moindre émotion transparaître sur mes traits avant de lui répondre avec un sourire faux « Une personne comme toi ? Dans ce cas, je n’ai rien à craindre. » Mon regard s’était planté dans le sien, légèrement moqueur avant de reprendre. « Et toi ? Que fais-tu seule aussi haut dans le château ? Les serpents ne vivent-ils pas dans des caves ? » Ce n’était pas très gentil certes mais bon, c’était ainsi…
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