Il était bientôt quatre heures de l’après-midi, ou quelque chose comme ça. Le soleil était en train d’amorcer son coucher. Il était bien facile pour Eivind de le remarquer, son côté animagus le rendait plus proche de la nature et il voyait avec une facilité déconcertante la diminution de lumière. Pour le moment elle était si légère qu’il était impossible pour la plupart des personnes de le remarquer, mais pas pour lui. Le jeune gryffondor venait de quitter la chaleur de sa maison pour s’aventurer dans un lieu moins agréable. Cependant, il ressentait toujours ce besoin. C’était comme si l’animal qu’il avait en lui le rappelait à l’ordre, comme si, il était le moment pour lui de prendre le contrôle pour un moment. Au tout début, les premières fois, il s’était senti devenir un monstre, il avait même cru devenir un loup garou, comme l’était son oncle. Cependant, il avait eu de la chance, il n’était qu’un animagus dont la forme animal était celle d’un imposant loup gris aux yeux d’un vert émeraude. Avec le temps, il commençait à apprécier ce petit coin de son être. Tout d’abord, il était différent, il avait pris de sa mère, elle aussi été comme lui et pour lui ça valait son pesant d’or. Aujourd’hui, il comprenait de mieux en mieux ce qui lui arrivait et surtout ce qu’il ressentait. Son côté animagus n’était pas une faiblesse, non c’était une force et il voulait apprendre à la maitriser. Pour le moment, il arrivait bien trop souvent à son gout qu’il perde le contrôle et qu’il se transforme sans le vouloir. Le plus souvent ça lui arrivait en cour de maniements des armes quand il était en mauvaise posture. A vrai dire, il perdait quasiment toujours le contrôle quand il commençait à se sentir en danger. Son côté animagus l’a sauvé plus d’une fois et il ne peut évidemment pas l’oublier. Voila pourquoi notre jeune sorcier a prit la route du cirque.

Eivind se promène rarement seul. Il n’a pas peur de la solitude, mais c’est un bon vivant, et il est bien rare de le voir sans son petit groupe d’ami. De toute façon une fois sous sa forme animale, ils seraient tous incapable de le suivre.

Les vacances suivaient doucement leur avancé. Pour Eivind rien ne changeait, il restait toujours à l’école pendant les vacances de noël. D’ailleurs il restait toujours à l’école, il ne partait que pour les vacances d’été. Il n’était donc pas énervé de devoir rester à l’école. Au contraire, il adorait cette période. C’était même sa préféré. Il aimait voir le saule pleureur agité son tronc pour enlever la/ neige qui le couvrait. Il adorait participé à des batailles de neige et il adorait par-dessus tout vagabonder sous sa forme lupine. Sous sa forme animale, il oubliait sa condition humaine. Il n’était plus difficile de marcher sous la neige, il ne ressentait pas le froid…. Il était libre.

Le jeune sorcier s’arrêta, le cirque s’étendait devant lui et il sentait en lui l’appel animal. Alors il se laissa aller, il sentit son cœur battre la chamade, puis de nombreux picotements dans les membres, jusqu’à se délecter de la tendresse de la neige sous ses coussinets. Il était là, immobile, les oreilles pivotantes, le museau frémissant. Son arrière main se baissa avant de le propulser en avant. Son avant main le réceptionna tandis que son arrière main le repoussa en avant. Il venait de s’élancer dans la poudreuse. Il courait ventre à terre, libre de toutes contraintes. Il bondit sur un gradin puis sur un autre et encore un autre jusqu’à arriver au sommet. D’ici il pouvait contempler quasiment toute l’école. Un son de caillou roulant sur le sol le fit tressaillir. Immobile sur son gradin, comme un lion sur son rocher, il observa de ses yeux émeraude l’ombre qui avançait vers lui…

La journée avait été claire et nul doute que la nuit allait l'être aussi. Je trouvais là une bonne occasion d'organiser une soirée à regarder les étoiles. Je passais donc le repas du soir avant de me préparer à sortir. Je me plantais dans ma chambre, réfléchissant à ce que je devrais prendre, une lunette était indispensable, des parchemins et une plume l'étaient tout autant. J'aimais dessiner ou prendre des notes sur ce que j'observais. J'enfilais une robe à plusieurs jupons, ma cape fourrée et des bottines en cuir. Je nouais mes cheveux en tresse et mettais une sorte de bonnet sur la tête. Je sortais donc de ma chambre et emprunter les couloirs avec mon nécessaire d'observation dans les mains. Je rencontrais des gens sur mon passage, certains élèves me posèrent des questions sur ma cargaison. Je leur répondais avec plaisir que je me rendais à l'extérieur afin d'observer les étoiles, on me rétorqua alors qu'il y avait la tour d'astronomie et je leur répliquais que rien ne valait la vue du ciel étoilée depuis un champ désertique enneigé. Je croisais des collègues qui me regardaient d'une drôle de manière, il faut dire que certains me trouvaient étranges, il est vrai que je n'étais pas comme eux, j'avais grandi dans la nature, mes parents voyageaient beaucoup, c'est pour ça que j'avais un tout autre rapport avec les humains et que je restais parfois fermée à leurs façons de vivre. Je préférais le contact animal, je le trouvais parfois plus chaleureux, d'ailleurs mon animal de compagnie était un raton laveur, animal que j'avais rencontré par hasard en transplanant un peu partout sur la surface du globe. Curieuse et aventureuse, je ne reculais devant rien les trois quarts du temps et adorais me retrouvais dans des situations dangereuses, folle ? Très certainement ! Je continuais mon chemin et cherchais un endroit où je serais tranquille afin de regarder au mieux les étoiles. Je me posais d'abord dans le parc, étalant mon nécessaire, je jaugeais l'aspect du ciel, il semblait découvert. Le sol était recouvert de neige, la lune se refléterait dedans et la lumière serait gênante. Je récupérais mes affaires et cherchais un endroit qui pourrait m'offrir un peu d'ombre. Je me souvenais alors du grand cirque, là-bas, les hauts gradins m'offriraient certainement l'ombre qui m'était nécessaire. Une fois au grand cirque, je posais mes affaires dans un coin un peu sombre. Je dépliais la lunette et commençais les réglages, je me perdis un instant dans l'immensité du ciel, je rêvassais, cherchant des dessins dans la composition des étoiles, certains s'amusaient dans les nuages, moi, c'était les étoiles. Je les reliais entre elles et les dessinais sur mon carnet. On m'avait souvent dit que la vue était magnifique depuis les hauteurs du grand cirque, je décidais donc d'abandonner ma lunette et mes observations pour apprécier la vue. Je montais donc les gradins de pierre et secouais la neige sur mes vêtements. En haut, je m'émerveillais, le sourire étalé sur mes lèvres, allant jusqu'aux oreilles. J'entendis un bruit derrière moi et me retournais. « Il y a quelqu'un ? » Personne ne répondit, je scrutais alors le noir, la lune m'aidait pourtant, une lumière blanchâtre s'étalait, mais je ne voyais rien.

Le loup était immobile, il attendait comme il aurait pu le faire s’il avait été en chasse, mais ce n’était pas le cas, il ne chassait pas. Il était là, pour se prélasser dans le coucher du soleil. Il lui arrivait de chasser, mais c’était rare, la nourriture que lui fournissait l’école lui suffisait. Cependant durant les vacances d’été Eivind s’était laissé aller à la chasse et il n’avait pas trouvé cela déplaisant. Le fait que son oncle soit un loup garou l’avait un peu aidé, il était plus facile de comprendre la psychologie animale. Cependant la différence entre un loup et un loup garou était bien là, elle était bien marquée et il ne fallait pas l’oublier. Les narines du loup se mirent à vibrer, il cherchait tout simplement à identifier l’intrus. Cependant à la vue du loup celui-ci décida de faire demi-tour, ce qui entre vous et moi, arrangea Eivind. Pour le moment, il n’avait envie que de solitude et rien d’autre.

Eivind n’était pas de nature solitaire et en y réfléchissant le loup non plus. Il n’y avait sans doute pas mieux qu’une meute de loups pour étudier les relations sociales établies dans un groupe. La hiérarchie d’une meute aurait pu servir d’exemple pour mener une société. Il y avait les dominants qui menaient le groupe, chaque loup détenait une place importante dans la meute même le plus chétif. S’il y avait une chose qu’il aimait chez les loups s’étaient leur capacité à être un en étant à plusieurs. Il aimait leur sens aigue de la famille et de la solidarité. Oui les hommes pourraient prendre exemple des loups. Eivind n’aimait pas la vision grossière de cette espèce. Le loup terrorisait parce qu’il était inconnu de beaucoup. Durant son enfance le jeune sorcier avait côtoyé différente meute de loup. Il avait pris un malin plaisir à les observer vivre, il les trouvait tout simplement fascinant. La vie avait décidé d’en faire un animagus et désormais il comprenait que seul le loup lui convenait.

Il était bien rare qu’il ressente le besoin de se retrouver seul et il savait déjà qu’il repartirait dans quelques heures pour retrouver le foyer de Gryffondor. Il y retrouverait ses amis et ensemble ils riront au coin du feu. Ils riront de ce serpentard tombé de son piédestal ou bien d’autre chose. Eivind aimait ça, il aimait la simplicité de la vie dans le contact qu’elle offrait avec autrui. Il aimait l’amitié, la tendresse, la fraternité. Toutes ses valeurs qui commençaient à se perdre. Il était un gryffondor et il en était honoré.

Le jour de son arrivée, il ne connaissait rien aux différentes maisons, il s’était renseigné par la suite. En apprenant la signification de sa maison, il avait esquissé un sourire, s’il avait eu le choix c’est celle qu’il aurait choisi, il était honoré de pouvoir faire partie de cette maison. Cependant, il n’était pas obtus, il n’avait aucune difficulté à parler et à rire avec des élèves d’autres maisons, hormis serpentard. Leur vision des choses étaient bien trop différentes pour qu’il puisse se comprendre… Eivind était d’une nature ouverte, il avait bien essayé, mais tenter de communiquer avec un serpentard peut s’avérer difficile et le plus souvent impossible.
La nuit avait amorcé sa descente depuis quelques temps maintenant. Eivind avait changé de pl ace à plusieurs reprises suivant à la perfection les rayons de la lune. Il avait presque perdu espoir de rencontrer une personne. Il commençait à s’ennuyer et il était pour lui temps de rentrer. Cependant, il en fut décidé autrement. Le loup s’était mis en marche depuis quelques minutes quand il aperçut une jeune femme un peu plus coin. Curieux il s’en approcha et pénétra dans le rayon de lumière ou il s’assit en penchant la tête sur le côté d’un air curieux. Doucement le loup disparut pour laisser apparaitre le jeune sorcier. Il esquissa un sourire avant de poser son regard sur le matériel qui était en possession de la jeune femme. « Tu observes les étoiles ? »

Eivind ne se doutait pas une seconde du fait qu'il était courageux. Pour lui, il était un couard et il 'y avait pas de toute que seul il fuirait tout danger potentiel. Le problème c'est que sa notion de danger était assez étroite, il avait donc bien du mal à se trouver dans des situations qu'il aurait jugé dangereuse. L'animagus aimait la vie et il était bien décidé d'en profiter. Il aimait profondément poudlard et ses murs sécurisant, mais il ressentait aussi le besoin de voir autre chose et il était bien plus beau de se promener de nuit. Le loup qu'il avait été quelques minutes plus tôt avait laissé place à un jeune garçon, un brin chétif, pas vraiment séduisant, mais avec du charme…

L’étudiant était en contact avec la nature depuis sa plus tendre enfance, il avait passé sa vie sur les routes, dormi des années à la belle étoile. Sa famille n’utilisait la roulotte qu’en hiver. Dès que les températures commençaient à être clémentes, ils dormaient tous à la belle étoile. La mère d’Eivind aimait à penser que la seule la nature pouvait leur procurer le bonheur. Elle avait vécu ses premières années enfermées dans un château et plus jamais elle n’avait voulu y remettre les pieds. Animagus, elle aussi, une biche pour être plus précis, elle aimait la forêt. La nature ne joue pas, elle est ce qu’elle est avec ses défauts et ses qualités. Eivind a appris à vivre avec elle et aujourd’hui encore il se rappelle de ces moments où il s’endormait contre un chêne. Alors oui, il a beau aimé l’école, elle reste tout de même fermer, difficile pour quelqu’un qui a toujours voyagé. Bien souvent il scrute l’horizon, imaginant sa vie telle qu’elle aurait été si ses parents n’avaient pas été assassinés. Ici, il n’était pas le seul à avoir vécu ce genre de tragédie. Pourtant, rien de s’était atténué, la blessure était toujours là, plaie béante qui l’accompagnait chaque jour. Ses parents étaient morts sans se défendre comme ils l’avaient toujours fait. On avait appris à Eivind le respect la vie de tout être vivant. A croire, que bien peu de personne avait eu la chance d’avoir une telle éducation. Les parents d’Eivind avaient été tués par des moldus, mais Eivind avait une idée plus sombre en tête. Son oncle s’était renseigné et selon lui ses parents avaient été vendus. Eivind refusait de sombrer dans la haine des moldus. Il en avait côtoyé beaucoup et comme les sorciers il y avait des bons et des mauvais.

Ce n’était pas le moment pour sombrer dans ses pensées funestes, après tout, il était en compagnie. La jeune femme venait de se retourner. Il comprit rapidement son erreur. Il l’avait tutoyé mais il s’agissait d’un professeur et non pas d’une élève comme il l’avait pensé. Il recula d’un pas, il n’avait pas cherché à lui faire peur. Eivind n’était pas comme ça, bien au contraire. « Je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur » Il enfonça un peu plus sa tête dans son écharpe, sans sa fourrure, il ressentait le froid mordant de cette nuit d’hiver. Il esquissa un sourire amusé, interdit ? Venir ici n’était pas le premier interdit qu’il enfreignait et surement pas le dernier. « Je crois que j’ai laissé passer l’heure du couvre-feu »

D’un naturel curieux, il s’approcha un peu plus de l’enseignante. Il la connaissait de vue, mais ça s’arrêtait là. Il ne l’avait encore jamais eu en tant que professeur et d’ailleurs c’était surement une chance pour elle. Son regard se posa sur le matériel qu’elle utilisait pour observer le ciel. Il avait déjà eu l’occasion de s’en service durant les cours d’astronomies, mais il ne l’avait jamais fait dans un endroit si insolite. « Ma mère aussi aimait les plantes et les animaux, d’une certaine façon je pense qu’elle était bien plus heureuse quand elle devenait l’un d’eux »

Le sorcier posa son regard sur le ciel étoilé de cette nuit d’hiver. Le froid était piquant, glacial, mais d’une certaine façon il appréciait cette sensation, il se sentait vivant, tout simplement. « Je m’appelle Eivind et je suis en 5ème année, chez les gryffondor.»
Tout était dit, c’était ce qu’il était pour la plupart des personnes fréquentant poudlard et qui étaient en mesure de mettre un nom sur son visage.

Il reposa son regard sur le ciel, observant les étoiles dont il avait oublié les noms et elles étaient nombreuses. « Qu’avez-vous découvert ? »

Ps : ça me va, aucun soucis


Naturel, passionné, voilà qui correspondait bien à Eivind et la jeune enseignante devant lui, lui ressemblait plus qu’il ne pouvait le remarquer. Bien que sous sa forme humaine, ses sens étaient toujours aiguisés. Il sentait l’odeur de la jeune femme et d’une certaine façon, elle lui rappelait l’odeur de la forêt. Cependant, il n’en était pas sur et il préférait rester silencieux. Il faisait nuit, il était seul et s’il lui disait qu’elle lui rappelait une odeur de forêt, elle risquait de prendre ses jambes à son cou pour le cataloguer ensuite comme une sorte de pervers, ce qui bien sûr, il n’était pas. Eivind était loin d’être un garçon timide, il n’avait aucune difficulté à entamer la conversation que ce soit avec ses enseignants ou avec des élèves. Elle semblait d’ailleurs assez abordable ce qui était assez plaisant pour le jeune sorcier en quête de compagnie. Il l’avait déjà aperçu avant et il ne s’était vraiment jamais intéressé à cette enseignante, il avait eu quelques échos, bien sûr comme la plupart des élèves et ce qu’il avait entendu lui avait plus. Désormais, il était déçu de ne pas en savoir plus à son sujet. Avoir un professeur comme elle, lui aurait surement permis de s’intéresser un peu plus à ses cours de faune et de flore qui avec son enseignement actuel était d’un ennui morose. Dommage, car c’était une de ces matières qu’il préférait le plus. Disons qu’il n’avait pas besoin d’étudier énormément, la vie qu’il avait menée avant l’école, avait servi à lui donner de très bonnes bases du sujet. En conséquence, il se débrouillait assez bien avec la plupart des exercices qu’on lui donnait, même s’il détestait les mandragores. Un mauvais souvenir, il avait failli y passer en tentant de mettre une chaussette. Bref, non vraiment, tout, sauf les mandragores. « Je suis le professeur Snow-White Peragion, mais tu peux m'appeler Snow, sauf lorsque nous retournerons au château, se serait mal vu ! » Le nom de famille de la jeune femme lui rappela vaguement un souvenir, mais il n’en était pas sûr. Il laissa échapper un sourire amusé. Pour une enseignante, elle était vraiment sympathique. Cela ne posait aucun problème au jeune sorcier. «ça c’est sûr, je tacherais de m’en souvenir ». Il fit un clin d’œil amusé, avant de frotter ses mains l’une contre l’autre. Rha qu’est qu’il pouvait faire froid quand on disait adieu à sa toison hivernale. Brrrr, voilà pourquoi il préférait être un animagus par ces froids polaires. Il était de moins en moins habitué à passer ses hivers à l’extérieur et bien évidemment ça s’en ressentait. « Cette étoile, elle est particulière. Cela fait longtemps que j'observe le ciel, je suis une Peragion et notre famille est connue pour beaucoup voyager, je crois que Poudlard est le seul endroit où je suis resté longtemps et que je ne suis pas prête de quitter. » Voilà qui éclairait sa lanterne, c’était son père qui lui avait parlé de la famille peragion. D’une certaine façon, ils étaient assez liés, vu qu’ils étaient tout les deux des nomades. « Peragion ? Mon père m’a parlé de votre famille, on voyageait de villages en villages, pour faire des tours, on racontait des histoires… Des saltimbanques. » Un sourire illumina le visage du jeune gryffondor, cette époque lui manquait terriblement, puis son sourire fut effacé par la perte et la tristesse du deuil. Il ne pourrait jamais revivre ces moments – là. C’était impossible désormais.
« D'aussi loin que je m'en souvienne, les étoiles m'ont toujours fascinés et au fil des années, j'ai remarqué que cette étoile n'était pas toujours là, elle apparait en même temps que la nouvelle lune, je pense que c'est la lumière de celle-ci qui se reflète sur l'étoile, mais je ne suis pas certaine... Depuis que j'ai quitté ma vie de nomade, je prends souvent ma nuit pour la regarder, quelque part, elle me rappelle ma vie passée. » Il acquiesça, il comprenait tout ce qu’elle lui disait. Il n’aimait pas la divination, mais il aimait les étoiles. Enfin, il leur confiait des secrets, elles ne les dévoilaient jamais et quand il posait son regard sur elles, il s’en souvenait. « Les étoiles sont fantastiques, loin d’ici, je suis sûre qu’une autre personne les observe. Ma mère me disait souvent qu’on a tous une étoile qui veille sur nous. Celle-ci, c’est peut-être la vôtre… »