Syaolan est un gars des champs. Yep, un vrai de vrai. Déjà, c’est en plein mois des moissons, c’est qu’il est né. C’est un signe. En plus, dans la ferme de son Oncle Ernest. Oui, pas dans un hôpital en ville où ils allaient se ruiner, non non. Sa mère a accouché sur le tapis, même si la mortalité infantile est plutôt élevée... Après tout, les médecins c’est tous des charlatans, et puis, toute sa famille est née sur le grand tapis appelé de façon très solennelle « La Biquette ». Il fut brodé à la main par l’Arrière-Arrière-Grande-Tante Yvett, la regrettée. Il y a eu juste, genre, quatre mort-nés depuis les ans que le tapis existe, mais ce n’est pas la fin du monde, les enfants, ça se fait facilement. Bref, Syaolan a toujours vécu là-bas, à quelques kilomètres de Lockerbie, une petite ville au sud de l’Ecosse dans laquelle on peut trouver les racines de la gentille famille Black, un nom plutôt courant et ordinaire. En fait, pas de quoi s’inquiéter, à la limite, il est inutile de raconter l’histoire de ce jeune homme des champs. Car le destin de Syaolan est déjà tout tracé. Il n’est jamais allé à l’école, n’a pas beaucoup d’amis car n’ayant jamais vraiment quitté sa demeure et les champs et vit avec pour seule compagnie son père, sa mère, ses deux tantes, son oncle (les trois sont célibataires) et ses deux petites jumelles de sœurs qui viendront plus tard. Il et a commencé très jeune à aider son bon vieux père qui avait la santé fragile et atteint d’une grande maladie, à s’occuper des récoltes jusqu’à finir noyé sous le blé et l’avoine. Heureusement, il y avait toujours un bon diner qui l’attendait à la maison, une bonne motivation pour donner tout le meilleur de lui-même aux champs.

Et patati et patata… Non non, on n’est pas dans la Petite Maison dans la Prairie, je vous rassure. Laissez-moi donc finir…

Un beau jour d’été, Syaolan rentra plus tôt que d’habitude à la maison. Il avait huit ans. Sa mère était sur « La Biquette ».

« Ça arrive, mon poussin.
- QUOI ? Déjà ? Non mais je suis pas prêt ! Et papa qui est toujours pas remis de sa maladie ! T’avais dit neuf mois ! Ça fait juste huit et demi, j’ai même pas pu me préparer pour mon rôle de grand frère, je vais lui foutre la honte ! AAH faut que j’aie mettre ma veste en peau de mouton préférée, je veux être beau quand le bébé arri-
- Syaol-aaaaïe… je… c-crois que je vais… v-vom…
- TONTOOON ! » Syaolan courut dans toute la maison à la recherche du grand gaillard. Il était introuvable. « MAMAN ACCOUCHE ! MAMAN VA MOURIR SI TU VIENS PAS ! TATIE JACKIE ! TATIE OLLIE ! HEHOOOO ! » Cinq minutes plus tard, à bout de forces, il revint auprès de sa mère. « Bon, alors on va se débrouiller… Ne t’inquiète pas maman, je suis là… »

Six heures. Six heures durant, Syaolan fit tout son possible pour remonter le moral à sa mère. Il ne savait pas trop quoi faire, il était perdu… Il lui tenait la main, n’osait pas regarder plus bas que son nombril, au cas où… De l’eau, des serviettes, des draps… « Retiens le bébé un peu, Tonton va arriver… »

L’Oncle et les deux tantes pointèrent le bout de leur nez, enfin. Ils étaient partis au marché, faire des provisions pour la semaine. A ce moment-là, l’Oncle prit le relais. Mais ce fut trop tard.


Maka et Faye, ce furent leurs petits noms. La dernière des triplettes mourut avec la mère. Syaolan ne s’en remit jamais vraiment… Ce soir-même, au diner, l’ambiance était mortelle, au sens littéral du terme.

« Tonton, je veux aller à l’école.
- Quoi ?
- Je veux être médecin. Pour soigner papa. Pour soigner les cas comme maman. Pour donner la vie plutôt que de la détruire…
- Des charlatans ! Et la moisson ? Elle ne va pas se faire toute seule, tu sais bien ! Je n’ai plus vingt ans, moi aussi, je vais bientôt prendre ma retraite et…
- Je ferais gagner l’argent de la famille, tonton. On va être riche, tu verras, mais je serais honnête… Pas comme les autres, tu sais…
- Arrête de dire des bêtises mon garçon, et finis ta soupe.
- Mais tonton, je VEUX être médecin ! Je VEUX m’occuper de Maka et Faye comme il le faut ! Je DOIS être médecin ! Pour papa, pour maman, pour tout le monde… Tu comprends, c’est tellement important… Je ferais tout pour y arriver.
- TU VAS LA FERMER OUI ? SI TU REDIS UN MOT DE PLUS, TU FINIS TON DINER DANS TA CHAMBRE ! »

C’est là que la table flamba et que Syaolan prit conscience que sa vie n’allait plus jamais être la même.


« Alors… ça alors, je suis un sorcier… Tatie Jackie, mate-moi cette lettre !
- On ne parle pas comme ça, et arrête de dire des bêtises, mon jeune homme… Apporte-moi mes lunettes… » Syaolan s’exécuta, puis patienta le temps qu’elle lise la missive d’encre verte. « Oh doux Jésus... » Et elle tomba dans les pommes.


« Faye et Maka ne sont pas comme moi. Je suis le seul à… à avoir des pouvoirs. A être un sorcier. C’est… frustrant. A leur âge, j’avais déjà commencé à sentir des choses bizarres, autour de moi…
- …
- J’ai pas envie de partir dans cette école. Je ne veux pas les laisser seules. Mon Oncle et mes Tantes n’ont pas le temps de s’occuper correctement d’elles, le travail est dur ces temps-ci… Je ne sais pas quoi faire. Et je ne peux pas rester comme ça, à cacher ma véritable identité au monde entier. Tout le monde va… me poursuivre. Tu sais comment les sorciers sont considérés, au village… et puis dans le reste du monde aussi…
- ZZZzzZzZz
- Je me demande ce que je pourrais faire, si j’arrivais à maîtriser mes pouvoirs… Je pourrais te soigner. Je deviendrais un grand sorcier, un sorcier guérisseur, si ça peut exister. Non, je suis sur que ça doit exister, sinon, je serais le premier à l’être. Je trouverais un remède contre ta maladie, et je ferais en sorte qu’il n’y ait plus jamais de morts, lorsqu’il est question de donner la vie, comme… comme elle, enfin tu sais.
- ZzZzZzZ
- Je vais y aller, à cette école. Demain, je partirais, et je ne reviendrais qu’à Noël. Je t’avoue que j’ai les boules. Après avoir passé toutes ces années à travailler dans les champs, je vais enfin aller sur les bancs de l’école, étudier… ça va me faire bizarre. J’aimerais beaucoup que les jumelles aient à l’école, elles aussi.
- ZzZzZzZ
- Je sais que c’est cher, oui… Je deviendrais riche. Comme ça, il n’y aura plus de problèmes du tout. Papa, cette école, c’est ma chance. C’est notre chance. Mon Oncle ne m’en voudra plus, tu verras… Je t’aime.
- ZzZzzzZzZ
- Bonne nuit papa, à bientôt…»


Syaolan espère secrètement parcourir le monde à la fin de ses études de Médicomage, dans le but de trouver un remède contre la mort, en grande partie pour protéger ses deux soeurs qu'il aime plus que quiconque.
Il est plutôt doué sur un cheval et passe souvent dans la forêt interdite histoire de poursuivre les hippogriffes dans le but de les monter. La plupart du temps, l'animal s'envole alors qu'il sur son dos, et lui s'en évanouit (vertige).
Syaolan fabriqua lui-même un frestel et apprit tout seul à en jouer. Il l'a emporté avec lui à Poudlard et on peut l’apercevoir de temps en temps sous un arbre dans le parc, en train d'en jouer.
Il tente de profiter pleinement de la vie sociale qu'il n'a pas eu à Poudlard. Il se fait souvent remarquer et cela ne le déplaît pas. Il enchaîne les conquêtes amoureuses, si bien qu'il ne se rappelle même plus du nom de toutes les filles avec lesquelles il est sortis.
Il s'est déjà cassé quatre fois le bras droit, et deux fois le gauche lorsqu'il aidait son Oncle Ernest, qui est un peu le bucheron de la famille.
Syaolan a beau ne pas en parler et se donner de grands airs, sa famille lui manque terriblement et il reste très attaché à ses traditions et à ses valeurs pour ne pas les oublier. Il écrit toutes les semaines à son Oncle Ernest avec qui il est encore brouillé après toutes ces années mais n'envoie jamais ces fameuses lettres.

Lors de votre arrivée à Poudlard, quel était votre état d'esprit ? - J'étais vraiment très excité. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait autour de moi, mais ça ne pouvait être que du bien. Je n'avais jamais vu autant de gens de mon âge réuni dans le même endroit et je n'avais qu'une envie : les aborder, me faire des camarades.
À quoi pensez-vous que votre enseignement magique vous mènera ? - je voulais à la base rester sur un métier moldu, mais tout compte fait, le métier de Médicomage me plaît bien. C'est plus qu'un simple souhait enfantin, soigner les gens. C'est une nécessité, une urgence.
Quel est votre cours préféré ? - J'aime pas vraiment les cours, mais à choisir, je pense bien que le cours de maniement des armes, un cours BIEN pratique, tout comme les potions, me convient et me plait le plus. Le reste des cours m'ennuient quelque peu... pour ne pas dire qu'ils sont carrément barbant (surtout la religion ou le savoir domestique, beuaark !)
Imaginons qu'un de vos amis ait de graves problèmes et que, pour y faire face, il doive se rendre en plein coeur de la Forêt Noire. L'y accompagnerez-vous? - Tu m'étonnes ! Un ami, c'est un ami. On doit se serrer les coudes. De plus, je ne suis jamais contre un petit peu d'action, du moment qu'on ne monte pas sur un balai. Et puis, la forêt noire n'a rien de si dangereux, je pense bien. Ou bien ? Quoiqu'il en soit, je serais présent.
Quels sont votre sortilège et votre potion favoris ? - Les sortilèges et moi... Je n'en connais pas un grand nombre, mais si je devais voir le sort que j'attends avec impatience d'apprendre, et que je sais que je serais attentif en cours, c'est le Bombarda Maxima, pour déclencher une énorme explosion. Tellement tentant. Les potions m'attirent toutes un peu quelque part, mais je dois dire que j'étais extrêmement fier de moi lorsque je suis parvenu à réaliser la potion d'Elixir Eternel en cours, sous les yeux ébahis du professeur et des élèves/
Comment vous occupez-vous lors de votre temps libre ? - Je profite de mon temps de repos pour passer un maximum de temps avec mes amis, en priorité. A écrire des lettres à ma famille, à jouer de la musique. A préparer des mauvais coups, aussi, à faire peur aux premières années. A regarder s'il y aurait une éventuelle nouvelle conquête amoureuse dans les parages...
Que pensez-vous des moldus ? - Je suis né-moldu. Je me considère tout aussi moldu que sorcier, et vous ne pouvez rien contre ça.
Supposons qu'un professeur vous donne trois pages de parchemin à écrire pour la semaine prochaine et que, échéance arrivée, vous n'en avez fait que deux. Travaillerez-vous toute la nuit afin de terminer le travail demandé ou irez vous dormir sur vos deux oreilles pendant dix heures ? - DORMIR ! Ce ne sera pas la première fois que je n'en fais pas assez. Alors une fois de plus ou de moins, quelle importance ? Je veux dire, je ne rends même pas mes devoirs quelques fois.
Quel est votre lieu préféré à Poudlard ? - Je dirais le parc. Plus précisément sous un grand pin. Un coin de verdure qui me rappelle vaguement mon jardin, ma maison, ma famille de Lockerbie.
Quels livres avez-vous l'habitude d'emprunter à la bibliothèque ? - Euh. Joker ? Je ne lis pas, tout simplement. Du moins, j'évite au maximum de le faire... même si je sais que tôt ou tard il faudra bien que je m'y mette si je veux finir médecin/médicomage.
Quelle est la place du sorcier dans le monde? - Le sorcier est une personne comme tout le monde. Il n'est ni supérieur, ni inférieur au moldu, et les deux ont tort à mon avis. Mais je ne veux pas débattre sur le sujet. Ce n'est pas dans mes intentions, de me battre ce genre de choses... J'ai bien d'autres projets.

PSEUDO, PRÉNOM - Lily, Maïlys
ÂGE, SEXE - 16 ans, féminin
TU AS LU LE RÈGLEMENT ? - baah oui... attendez, il y a un code ? *s’affole*
AVATAR - mathias lauridsen
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? - via bazzart
ET QU'EN PENSES-TU ? - il est splendide... je n'y serais pas autrement, pas vrai ?
UN COMMENTAIRE ? - vous n'allez surement pas me croire, mais ce qui m'a poussé à jeter un oeil au forum, c'est qu'il y a plus de deux ans, j'avais eu la même idée : faire un rôle play du temps des fondateurs... j'étais à fond dedans et tout x) malheureusement, je venais tout juste de débuter le RPG (six mois) et je n'avais pas l'expérience nécessaire pour gérer un forum en tant que fondatrice (je n'avais jamais été admin) du coup, avec des admins qui m'ont laissée en plan au bout de deux semaines, je ne suis pas allée bien loin /out/ il n'empêcher que ça me fait toute chose de voir un forum avec la même idée, et j'ai hâte de voir ce que ça va donner !