Jézabel de Mercœur
PARCHEMINS ENVOYÉS : 97
INSCRIPTION : 10/12/2011
CRÉDIT : © Lilyce
| Sujet: There's nowhere to run and no one's getting out alive ♣ Negelas Ven 30 Déc - 21:14 | |
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Dernière édition par Jézabel de Mercœur le Lun 28 Jan - 22:20, édité 1 fois |
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Sir Negelas
PARCHEMINS ENVOYÉS : 40
INSCRIPTION : 25/12/2011
CRÉDIT : Barda
PATRONUS : Aïdi
BAGUETTE : Bois de hêtre, 30,2 cm, plume de phénix
| Sujet: Re: There's nowhere to run and no one's getting out alive ♣ Negelas Dim 1 Jan - 15:27 | |
| Sir Negelas n’était pas un esprit foncièrement mauvais. Il était juste incroyablement irritable au possible. Comme à cet instant précis où il venait de passer à travers un élève et que celui-ci lui rendit une moue des plus désagréables. Il n’était pas recommandé de passer à travers un fantôme sauf si vous aimer les fontaines d’eaux glacées. Sir Negelas l’ignora, comme tous les autres. Il n’avait pas de temps à perdre. D’autres pensées lui incommodaient l’esprit. Même les esprits pensent. Surtout les esprits érudits. Les fantômes ont des tas de pensée que les vivants n’ont pas. Des pensées dont les vivants n’ont pas à se préoccuper. Les défunts connaissent des secrets que seuls les morts savent. Des secrets terrifiants. Mais s’il y avait bien une chose qui n’avait pas changé chez Sir Negelas, mort ou vivant, c’étaient ses envies d’approfondir ses connaissances. Cela avait peut-être même décuplé depuis qu’il est sous forme de fantôme, dû sa folie furieuse dès qu’il est en contact avec les vivants. Et même avec les autres fantômes. Essayer de comprendre ce qu’il avait en tête reviendrai à tenter de comprendre le pourquoi du comment de la crainte des moldus envers les sorciers. Infondée, comme le pensait Sir Negelas.
Negelas rentra chez lui. Oui, chez lui, sa demeure, son antre, son sanctuaire : son laboratoire. Même mort, il ne pouvait pas s’en échapper. Était-ce la raison de son statut de fantôme ? Y avait-il un travail sur lequel il se penchait et qu’il n’avait pas pu finir de son vivant ? Concoctait-il une autre potion révolutionnaire non achevée lors de sa mort ? Ceci et des tas d’autres raisons circulaient dans les couloirs du château. Sir Negelas se rendait bien compte que sa personne était source de nombreuses spéculation. Cependant, l’intérêt pour ces cachotteries était des plus minimes.
Les yeux comme envoutés dans son parchemin, il flottait entre les murs des sous-sols de Poudlard. Des élèves de temps à autre s’apercevait de sa présence et s’en écartait aussitôt comme s’ils s’inquiétaient d’attraper la lèpre. Sir Negelas ne fit pas attention à leur existence, et se dirigea vers le cachot qui menait à son laboratoire. Lieu qu’il protégeait comme s’il en tenait de sa vie, ou plutôt de sa mort. Gare à celui qui oserait ne serait-ce que de songer à y pénétrer. Toujours le regard fixé sur son parchemin où était inscrites divers notes sur diverses potions totalement secrètes, il entra dans son laboratoire. Toujours en passant par la porte. Ce n’est pas parce que l’on est un fantôme que l’on doit abandonner les bonnes manières inculqués par toutes bonnes familles qui se respecte. A peine eut-il franchit le mur épais qu’il s’arrêta net, leva les yeux de son parchemin et fut pris d’horreur. Dans son laboratoire se trouvait un être vivant autre que des araignées et autres insectes imperceptibles. Dans son laboratoire se trouvait une femme. Une femme. Une femme vivante ! Nom d’un pitiponk boursouflé … Sir Negelas écarquilla ses grands yeux globuleux qui semblaient deux fois plus terrifiant maintenant qu’il était un fantôme. Elle était contre le mur, elle lisait un de ces parchemins … Par César, Vercingétorix, Cléopâtre et Alexandre le Grand !!! Elle lisait bel et bien un de ces parchemins personnel ! Negelas, prit d’une violente convulsion cogna le mur comme seul un esprit peut le faire ce qui provoquât un fracas assourdissant. « Sir Negelas … » avait-elle murmuré comme s’il s’agissait de son dernier souffle. La fureur de Sir Negelas était si grande qu’il semblerait effectivement que les derniers instants de la demoiselle étaient arrivés … ou pas. « Que faîtes-vous là ? » finit-il par dire d’une voix presque imperceptible tant il était choqué car il était inattendu de voir une présence humaine en ces lieux. Arrêtons-nous un instant. Ce n’était pas le désordre ambiant qui dérangeait Sir Negelas, bien que tout homme serait gênée de recevoir une jeune femme dans une pièce aussi mal rangée et où une odeur douteuse régnait, ni le fait que ce soit une femme, car un homme l’aurait dérangé tout autant, même ce qui dérangeait le plus ce cher fantôme, c’était de voir comment, mais comment diable a-t-elle pu et osé entrer dans son cabinet tant convoité et redouté de tous !
« Et faîtes attention à votre réponse, QUE FAITES-VOUS LA ? » En reposant la question fatidique, il s’était rapproché d’elle si vite qu’il pouvait pratiquement la toucher avec son doigt pointé vers son visage et qui frôlait presque son nez. Il n’avait jamais vu cette femme auparavant. Et tant bien même qu’il l’aurait vu, il ne s’en souvenait pas. Rare sont les personnes qui frappent l’esprit de Sir Negelas pour qu’il s’en rappelle à long terme. Sauf ses collègues fantômes peut-être. Toujours le doigt pointé vers elle et le visage juste en face du sien, ses yeux déambulait à sa droite, à sa gauche, partout autour de lui. Si elle avait bougé ne serait-ce une plume de corbeau d’un millimètre, la pauvre jeune femme allait subir la colère d’un esprit ravageur. Et quel esprit je vous prie ! Celui de Sir Negelas, l’inventeur de plusieurs potions révolutionnaire qui ont maintes fois aidés son prochain dans cette époque où la maladie et la famine peuvent faire des ravages. Surtout pour les moldus, mais les pauvres n’ont pas la chance de connaître les capacités du maître des potions.
Ses yeux proéminents et expressivement orageux se reposèrent sur les yeux délicats de la jeune femme. Il reprit une voix calme mais teinté d’amertume. « Avez-vous touché à quelque chose ? Ne me mentez pas, je le saurai quoiqu’il arrive. » Le regard glacial du fantôme se posa sur les yeux de la jeune femme. Oser rentrer, oser toucher, oser LIRE le travail personnel de Sir Negelas. Autant de sacrilège en si peu de temps, le fantôme en avait de quoi devenir fou. En plus de son état de folie constant.
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Jézabel de Mercœur
PARCHEMINS ENVOYÉS : 97
INSCRIPTION : 10/12/2011
CRÉDIT : © Lilyce
| Sujet: Re: There's nowhere to run and no one's getting out alive ♣ Negelas Ven 6 Jan - 22:42 | |
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| Sujet: Re: There's nowhere to run and no one's getting out alive ♣ Negelas | |
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