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 (ft Belinda) - titre en cours

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Edwyn A. Lunst
Edwyn A. Lunst

PARCHEMINS ENVOYÉS : 340
INSCRIPTION : 07/12/2011
CRÉDIT : LIPSLIKEAMORPHINE (avatar) & Tumblr (signa')
PATRONUS : Cheval blanc.
BAGUETTE : 29 cm, chêne, plume de phénix.
CITATION : L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: Professeur.
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Magie Noire, la sienne.
RELATIONS:

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MessageSujet: (ft Belinda) - titre en cours    (ft Belinda) - titre en cours  EmptyDim 1 Jan - 22:14

    La journée avait pourtant bien commencé. Ce matin-là, lorsque Edwyn avait daigné ouvert l’œil, un soleil digne de ce nom éclairait déjà l'ensemble du château. Il se souvenait encore comment ses rayons éclatants avaient pénétré dans ses appartements par la fenêtre qui surplombait son lit et comment ils avaient achevé de le réveiller complètement. Rejetant la couverture à ses pieds, il s'était alors levé, dans un long étirement. D'un geste las, Edwyn s'était alors passé un semblant de chiffon imbibé d'eau sur son visage et était sorti de sa chambre en trombe. Étonnement, ce matin-là, il s'était senti d'une fraîcheur et d'un dynamisme qui ne lui étaient pas communs à une heure pareille du matin. Fort de sa volonté matinale, il avait alors entreprit de vaquer à ses diverses occupations. La journée se révélait chargée autant qu'ensoleillée. Il était passé par son bureau, avait récupéré les plans de son nouveau cours, puis avait travaillé dessus toute l'après-midi, enfermé dans la bibliothèque. Sa nouvelle condition de professeur, qu'il exerçait pourtant déjà depuis sept ans, lui demandait beaucoup de travail, à fournir au jour le jour et sans relâche aucune. Pourtant, pour la soirée, Edwyn se réservait un moment de détente complète. Ou plutôt, cela aurait du se passer ici, car dès lors qu'il avait posé un pied à l'extérieur, tout s'enchaîna beaucoup trop vite. Comme à son habitude, Edwyn se réservait le droit d'une petite balade au clair de lune.

    Et comme à son habitude, la malchance s'en était mêlée et la soirée que je voulais détendue finit en un désastre sans nom. Je n'avais jamais eu de chance, bien que je n'ai jamais cru au destin. Plus particulièrement en mon destin, qui était de prendre la place de mon père, à la tête du royaume. Puisque, dès le début, j'avais pris ma vie et mon avenir en main, j'avais désormais l'amère impression qu'une once relative de malchance s'insinuait dans tout ce que j'entreprenais. Y compris, il fallait le croire, mes sorties nocturnes dans les marais du château. L'air y était humide. Des étranges senteurs émergeaient des bourbiers aux alentours. L'ambiance était des plus étranges et pourtant, c'était un endroit où j'aimais particulièrement me rendre, que cela soit pour le travail ou pendant mon temps libre. Aujourd'hui, c'était un peu des deux. Je savais avec certitude qu'un couple de goules avait élu au plus profond du marécage. Et il se trouvait que le professeur de magie noire que j'étais s'intéressait fortement à ces créatures à la bien sombre réputation et auxquelles je ne connaissais rien. Avec une angoisse non dissimulé, j'arpentais les rares chemins pratiquables du marais, à l'affut de la moindre trace de ma proie. Mais tandis que mes yeux se posaient tout autour de moi, sur le qui-vive, mes pieds, au fur et à mesure qu'ils avançaient, se faisaient un peu plus lents, un peu plus traînants à chaque pas. La vérité était tout autre : lentement mais sûrement, je m'enfonçais dans la boue et dans les sables mouvants, trop préoccupé par ma traque pour m'en rendre compte.

    Il fût, je le crains, bien trop tard pour m'en extirper, lorsque je réalisais que mes pieds ne répondaient plus et que, peu à peu, le piège s'était refermé sur moi. Dans une tentative désespérée, bien contraint de reconnaître la situation piteuse dans laquelle je me trouvais, j'appelais à l'aide, à travers la pluie qui tombait drue, alors que je sentais la terre absorbait le bas de mes cuisses. C'était presque à contre-coeur que je hurlais à pleins poumons, convaincu que le vent fort masquerait mon appel.

    "Par ici ! Par ici ! Venez m'aidez !"


Dernière édition par Edwyn A. Lunst le Lun 2 Jan - 23:26, édité 2 fois
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Belinda Vasiilevitch
Belinda Vasiilevitch

PARCHEMINS ENVOYÉS : 118
INSCRIPTION : 16/12/2011
CRÉDIT : c'est comme le port-salut, c'est écrit dessus
PATRONUS : loup blanc
BAGUETTE : 28,5 cm, cheveu de vélane, bois d'if
CITATION : « personne ne peut me tuer car mon âme est à l'abri sur une terre lointaine »


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 3ème année
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Magie Noire / Métamorphose
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: (ft Belinda) - titre en cours    (ft Belinda) - titre en cours  EmptyLun 2 Jan - 20:09

En se rendant dans la grande salle ce matin là, elle avait dû fermer les yeux. Le soleil, qui rendu plus éclatant encore par la neige qui recouvrait l'herbe du parc, la surpris. Jamais elle ne s'y ferai, voilà déjà trois ans qu'elle était contrainte de fermer les yeux en entrant dans la grande salle. Il faut dire que la salle commune et les dortoirs des Serpentards, sa maison, se trouvaient sous le Lac Noir et ne disposaient d'aucunes fenêtres. 
Lorsque ses yeux ses furent adaptés à la luminosité de la Grande Salle (chose qui dura moins longtemps qu'il ne lui parût), elle s'avança vers la table des Serpentard de sa démarche à la fois aérienne et pompeuse qu'elle prenait à chaque fois qu'elle passait dans la salle.
Eh bien tu en as mis du temps ! lui lança une fille de première année dont elle ne connaissait même plus le nom. Au moins, j'ai mis ma blouse à l'endroit moi ... lui répondit-elle en scrutant les coutures apparentes de son uniforme. La fille tenta alors de balbutier quelques excuses et un semblant d'explication. Exaspérée elle se leva sans toucher à quoi que se soit. Mais où vont-ils les chercher maintenant ? soupira t-elle à son intention en se levant. En quittant la Grande Salle elle de souvint qu'on leur avait dit de se comporter comme en famille avec les membres de sa famille. Stupidité pensa-t-elle. Elle n'était pas venue ici pour se faire une famille, elle était venue ici pour accomplir le vœu de son père, vœu qui était devenu depuis qu'on l'avait arraché à sa nourrice à l'âge de huit ans le sien aussi.
Se remémorant cela elle sentit "l'autre" s'éveiller en elle, alors elle couru chercher sa cape et réussi à échapper à la surveillance du vieux Walbrudge. Elle ne remarqua qu'elle était sortie que lorsqu'elle entendit la neige crisser sous ses pieds.

Elle se dirigea vers la Forêt Noire, pensant qu'elle pourrait se réfugier dans l'ombre des arbres et qu'elle serait ainsi à l'abris, que personne ne penserait à la chercher ici. Elle s'assit sur une souche et leva la tête vers le ciel, observant ainsi l'immensité des cieux et la hauteur des cimes. Elle pensait à tout ces imbéciles qui se rendait alors en cours. Elle avait quant à elle décidée de ne pas aller en Métamorphose, s'octroyant ainsi une matinée de vacances en plus. Elle resta là perdue dans ces pensées, par moment elle avait envie de pleurer et puis elle pensait que si elle pleurait ses larmes feraient fondre la neige. Bizarrement cette pensée l'apaisa, elle sourit néanmoins, elle seule pouvait penser à de telles choses, et ces choses, ces plaisir simples ne pouvaient s manifester que lorsqu'elle se retrouvait seule.

Elle ne sait combien de temps elle resta là mais lorsqu'elle émergea de sa rêverie la pluie battante lui tombait sur le visage. On aurait dit que cette dernière s'était muée en fouet tellement elle avait l'impression que les gouttes lacéraient son visage. Elle se contraint alors à quitter le bois et se mît à courir là où la pluie lui semblait moins forte. Elle courut assez longtemps pour voir toute la neige fondre sous l'effet de la pluie. Elle s'arrêta un instant dire que je ne voulais pas faire fondre la neige tout à l'heure , puis elle se remit à courir à travers les arbres. Plus elle courait et plus elle s'éloignait de l'entrée du château au point de se sentir tout à faire perdue au bout d'un certain temps. Bientôt elle crû entendre des bruits, elle pris peur et s'obligea à respirer profondément : Je ne suis pas perdue, les Vasiilevitch ne se perdent pas, ce sont les enfants du grand serpent, celui qui depuis des générations hante les forêts de l'est de ce monde ... ce proverbe à la gloire de sa famille que son père l'avait contraint à apprendre l'aida à s'apaiser, elle reprit alors sa route dans la bonne direction.

Elle atterrît comme elle l'avait prévue dans les marécages. Sa cape emplie de boue se fondait à merveille dans le décor de cet endroit. Elle fit attention à l'endroit où elle mettait les pieds, elle savait que le moindre faux pas pouvait être mortel ici. Elle fila à toute allure cependant, elle commençait à avoir froid. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter ce lieu, rendu encore plus humide que d'ordinaire par la pluie, elle perçu un écho, L'écho d'un appel à l'aide et vit du coin de son œil droit une forme s'agiter.

Quel ne fut pas sa stupeur mais également son amusement en voyant son professeur de magie noire dans une telle posture ! Quand elle vit de qui il s'agissait avec certitude elle ne pu s'empêcher de retenir un sourire. Cependant elle se reprit bien vite et s'approcha du mieux qu'elle pouvait sans se mettre en danger elle-même.
Monsieur ... Que faites vous là ? Elle ne savait si il l'avait entendu mais elle compris qu'il n'avait pas forcément dans l'esprit de lui répondre actuellement, alors sans attendre sa réponse elle réfléchit à un sort qui pourrait le dégager de sa prison nauséabonde. 
Le seul qui lui venait à l'esprit était le sort d'attraction, mais ils venaient tout juste de l'apprendre, elle ne le maitrisait toujours pas et ne savait s'il fonctionnerait sur un humain. Elle sortir tout de même sa baguette et tenta d'articuler malgré le souffle du vent : Accio professeur ! Cela ne marchait pas, elle réessaya tout de même en fermant les yeux et en essayant de mieux articuler : ACCIO PROFESSEUR !
  

923 mots ~ + 5pts pour Serpy
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Edwyn A. Lunst
Edwyn A. Lunst

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PATRONUS : Cheval blanc.
BAGUETTE : 29 cm, chêne, plume de phénix.
CITATION : L'expérience est le nom que chacun donne à ses erreurs.


chocogrenouille
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MessageSujet: Re: (ft Belinda) - titre en cours    (ft Belinda) - titre en cours  EmptySam 7 Jan - 18:33

    La situation semblait vraiment désespérée. J'avais beau être un professeur de renom, toute fausse modestie mise de côté, je n'avais aucune qualification contre les marécages tenaces. Ou contre les marécages tout court, d'ailleurs. Plus je forçais sur mes jambes, et puis la boue raffermissait sa position sur moi. J'étais pris dans un piège qui me semblait semblable à celui d'un filet du diable, une plante qui m'avait toujours répugné. Je fis la moue. Personne n'avait répondu à mes appels, comme je m'en étais douté. Le vent couvrait ma voix. Et de toute façon, je doutais fortement que quelqu'un - n'importe qui - se baladait, même à cette heure-ci, dans les marécages. Au delà de toute raison, j'eus alors une attitude impulsive et franchement bête. Et si quelqu'un arrivait me sauver dans ce bourbier ? Et si on me voyait comme ça ? Ma réputation en prendrait assurément un coup. Un professeur obligé de demander l'aide d'un élève ? Ma fierté m'empêchait d'accepter cela. Et puis, pour un peu que je tombais sur un à qui j'avais mis une sale note un jour, il passerait sans même m'accorder un regard. Et le lendemain, les goules retrouveraient mon cadavre pourri et le boufferaient jusqu'à la moelle. Je fus parcouru d'un frisson, entre crainte et réjouissance - à l'idée d'être mangé par une goule ?

    Malgré le vent et les intempéries, j'entendis alors une voix féminine s'élever. Je redressai immédiatement la tête, interpellé de la sorte et remarquai la silhouette d'une jeune Serpentarde. Je ne la connaissais pas vraiment, seulement en cours de magie noire. Autre chose dont j'étais certain : elle excellait dans la matière, ce qui me rassurait fort. En général, les bons élèves évitent de raconter des rumeurs sur les professeurs qu'ils aiment un tant soit peu. Il fallait juste espérer que la jeune fille m'aimait un tant soit peu. Que Belinda m'aimait un tant soit peu. Belinda ! C'était ça, son nom.

    Je remarquai automatiquement le sourire qui s'était affiché sur son visage. Elle se fichait royalement de moi, bien évidemment. Mais je ne lui en tins pas rigueur, j'imaginais que mon état était tout à fait risible et que, moi aussi, si je surprenais quelqu'un dans cet état-là, je sourirai sûrement. Voire plus. Je n'osai pas lui répondre lorsqu'elle me demanda ce que je faisais là. Sûrement parce que si je lui avais répondu, j'aurais été très méchant. Qu'est-ce que je faisais là ? La cueillette aux champignons. Elle pensait que je m'amuser peut-être, à me fourrer dans un marais ? Il fallait croire que oui. Moi-même, l'espace d'une seconde, je fus presque certain que l'idée me plaisait, dans un coin de ma tête.

    Sans que je ne puisse dire un mot, elle s'était saisit de sa baguette et la pointait vers moi. Là encore, un sursaut d'excitation me parcourut lorsque me vient à l'esprit l'idée qu'elle aurait pu me tuer, là, tout de suite, maintenant. Puis, je me rappelais, presque avec déception, qu'elle n'avait pas vraiment le niveau magique nécessaire. Et mon sourire retomba encore. Belinda hurla un premier sortilège d'attraction, rien ne se passa. Puis un deuxième, sans résultat. Je relevai ma tête vers elle et hurlai, faisant tout pour me faire entendre malgré la tempête qui régnait, non sans une once de malice :

    "Bonsoir, Belinda. J'espère sincèrement que tu vas bien. Malheureusement, je pense que le sort d'attraction n'ait aucun effet sur moi."

    D'un coup de tête bref, je désignai un arbre près de moi.

    "Attrape donc une branche, ça ira mieux."
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