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  ϟ While there's life, there's hope; libre

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Abaddon Gallaibh
Abaddon Gallaibh

PARCHEMINS ENVOYÉS : 84
INSCRIPTION : 14/12/2011
CRÉDIT : castamere rains
ÂGE : 38
DÂTE DE NAISSANCE : 12/12/1985
PATRONUS : un phoenix
BAGUETTE : 28 cm, bois de chêne, plume de phoenix


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: Professeur
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Potion évidemment
RELATIONS:

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MessageSujet: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyLun 19 Déc - 18:38

Le ciel s’assombrissait lentement à l’horizon, virant de l’orangée au bleu sombre, les nuages reflétaient les rayons mourants du soleil, masses sombres dans le ciel, se détachant doucement. Un vent frais soufflait, rafraîchissant déjà l’air nocturne. Refermant d’un geste sec la fenêtre, faisant vibrer les carreaux, Abaddon se retourna rapidement et se détourna de la vue qui s’offrait à lui préféra attraper sa cape fourrée, posée, ou plutôt jetée sur un fauteuil à côté de la cheminée dans laquelle brûlait paisiblement un feu odorant qui craquait, projetant des braises éphémères sur le plancher en bois. La porte grinça longuement lorsqu’il l’ouvrit mais il ne s’en soucia pas, se contentant de dévaler marche après marche les escaliers de la tour ouest, là où se trouvaient toutes les chambres des professeurs. Arrivé en bas, il sortit à l’air libre, ce qui lui fit du bien. Il resta un instant à respirer profondément. La nuit était tombée rapidement, mais c’était normal. L’hiver était là, comme le démontrait une fine couche de neige posée délicatement sur le sol humide. Il s’avança rapidement vers la masse sombre se dessinant devant lui, sentant la neige craquer sous ses pieds, il eut un bref sourire. Abaddon se retourna, observant la silhouette endormie du château, se découpant du ciel nocturne. Les étoiles brillaient, lointaines, et la lune n’était qu’un croissant lumineux. Il les connaissait, ces constellations, ces étoiles. Lorsqu’il était petit, il se levait de son lit pour aller à la fenêtre, observer la nuit, et puis, curieux, il était allé à la bibliothèque où il avait trouvé des vieilles cartes. Dastan lui avait tout expliqué, et il avait retenu. Son sourire s’effaça peu à peu, et le professeur de potion se concentra uniquement sur ce qui l’entourait, faisant attention à ne pas se prendre les pieds dans quelque chose, à terre. D’un geste rapide il sortit sa baguette, sentant une douce chaleur envahir ses doigts et murmura « LUMOS » en pointant sa baguette vers le sol. Il sentit sur son épaule, près de son coup, un frémissement rassurant. Léda. Son hermine glissa souplement sur son avant bras, appuyant ses deux pattes sur sa baguette et d’un bond souple et rapide, elle sauta à terre. Elle était blanche, aussi blanche que la neige, aussi Abaddon ne la vit-il plus s’éloigner au bout d’un certain moment. Cela ne l’arrêta pas et il continua à avancer. Sa cape épaisse le protégeait du froid et un bref instant, il se bénit d’avoir penser à la prendre. La forêt noire se dressa bientôt devant lui, sombre, mystérieuse. Un frisson le parcourut. Cet endroit faisait peur à beaucoup d’élèves qui n’osaient y aller. Au début, il avait regardé la forêt d’un coup d’œil dubitatif et n’avait osé s’y aventurer, mais au fur et à mesure que le temps passait, il s’était familiarisé avec les lieux et pour lui, la forêt n’était qu’un lieu comme un autre désormais. La nuit était calme, silencieuse, rien ne venait briser le silence si ce n’était lui-même. Il se sentait minuscule, étranger en cet instant. Resserrant les pans de sa cape il pénétra dans la forêt, levant les yeux. La cime des arbres se confondaient avec le ciel sombre, et une fine couche de brume léchait délicatement les troncs et les branches nues des arbres. La neige n’était pas passée, ou très peu, et cela ne faisait que rendre ce lieu encore plus hostile.

Un léger grattement attira l'attention d'Abaddon qui baissa les yeux. Léda était revenue, il se pencha pour la prendre, sentant sous ses doigts son petit corps chaud trempé. « ALLEZ GRIMPE LÉDA, VIENS. » souffla t-il. Parler à une hermine, cela pouvait paraître étrange, surtout lorsqu'on ne voyait pas l'animal, on croyait qu'il parlait seul, et même, parler à un animal était mal vu. D'ordinaire, il se contrefichait totalement de ce que les gens pensaient, il n'y accordait pas le moindre intérêt. Mais ici, il avait un rang à tenir, il était un professeur, il devait faire honneur à Poudlard sans quoi il pouvait être renvoyé. Le fait de partir d'ici n'était pas désagréable, car il avait une maison, des terres, et son nom était respecté, connu du monde des sorciers comme ceux des moldus. Une branche craqua, dans son cou, il sentit les griffes de Léda effleurer sa peau. Elle ne s'était pas attendue à ça elle non plus, elle avait eu peur. L'avantage d'avoir un animal était qu'il sentait le danger avant qu'un humain ne le perçoive, ayant des sens plus développés. La lumière bleue s'échappant de sa baguette lui parut soudain hostile. « NOX ». Et l'obscurité l'enveloppa de nouveau. Seul la faible lueur de la lune et celles des étoiles l'éclairait, ayant du mal à percer les arbres. Abaddon savait déjà qu'il ferait cette balade seul, si on pouvait appeler ça une balade. La nuit était son ennemie, et celle-ci n'était pas différente des autres, au contraire, c'était normal. Parfois, il réussissait à prendre une potion pour dormir d'un sommeil sans rêve qu'il faisait après les cours, lorsque ses élèves étaient partis et qu'il n'avait pas d'heures supplémentaires à faire auprès des élèves les plus doués... ou les moins doués. Personne ne viendrait le déranger ici, les élèves craignaient cette forêt et n'osait s'y aventurer. Sinon, si on le trouvait ici, il devrait justifier sa présence en ces lieux, chose qu'il n'avait absolument pas envie de faire, surtout si un élève le lui demandait. Il poussa un bref soupir, chaque nuit était semblable à la précédente. Il revoyait la mer déchaîné, sentait l'odeur humide du sable, de l'air marin lui fouettant le visage, et l'eau glacée qui s’infiltrait dans ses vêtements. Et il la revoyait elle. Puis son fantôme venait à lui lui dire que tout ça, c'était de sa faute, que c'était de sa faute si elle était morte, c'était sa faute si il n'avait pas tenu promesse, il l'avait tuée.

Plusieurs craquements retentirent derrière lui, se retourna vivement il se saisit de sa baguette. La forêt était dangereuse, censée contenir des espèces magiques inconnues. Ou peut-être n'était-ce qu'un imprudent? Tranquillement, Abaddon s'adossa à un arbre, disparaissant dans son ombre, attendant.

1021 mots


Dernière édition par Abaddon Gallaibh le Jeu 22 Déc - 17:41, édité 1 fois
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Cyrielle Vertval
Cyrielle Vertval

PARCHEMINS ENVOYÉS : 149
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Moïra
ÂGE : 28
DÂTE DE NAISSANCE : 11/05/1996
PATRONUS : jaguar noir
BAGUETTE : 25.6cm, bouleau, crin de sombral
CITATION : Rien ne vaut la vie avant de l'avoir vécu.


chocogrenouille
ANNÉE D’ÉTUDE: 5ème
MATIÈRES FAVORITES/MOINS AIMÉES: Favorite: maniement des armes, faune et flore, sortilège. Moins aimées: Potion, magie noire, savoir vivre
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MessageSujet: Re: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyMar 20 Déc - 15:30

[HRP: J'espère que ça te va !]

Cyrielle n’avait vraiment pas eu de chance ce jour là. Tout d’abord elle avait fait exploser deux ou trois chaudrons pendant le cours de potion. Bon ça encore c’était normal, mais après elle avait oublié de faire son devoir de Métamorphose ce qui lui avait valu une retenue pour le soir même. Au déjeuner, il n’y avait rien de très intéressant pour son ventre et le cours de maniement des armes de l’après midi avait été annulé pour une raison inconnue. Bref ce n’était pas une bonne journée pour la Poufsouffle qui venait de sortir de retenue.

« Miaou ! »

Elle tourna la tête en direction du miaulement et aperçut son chat, Delis, ce petit animal à quatre pattes sortait rarement du dortoir des Pouffy, il préférait largement se prélasser devant le feu de cheminée que se balader dans les couloirs froids et humides du château. Donc c’était avec étonnement qu’elle vit la boule de poil à l’autre bout du couloir, loin du dortoir.

« Delis ! Reviens par ici, faut aller se coucher. »

Pour toute réponse l’animal lui tourna le dos et partit comme si de rien était la queue se balançant au rythme de ses pas. Cyrielle leva les yeux au ciel. C’était fou l’autorité qu’elle avait sur son chat. Cependant, il commençait à se faire tard et la blonde ne voulait pas que son chat soit dehors pendant la nuit. Elle le suivit donc à travers les couloirs, à chaque fois qu’elle faisait mines de se rapprocher la boule de poil accélérais, ce qui fait ralentir les pas de la Poufsouffle de peur de perdre la trace du chat. Bien sûr ce petit jeu ne pouvait pas durer toute la nuit alors au détour d’un couloir, Cyrielle aperçut à son grand malheur le concierge qui se dirigea vers elle. Elle avait dépassé le couvre feu et elle allait surement recevoir une retenue en plus pour ça.

Delis ayant lui aussi aperçut l’inconnu s’enfuit à toute vitesse dans la direction opposée. La Poufsouffle bien décidée à ne pas retourner en retenue le suivi de près. S’en suivit une course poursuite à travers le château. La boule de poil qui servait de guide à Cyrielle l’entraina à l’extérieur, dès que le vent s’infiltra sous sa robe, elle frissonna. Elle n’avait pas eut le temps de prendre une cape, enfin plutôt elle n’avait pas envisagé une petite sortie nocturne.

Elle courut dans la neige jusqu’à la forêt noire, elle n’y était jamais entré en pleine nuit et l’ambiance était tout à fait différente. Elle avait la chair de poule rien qu’en entendant les petits animaux inoffensifs qui peuplaient la forêt.
Elle courait toujours derrière son chat ne faisant pas attention au bruit qu’elle produisait.

« Delis ! Stop !... Je…. t’en pris… »

Bien sûr courir s’était fatiguant, qu’importe son endurance elle avait dépassé sa limite. A bout de souffle, elle se laissa tomber au pied d’un arbre dans la neige. Elle ferma les yeux tentant de reprendre un tant sois peu un rythme cardiaque normal. Lorsque cela fut fait, elle se rendit compte qu’elle était trempée jusqu’aux os, alors elle rouvrit les yeux bien décidé à se relever. Cependant, elle vit au dessus d’elle un visage familier. Elle écarquilla les yeux de peur et se recula le plus possible de l’homme.

« Pro...Professeur ? Mais que faîtes vous là?»

Elle ne s’attendait pas du tout à croiser son professeur ici, de plus elle n’avait pas le droit de se trouver là donc elle avait un peu peur des réactions de son professeur de potion. Mais pour essayer de se sauver elle dit d'un air détaché.

« Belle soirée, n’est ce pas ? »

Elle grimaca, bon décidemment c'était pas terrible. C'était pas vraiment son fort de changer de sujet.

632 mots


Dernière édition par Cyrielle Vertval le Mer 21 Déc - 22:59, édité 1 fois
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Abaddon Gallaibh
Abaddon Gallaibh

PARCHEMINS ENVOYÉS : 84
INSCRIPTION : 14/12/2011
CRÉDIT : castamere rains
ÂGE : 38
DÂTE DE NAISSANCE : 12/12/1985
PATRONUS : un phoenix
BAGUETTE : 28 cm, bois de chêne, plume de phoenix


chocogrenouille
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MessageSujet: Re: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyMer 21 Déc - 19:38

A sa grande surprise une jeune fille aux longs cheveux blonds, rendus argentés par la lueur de la lune, courait dans sa direction -sans doute sans l’avoir vu- et elle était essoufflée. Un léger sourire se dessina sur les lèvres d’Abaddon lorsqu’il la vit se laisser tomber à terre, dans la neige. Sans doute entendait-elle son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine car elle ne fit rien pendant quelques minutes, ce qui lui permit de remarquer qu’elle était trempée jusqu’au os. Sans doute n’avait-elle pas prévue cette sortir nocturne -ce qui ôta à Abaddon l’idée d’ôter des points aux Poufsouffles- car oui, il avait bien reconnue l’élève qui était à ses pieds. Cyrielle Vertval, une Poufsouffle de cinquième année et sans doute l’une de ses plus mauvaises élèves si ce n’était la plus mauvaise. Elle avait d’ailleurs fait exploser le matin même quelques chaudrons. Il s’en fichait, il l’avait déplacé au fond de la classe, là où elle ne nuisait à personne car en potion, ignorer des choses était dangereux. Lorsque, enfin, Cyrielle rouvrit les yeux, elle se recula brusquement, avisant sa présence. « Pro...Professeur ? Mais que faîtes vous là? ». Il n'eut pas le temps de répondre que déjà, la jeune fille continuait rapidement, se rendant compte qu'elle n'avait rien à faire ici. « Belle soirée, n’est ce pas ?» Il sourit encore, et se penchant, lui attrapa le poignet, d'un geste rapide il la releva. La neige était mouillée, comme elle d'ailleurs.

« Demoiselle Vertval, je vous suggère de prendre ma cape, afin que vous n'attrapiez pas froid, il serait dommage de vous envoyer à l'infirmerie ce qui vous aurait forcé à raconter cette malheureuse escapade nocturne qui aurait, je vous le rappelle, pu mal se terminer. Et il ne faut évidemment pas que vous ratiez les cours de potion, cela serait dommage, votre classe ne saurait se passer de vous... » fit-il en enlevant sa cape fourrée, et en la tendant à la jeune fille. Une lueur amusée brillait dans ses yeux tandis qu'il attendait la réaction de son élève. Sans doute serait-elle soulagée à l'idée de ne pas être punie, et de ne pas pénaliser sa maison par la même occasion. Et elle serait également détruite à l'idée qu'Abaddon avait enfin l'occasion de coller la jeune fille. Il était sûr qu'elle apprécierait énormément venir tous les soirs pendant trois semaines pour l'aider à fabriquer des potions diverses, ou nettoyer tous le matériel, faire l'inventaire de tout ce dont il avait besoin. Les Vélanes n'étaient pas douée en potion, à vrai dire, elles n'étaient douées en presque rien, et étant donné que Cyrielle était à demi Vélane - car Abaddon s'était renseigné sur elle pour voir si elle avait des antécédents-. Être mauvais en potion était presque une chose impossible, il suffisait juste de suivre les instructions dans un manuel, c'était comme une recette de cuisine, même si il était vrai qu'un gâteau ne peut pas vous exploser en pleine figure. Peu importait.
« Même si je suis disposé à fermer les yeux sur votre présence ici et sur votre question impertinente -car une élève n'a évidemment pas le droit de poser de tel question quand à la vie personnelle de son professeur-, j'aimerai tout de même savoir comment vous avez atterri ici.»

Un vent froid soufflait, et Abaddon frissonna, surtout maintenant qu'il avait ôté sa cape, même Léda manifesta sa désapprobation en enfonçant ses petites griffes dans son cou, encore. Après il ne fallait pas s'étonner qu'il ait des griffures. Il murmura rapidement un lumos maxima et la lumière transperça la nuit. L'obscurité, surtout dans la forêt noire, ce n'était pas une bonne chose, et les bestioles qui traînaient auraient sans doute peur de tant de lumière, c'est ce qu'il espérait. Du fond du coeur. Parce que dans le cas contraire, cela pouvait les attirer. Il laissa son regard errer sur les alentours, cherchant par où il était arrivé, il ne manquait plus qu'il se soit perdu. Mais c'était impossible, et de toutes les manières, il ne lui suffisait qu'à lâcher Léda, elle retrouverait le chemin, elle.
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Cyrielle Vertval
Cyrielle Vertval

PARCHEMINS ENVOYÉS : 149
INSCRIPTION : 09/12/2011
CRÉDIT : Moïra
ÂGE : 28
DÂTE DE NAISSANCE : 11/05/1996
PATRONUS : jaguar noir
BAGUETTE : 25.6cm, bouleau, crin de sombral
CITATION : Rien ne vaut la vie avant de l'avoir vécu.


chocogrenouille
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MessageSujet: Re: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyJeu 22 Déc - 15:48

Lorsqu’il lui prit le poignet, elle eut un peu peur qu’il se mette en colère après tout il avait tout les droits c’était un professeur et un homme de surcroit, mais lorsqu’il la releva elle sut tout de suite qu’elle avait eu tort de douter. Après tout c’était un gentil prof même si elle faisait beaucoup de gaffes pendant son cours. Elle savait qu’elle était un cas désespérée mais pourtant elle voyait qu’il faisait tout pour la faire réussir même si des fois il était un peu strict, jamais il n’avait été méchant.

« Demoiselle Vertval, je vous suggère de prendre ma cape, afin que vous n'attrapiez pas froid, il serait dommage de vous envoyer à l'infirmerie ce qui vous aurait forcé à raconter cette malheureuse escapade nocturne qui aurait, je vous le rappelle, pu mal se terminer. Et il ne faut évidemment pas que vous ratiez les cours de potion, cela serait dommage, votre classe ne saurait se passer de vous... »


Elle sourit, c’est sur son professeur était super gentil ! Il essayait même de faire de l’humour en ce qui concerne les cours de potions. Mais bon il s’inquiétait pour la santé de ses élèves alors Cyrielle ne pouvait que sourire. Elle avait tout de même peur qu’il lui colle une retenue, après tout il en avait tout à fait le droit. Elle ne devrait pas se trouver là même si c’était la faute de son chat et du concierge. Et dire qu’elle devrait être tranquillement en train de dormir dans son lit. De plus elle n’avait pas échappé à une retenue donner par le concierge pour avoir une retenue de son professeur de potion. Elle prit la cape tendue et la mit sur ses épaules. Tout de suite une chaleur bienvenue fit son apparition.

« Merci !»


Elle était reconnaissante car lorsqu’il l’avait relevé, elle avait tout de suite sentie la neige fondue lui coulé dans le dos. C’étai une sensation très désagréable. Sentir l’eau glacée, s’infiltrée dans ses vêtements pour enfin atteindre sa peau et glissée sur toute la longueur.


« Même si je suis disposé à fermer les yeux sur votre présence ici et sur votre question impertinente -car une élève n'a évidemment pas le droit de poser de tel question quand à la vie personnelle de son professeur-, j'aimerai tout de même savoir comment vous avez atterri ici.»


Cyrielle baissa les yeux gênée. Gênée pour avoir posé cette question stupide à l’adulte qui lui prêtait sa cape et gênée de raconter son histoire. Elle pensa même à inventé un mensonge pour ne pas lui dévoiler comment elle s’était retrouvée en pleine nuit dans la forêt noire. Il lança un sort et d’un coup une lumière vive apparut. Elle était reconnaissante envers son professeur donc elle décida de lui dire la vérité. Elle resserra les pans de la cape autour d’elle avant de commencer son court récit.

« Hum… Et bien pour tout vous dire. J’étais en colle parce que j’avais oublié de faire mon devoir de Métamorphose, puis à la fin j’ai couru après mon chat pour qu’il rentre dans la salle commune puis après s’est moi qui me suis fait coursé par le concierge et pour finir et bien j’ai atterrit ici avec mon chat. »


Elle avait prononcés ces mots d’une seule traite, accompagnée de plusieurs gestes significatifs pour la jeune fille. Elle reprit donc son souffle. Puis ils entendirent un bruit étrange venant de quelques mètres plus loin.

« Tiens en parlant de mon chat… Delis, viens ici ! »


Le bruit se fit de plus en plus fort dans les feuillages. Cyrielle n’était plus vraiment sur en fin de compte que ce bruit provienne de son chat. C’était vrai qu’il était un peu gros mais bon elle ne pensait pas qu’il puisse faire autant de bruit sur ses vingt centimètres de haut.

« Euh… Delis ? »


Ce n’est pas un chat qui sortit des buissons mais on bout de pattes. En remontant le bout marron et velu on pouvait voir que ça continuait sur un mètre ou deux avant de se terminer sur un corps de la même couleur et tout recouvert de poil avec huit yeux. Des mandibules qui pouvaient casser des os en deux sans aucun effort se trouvait devant la créature terrifiante. Un mince filet de bave coulait de ce qu’on pourrait appeler la bouche de la bête. Décidément ce n’était pas un chat ce truc là. Cyrielle avait complètement oublié le nom de la créature qui leur faisait face. Faut dire qu’avec la peur qui la prenait aux tripes, elle n’arrivait plus à penser correctement. En journée, elle n’aurait pas eu autant peur cependant il faisait nuit noire et la forêt noire était le domaine de l’araignée géante.

Elle regarda son professeur de potion espérant qu’il avait une idée parce qu’elle ne voulait pas terminer dans le ventre de la bestiole. En plus elle n’avait pas son épée. En ce moment, elle était vraiment maudite.

831 mots
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Abaddon Gallaibh
Abaddon Gallaibh

PARCHEMINS ENVOYÉS : 84
INSCRIPTION : 14/12/2011
CRÉDIT : castamere rains
ÂGE : 38
DÂTE DE NAISSANCE : 12/12/1985
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chocogrenouille
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MessageSujet: Re: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyVen 23 Déc - 22:20

En colle? C’était intéressant. Surtout pour un devoir non-rendu, un oubli. Abaddon sourit légèrement, oui, les profs n’aimaient pas les oublis, c’était malheureux, mais c’était comme cela. Une course poursuite, également intéressant. Walbruge n’était pas un homme très avenant, il en convenait, mais Cyrielle n’avait, normalement, aucune raison de le faire, aucune raison valable. Dans tout les cas, elle avait échappé à une retenue en fuyant pour en avoir une avec lui, et en toute sincérité, il ignorait si il permettrait à l’élève de rester en colle avec lui, il l’enverrait sûrement dans une salle d’étude à recopier des potions, ou alors peut-être la laisserait-il nettoyer tous les chaudrons avec de l’eau et du savon, sans l’aide de sa baguette. Oui, la dernière solution était la bonne. La demi-vélane appela alors son chat, Delis. Abaddon résista à l’envie de lui dire de se taire, la forêt noire était un endroit dangereux et y hurler attirerait l’attention. Tout comme la lumière jaillissant de sa baguette le faisait. La voix angoissée de Cyrielle le tira de ses pensées tandis qu’il entendait des craquements. Beaucoup trop forts, trop lourds, trop rapides pour être ceux d’un chat, aussitôt, Abaddon pointa sa baguette vers la source du bruit en rejetant brutalement la Poufsouffle derrière lui. C’est alors que l’acromantule apparut. Un long frisson le gela, il détestait ces bestioles, il avait horreur des araignées. Plus grande que lui, l’araignée fixa les deux humains de ses huits yeux et avec horreur, le professeur entendit le cliquetement des pinces. Signe qu’elle était excitée, ou en colère. Il avala difficilement sa salive et fit le plus tranquillement du monde « Demoiselle Vertval, je ne suis pas le professeur Peragion mais voici une acromantule. J’ajouterai que le cliquetement de ses pinces n’augure rien de bon pour nous, mais également, et en tant que professeur de potion, je me dois de vous dire que le venin d’acromantule est un ingrédient très rare, très cher qui sert à faire des potions.  Accessoirement, c‘est aussi un poison assez puissant.» Lentement il recula, faisant également reculer la jeune fille. « Protego! » lança t-il. Avec soulagement il vit le Charme du Bouclier se crée rapidement entre eux, les protégeant de tout contact physique avec l’acromantule. A toute allure, il réfléchissait, il essayait de réfléchir. Que faire? La tuer? La stupéfixer?La tuer sans doute, seulement voilà, Abaddon ne se rappelait plus du sort. Retenant un juron il se contenta de fixer l’araignée géante, même avec le bouclier magique, le danger était quand même là. Arania Exumei. Un profond soulagement l’envahit. « Vous courez le plus vite possible dès que je lance le sort, et vous obéissez. Et sortez votre baguette. Et la course, en direction de Poudlard, il serait dommage de vous enfoncer encore plus dans la forêt. » Prenant une profonde inspiration il lança le sort qui frappa de plein fouet l’acromantule qui se replia et disparut. Il espéra qu’elle ne reviendrait pas, et surtout pas avec du renfort. Saississant Cyrielle il la poussa devant lui, la forçant à courir et ils se retrouvèrent plonger dans le noir, le sort Lumos s’étant achevé au moment même où Abaddon avait lancé celui contre l’acromantule. Pris d’une idée subite, le professeur de potion releva sa baguette et murmura « Spero Patronum! » Aussitôt, au bout de sa baguette, une lumière argentée apparut, une forme se dessina lentement alors, Abaddon ferma les yeux, s’arrêtant, plus fort. Qu’il pense à quelque chose d’heureux. Tout ce qu’il voyait, lorsqu’il ferma les yeux, c’était Elaine, les cheveux blonds collés à son corps mouillé, comme sa petite robe blanche, son visage crayeux. Effacer ça. Skye et Elaine, en été, se tenant par la main, courant et riant dans un champs verdoyant, et lui qui les surveillaient, souriant. Un oiseau naquit, étendant ses ailes enflammées, une crête magnifique ornait sa tête et le phoenix s’élança, volant devant Cyrielle et lui, illuminant la nuit, traçant un chemin. Il n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qu’ils étaient suivis, d’autres craquements retentirent. Mais bon, Abaddon n’avait pas l’intention de mourir là, ni d’affronter des bestioles de plusieurs mètres de haut, intelligentes, qui parlaient, et il n’avait pas l’intention de mourir avec sa plus mauvaise élève. En y pensant bien, la situation était comique. Et le froid était toujours aussi mordant. Un bref instant, il regretta cette promenade nocturne, oui, il aurait été mieux, près de la cheminée dans laquelle brûlait un bon feu crépitant, dans sa chambre, au sommet de la tour ouest, plutôt qu’ici, à courir comme un lièvre échappant aux renards, avec un lapin albinos à ses côtés. En plus courir dans une forêt ce n’était pas pratique, et en pleine nuit encore moins. Décidément, aujourd'hui, il n'avait vraiment pas de chance. Vraiment pas. Il soupira profondément en essayant de se rassurer.
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Cyrielle Vertval
Cyrielle Vertval

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MessageSujet: Re: ϟ While there's life, there's hope; libre    ϟ While there's life, there's hope; libre EmptyDim 25 Déc - 14:22

"Demoiselle Vertval, je ne suis pas le professeur Peragion mais voici une acromantule. J’ajouterai que le cliquetement de ses pinces n’augure rien de bon pour nous, mais également, et en tant que professeur de potion, je me dois de vous dire que le venin d’acromantule est un ingrédient très rare, très cher qui sert à faire des potions. Accessoirement, c‘est aussi un poison assez puissant."


Cyrielle leva les yeux au ciel. Ce n’était pas vraiment le moment de parler de cours, elle serait prête à l’écouter lorsqu’elle serait sûre qu’ils ne soient plus en danger. Et ce n’était pas vraiment le cas. De plus ses paroles l’effrayèrent un peu, surtout lorsque les mots poison et puissant furent dans la même phrase. Même si elle n’était pas une mauviette, Cyrielle savait quand ça pouvait être très mais alors très dangereux pour sa vie. Et elle avait le pressentiment que c’était le cas.

Son professeur lança un sort de bouclier. Brillante idée qui n’allait pas durer longtemps mais brillante idée quand même.

« Vous courez le plus vite possible dès que je lance le sort, et vous obéissez. Et sortez votre baguette. Et la course, en direction de Poudlard, il serait dommage de vous enfoncer encore plus dans la forêt. »

Normalement elle n’aimait pas quand on lui donnait des ordres cependant à ce moment précis elle les accueillait avec joie. La jeune Poufsouffle ne savait plus quoi faire, elle n’avait jamais eus de cours sur ces bestioles, ni comment les arrêter, ni comment les tuer. Si elle s’en sortait vivante, elle partirait faire des recherches poussées sr les créatures qui hantaient la forêt noire.

Lorsque son professeur lança un sort sur l’araignée géante et que celle-ci s’enfuit, elle voulut poussée un cri de joie cependant elle n’en eut pas le temps car l’homme à ses coter était en train de la pousser afin qu’elle court. C’était plutôt difficile dans le noir complet, ces yeux n’étaient pas encore habitués préférant la lumière d’un lumos. Sa course fut difficile entre les racines des arbres et les trous. Son professeur dut le remarquer car il lança un Spero Patronum qui fit apparaître une petite lumière. Elle en était reconnaissante et maintenant sa course pouvait être un peu plus rapide.

Heureusement pour eux car elle entendit les feuillages derrière eux s’animer. Elle frissonna, l’araignée avait ramené sa petite famille et Cyrielle s’en serait bien passée. Elle ferma les yeux essayant de se concentrée sur sa course et non sur les bestioles qui les poursuivaient. La cape plutôt lourde de son professeur l’entravait plus qu’autre chose.

- Professeur, vous êtes un peu plus fort que moi donc je vais vous lancée votre cape soyez prêt !

Heureusement qu’elle avait l’habitude de courir certes fallait pas non plus qu’elle court trois heures comme dans le château un peu plus tôt mais elle arrivait à maintenir la cadence tout en enlevant la cape qui commençait à peser lourd sur ses épaules. Le froid s’infiltra jusqu’ à sa peau mais la chaleur de la course la réchauffa bien vite. Elle se retourna, courra quelques foulées en arrière le temps de lancée la cape à son professeur. Elle profita de sa position pou voir à quelle distance se trouvaient les araignées et lorsqu’elle vit une patte, elle se retourna et accéléra.

- Dépêchez-vous elles se rapprochent !

Cria-t-elle. Des larmes firent leur apparitions aux coins de ses yeux, elle ne voulait pas mourir maintenant et pas comme ça surtout. Elle avait encore beaucoup de choses à voir et à connaître, elle n’était toujours pas partie à la découverte de nouveaux horizons… Elle ne voulait pas mourir avec tous ces regrets en elle.

Elle vit un arbre à basse branche mais qui montaient assez haut en tout cas plus haut que ces bestioles. Elle ravala ses larmes et demanda d’une voix un peu rauque tout de même.

-Dîtes professeur… Est ce que par hasard les acromentules grimpent aux arbres parce que moi je vais le faire et si elles ne grimpent pas je vous conseil de faire pareil.

Sans attendre la réponse elle sauta et attrapa une branche, elle se hissa à la force des bras et se mit debout sur le bois avec sa robe ses mouvements étaient entravée mais elle s’était un petit peu entrainé quand même. Par contre la maitrise pour grimper aux arbres elle l’avait depuis qu’elle était haute comme trois pommes. Étant très dynamique elle sautait et grimpait de partout donc aux arbres. Elle se hissa le plus vite possible sur des branches un peu plus hautes juste au moment où l’une de ses araignées passait en dessous d’elle. Il semblerait qu’elle n’ait pas remarquée sa présence par contre quelques unes de ses congénères oui. Elle frissonna alors qu’une patte la frôla, elle se dépêcha de grimper un peu plus haut. Le nombre de branches empêchaient les bestioles de grimper et s’est avec jubilation qu’elle leur tira la langue. Elle était plutôt soulagée.

Au bout de quelques minutes, elle vit la forme d’un homme sur une branches à quelques mètres d’elle. Elle se rapprocha le plus possible mais c’était difficiles puisqu’ils n’étaient pas sur le même arbre.

Elle s’assit sur une branche et fit balancer ses jambes dan le vide. Elle regarda le lune qui était plus visibles de là ou elle était que d’en bas.

-Alors professeur belle soirée n’est ce pas ?

Elle n’avait vraiment pas put s’empêcher de poser cette question idiote mais elle avait vraiment besoin de parler d’autre chose parce qu’elle frissonnait encore de la rencontre avec les araignées qui essayaient toujours de grimper aux arbres sans grand succès.

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